Athènes recevra une prochaine aide budgétaire de la part des pays de la zone euro, d'un montant évalué entre 60 et 85 milliards d'euros, en échange d'une austérité accrue.Hier matin, des manifestants se sont réunis par centaines dans les rues d'Athènes pour clamer leur opposition au nouveau plan d'économie dévoilé par le premier ministre, et ce en échange d'une aide financière supplémentaire de l'Europe et du FMI, d'après des informations relayées dans le quotidien, La Croix. Ce nouveau plan de sauvetage, lui sera approuvé à condition que le pays augmente ses efforts de réformes et d'économie, a annoncé avant-hier le patron de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncke, à l'issue d'une rencontre avec le premier ministre grec, à Luxembourg. Les représentants de la zone euro ont donné le feu vert du versement de la première tranche d'un montant de 12 milliards d'euros, qui débutera le mois de juillet prochain. DES EFFORTS CONSENTIS La Banque centrale européenne et le FMI ont reconnu les progrès réalisés par la Grèce, le premier ministre grec Georges Papandréou prévoit 6,4 milliards d'euros d'économies supplémentaires pour cette année, et 22 milliards d'ici à 2015, d'après le journal L'Expansion. Il a également publié un calendrier des privatisations. La contestation sociale se poursuit en Grèce, et les participants campent sur la place Syntagma. D'après les médias français, le gouvernement grec est confronté aux exigences des manifestants, des Européens et du Fonds monétaire international, un appel à la grève générale est lancé pour le 15 juin prochain.