La Fédération allemande des banques privées (BdB) a assuré avant-hier que les banques "apporteraient leur contribution" à une nouvelle aide des pays de la zone euro à la Grèce, comme le souhaite ardemment le gouvernement. Un porte-parole du ministère des Finances a précisé que "les discussions en cours" avec les créanciers privés sur leur éventuelle participation à un nouveau plan d'aide à la Grèce se poursuivaient. Il n'y "a pas de procédure" pré-définie pour ce genre de discussions, a-t-il fait valoir. "Nous apporterons notre contribution", a souligné Michael Kemmer, dirigeant de la BdB. Les Grecs doivent entreprendre en échange tout ce qui leur possible pour sortir de la grave crise actuelle, a insisté de son côté M. Kemmer, alors que le plan d'économies du gouvernement grec est très contesté par la population. Les banques allemandes réclamaient jusqu'ici des contreparties en échange de leur participation mais s'étaient vu opposer une fin de non-recevoir du ministre des Finances Wolfgang Schauble. En mars les banques allemandes détenaient environ 10 milliards d'euros d'obligations souveraines grecques, selon des chiffres de la Bundesbank.