Ce sont 80 000 souscripteurs à l'Agence d'amélioration et de développement du logement (AADL) qui ne savent pas quel sort est réservé à leurs dossiers de demande de logement dans le cadre de la formule de location-vente. Les dossiers avalisés par une commission de l'AADL installée pour l'étude des demandes de logement dans le cadre de cette formule, restent sans suite même si l'AADL annonce que les souscripteurs sont retenus pour des "projets futurs". Ce sont environ 500 000 demandes de logement location-vente qui ont été enregistrées par l'Agence d'amélioration et de développement du logement dont 200 000 ont été acceptées. 25 000 dossiers ont été inscrits dans le cadre de la tranche 2001, 35 000 inscrits pour la tranche 2002 et 65 000 inscrits dans le cadre de la tranche 2002 complémentaire (logements AADL/CNEP). Ce sont, donc, 120 000 demandes sur les 200 000 demandes retenues, qui ont été inscrites dans le cadre de ces trois tranches, tandis que 80 000 demandes retenues ne sont inscrites dans aucun programme, jusqu'à présent. Ces 80 000 souscripteurs, dont les demandes ont été retenues mais qui ne sont, jusqu'à présent, inscrits dans aucun programme, s'inquiètent quant au devenir de leurs dossiers. Il est à noter que lors du procès de l'affaire de la caisse principale de Khalifa Bank qui s'est déroulé au tribunal criminel près la cour de Blida, il a été annoncé que le programme du président de la République était de réaliser 150 000 logements AADL. Un programme qui n'est, malheureusement, pas réalisé puisque, et jusqu'à présent, ce sont seulement 120 000 logements dans le cadre de cette formule qui ont été inscrits dans les lois de finances. Ceci sans parler des retards pris dans le lancement du chantier de réalisation des 65 000 logements AADL/Cnep, comptant parmi ces 120 000 logements.
