Une rencontre nationale regroupe, depuis hier à Alger, des cadres du Fonds de caution mutuelle de garantie Risques crédits jeunes promoteurs et ses partenaires.Objectif fixé : chercher les actions à même de déconcentrer les activités du fonds et alléger ses procédures. Trois ateliers sont ouverts à cet effet. Les participants aux travaux du premier atelier ont eu à discuter des moyens susceptibles de déconcentrer les aspects administratifs et financiers de la garantie des crédits. De nombreuses questions sont à l'ordre du jour: “Quelles sont les aspects administratifs à transférer à l'échelon local et comment sera géré le fonds sur le plan financier ?” ainsi que “Les procédures de mise en œuvre de la garantie” sont les thèmes retenus pour les travaux du deuxième atelier. Les représentants de l'Ansej, des 5 banques nationales et des cadres du Fonds de caution mutuelle de garantie Risques crédits jeunes promoteurs ont tenté d'apporter des éléments de réponses sur d'autres questionnements et se sont notamment interrogés sur la nécessité de réadapter la convention Banque-Ansej et Fonds de garantie. Les travaux du troisième et dernier atelier se sont axés, quant eux, autour de l'indemnisation des crédits non remboursés. Les participants de cet atelier ont soulevé des problématiques relatives à la réception et au traitement des demandes d'indemnisation et les conditions nécessaires pour une prise en charge effective des dossiers d'indemnisation. S'agissant de ce problème, justement, il est utile de savoir, que quelque 3 700 dossiers d'indemnisation ont été transmis par les banques, depuis de 30 mai 2007, au Fonds de caution mutuelle de garantie Risques crédits jeunes promoteurs, dont 101 dossiers ont été soumis au comité de garantie et 60 ont été indemnisés. Toutefois, sur le total de 3700, 1700 dossiers sans garantie posent un réel problème. Un problème devant lequel, M. Hamdani M'hamed, le directeur du contentieux juridique au niveau du fonds de garantie, pense que la solution " est de traiter les dossiers au niveau local parce qu'on ne peut pas rejeter ces dossiers et lever tous les amalgames et les problèmes qui se posent actuellement". Il suggère la révision des conventions triangulaires Ansej-Banque-fonds de garantie à alléger les procédures. Pour sa part, Mme Seddaoui Charef Fatma, directrice générale de l'Ansej (Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes) et gestionnaire du fonds de garantie pour l'indemnisation des financements accordés aux jeunes promoteurs rassure qu' "il va y avoir une commission composée de banquiers et des services du fonds pour trouver une solution à ce problème à partir de cette semaine et assainir les dossiers qui font l'objet du contentieux". Même son de cloche chez, M. H'med Belhocine chef de département à la direction de recouvrement Badr. Selon, M. Belhocine 3000 dossiers sinistrés sont recensés au niveau de la banque. Une situation due, à en croire ses dires, à la non compréhension de l'Ansej par ses différents protagonistes. Il estime que ces défaillances serviront de base pour un nouveau redéploiement et de nouvelles corrections dans le cadre de ce dispositif. Il faut savoir, enfin, que le Fonds de caution mutuelle de garantie Risques crédits jeunes promoteurs est une institution économique et financière qui se charge de garantir les crédits accordés par les banques et les établissements financiers aux micro-entreprises dans le cadre du dispositif de l'Ansej. Il repose sur le principe de la solidarité entre les emprunteurs et les prêteurs.