Trois ex responsables du secteur de télécommunications ont été placés, lundi dernier à Annaba, sous contrôle judiciaire par le magistrat instructeur de la 2ème chambre près le tribunal correctionnel de Annaba pour une affaire de trafic de puces, a-t-on appris avant hier de source judiciaire. Sept autres personnes dont quatre femmes et trois agents de l'Etat civil de l'assemblée populaire communale (APC) d'Annaba ont été également mis sous contrôle judiciaire dans le cadre de cette affaire, a ajouté la même source. 'Tous ces mis en cause sont présumés accusés de trafic de 103 puces téléphoniques de l'opérateur Algérie Telecom Mobilis (ATM)'', a-t-on précise de même source. La gendarmerie nationale a ouvert une enquête suite à cette affaire qui remonte à 2006. Les investigations menées dans ce cadre, ont permis de révéler que 103 puces avaient été attribuées fictivement sous de faux noms, au noms de personnes décédées et à l'insu d'autres n'ayant pas exprimé une quelconque demande, indique-t-on de même source. Les investigations ont concerné un lot de 800 puces dont 103 avaient été attribuées fictivement. Ce trafic de puces est à l'origine d'un préjudice de l'ordre de 18 millions de dinars causé à l'opérateur ATM et représentant les factures impayées.