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" Nous avons confiance en la politique étrangère de l'Algérie " Le général américain, Carter Ham, commandant d'Africom, lors d'une conférence de presse animée jeudi à Alger
La conférence d'Alger sur le partenariat, la sécurité et le développement qui a regroupé, durant deux jours les pays du Sahel, de la région et d'autres pays partenaires dans le monde a pris fin jeudi, par la signature d'un communiqué commun. Dans le cadre de sa participation à la conférence de haut niveau d'Alger sur le partenariat, la sécurité et le développement, Carter Ham, général américain et haut commandant de l'Africom a animé, jeudi, une conférence de presse au siège de l'ambassade des USA à Alger. Il a loué de prime abord la position et les efforts consentis par l'Algérie dans la région contre le terrorisme. La communauté internationale est convaincue, dit-il, qu'il faut faire face au terrorisme pas uniquement dans cette région du Sahel mais aussi dans les autres régions du monde. Le général américain a refusé de commenter le refus algérien de reconnaître le CNT. Il a indiqué qu'il appartient à l'Etat algérien de répondre pour ce qui est de sa politique étrangère et non aux Etats-Unis. Sur la décision de l'Algérie d'accorder l'asile à des membres de la famille de Kadhafi, il a rappelé que " les Etats-Unis et l'Algérie ont toujours appuyé la position des Nations unies et il y a eu beaucoup de résolutions qui ont été passées dans ce sens, l'Algérie en est bien consciente". " Nous avons confiance en la politique étrangère de l'Algérie qui a toujours appuyé et respecté le droit international ", a pour sa part déclaré l'ambassadeur américain à Alger. Car, selon lui, le peuple libyen doit s'exprimer et se déterminer lui même. Il est important de jouer un rôle vital sur le sécuritaire et sur le plan militaire, mais il ne faut pas oublier qu'il y a également la diplomatie et le développement économique qui se développent dans la région. " Le commandement de l'Africom est basé en Allemagne c'est plus pratique. Mais il y a eu des discussions et des possibilités de s'établir en Afrique ". C'est très coûteux dans ce cas. A l'instar des autres pays du monde, les Etats-Unis d'Amérique traversent une crise et c'est pourquoi les USA prennent ce genre de décisions avec beaucoup de prudence. " Nous n'avons aucune intention d'installer en Afrique l'Afrikom qui est présent seulement à Djibouti ". " Nous voulons créer de nouvelles unités dans les forces américaines et algériennes pour travailler ensemble et augmenter le volume de la coopération bilatérale " a-t-il souligne. Bien qu'il soit content du niveau de notre coopération jusqu'à présent, il reste encore du chemin à faire, a-t-il ajouté. A propos de la nouvelle donne libyenne, le commandant des forces Afrikom dont le siège se trouve en Allemagne, a indiqué qu' " il y a une prolifération d'armes en Libye et les armes incontrôlées sont de la responsabilité du CNT ". Toutes les nations de la région du Sahel sont en train, dit-il, selon l'esprit et la déclaration de la conférence d'Alger, de rechercher les moyens pour le CNT de contrôler ces armes. " Les responsables des pays de la région, y compris l'Algérie sont appelés à se concerter et à discuter avec les responsables du CNT pour rechercher les moyens et les voies de sécuriser la région et à contrôler les mouvements armés " affirme-t-il, mettant en évidence la sécurité régionale et des efforts qui sont faits pour la paix. Mais les pays de la région concernés et les tous les pays du monde doivent y coopérer, recommande-t-il. " L'image de l'Africom qui est véhiculée, aussi bien en occident que dans le continent africain, lorsque le commandement a été crée, il y a, trois années et demie, nous sommes en train de démilitariser la politique étrangère des Etats-Unis d'Amérique " a-t-il ajouté. Les USA ont réussi, selon lui, depuis le temps à " dissiper les inquiétudes et à même prouver qu'elles sont infondées. Nous voulons être de bons partenaires pour les Etats africains ". Il estime aussi que " Notre travail est axé sur deux principes dont le premier consiste avoir une Afrique sécurisée et sans danger ". Carter Ham a déclaré que " Quand je suis rentré, pour la première fois, à la conférence d'Alger (sur la sécurité et le développement dans les pays du Sahel) force est de constater que j'ai été attiré par le taux d'activités dans la région. C'est une inquiétude qui est partagée par tout le monde ". Il explique ainsi que " l'organisation de la conférence d'Alger montre que la sécurité dans la région est à l'échelle internationale. Car, la participation des pays de la région et d'autres pays du monde et des organisations internationales, atteste de l'intérêt de la sécurité de la région ". Aussi, le général américain affirme que " Nous sommes persuadés de la nécessité d'améliorer la situation et les organisations internationales sont convaincues qu'il faut faire face au phénomène du terrorisme, non seulement dans cette région, mais également dans les autres régions du monde. Nous avons réussi, depuis, le temps à dissiper les inquiétudes et à même prouver qu'elles sont infondées. Nous voulons être de bons partenaires pour les Etats africains".