" L'éclairage public en rase campagne tel que vous l'avez conçu n'est pas prioritaire surtout que la daïra de Mouzaïa comprend plus de 50 haouch et les habitants ont des besoins autrement plus pressants comme les réseaux d'assainissement, l'alimentation en eau potable et la réfection des routes " a martelé Mr. Mohamed Ouchen, wali de Blida lors de sa visite d'inspection aux responsables locaux qui lui ont présenté deux tronçons routiers ayant bénéficié de l'éclairage pour un montant de 32 millions de dinars. " Ne programmez plus des projets de développement sans avoir au préalable hiérarchisé les priorités en consultation avec les populations concernées, " a-t-il déclaré. Le revêtement de liaisons routières reliant la RN 2 à haouch El-Djounoud, le chemin de wilaya 108 au domaine chahid Bilal, le tronçon routier n° 208 à haouch Louchou ainsi que l'aménagement de la route nationale 42 à la cité Faber qui ont nécessité une enveloppe financière de 77 millions de dinars ont été également supervisés par le wali. Par ailleurs, en inspectant les sites où sont implantés les programmes de 300 logements sociaux locatifs inscrits en 2006 et destinés à la résorption de l'habitat précaire et les 250 logements sociaux locatifs inscrits en 2005, le chef de l'exécutif a insisté sur le respect des délais de livraison en précisant que les outils de réalisation existent dans la wilaya de Blida, il appartient aux maîtres d'œuvre de faire sauter les verrous et de s'extirper du cloisonnement dans lequel ils se sont enfermés. L'hôtel la Citadelle de la Chiffa renaîtra-t-il de ses cendres ? Telle est la question que se sont posés les membres de la délégation du conseil de l'exécutif qui ont accompagné le wali au moment où il a fait une halte au niveau de cet édifice de trois (03) niveaux réalisé entre 1926-1930 à l'occasion du centenaire de la colonisation. Construit sur un escarpement rocheux au milieu d'un paysage naturel, caractérisé par une architecture néomauresque, cet hôtel est dans un état d'abandon et de vétust très avancé. Cette infrastructure hôtelière est prévue pour une opération de restauration architecturale qui a fait l'objet d'une expertise par les services du CTC. Le bureau d'études a fait un état des lieux tout en avouant que la recherche a été très pénible en raison de l'absence d'archives. Le wali a signalé que cet hôtel est un bien de la wilaya et a recommandé l'utilisation des métiers d'art pour sa restauration tout comme il a invité le bureau d'études à présenter la première évaluation au niveau du comité d'architecture, d'urbanisme et d'aménagement (CAUA) de la wilaya en associant les élus de l'APC.