Les ventes mondiales du groupe Volkswagen sont restées dynamiques en juillet, enregistrant une hausse de 10,3% sur un an, grâce à l'Asie, l'Amérique du Nord et la Russie, tandis que l'Europe de l'Ouest est toujours en net déclin, selon des chiffres publiés cette semaine. Le premier constructeur européen a écoulé 734 600 voitures de ses marques Volkswagen, Audi ou encore Seat le mois dernier, des chiffres qui ne tiennent pas compte des ventes de camions de MAN et Scania, que le groupe VW contrôle aussi. Sur les 7 premiers mois de l'année, les ventes du groupe ont augmenté de 9,1% à 5,19 millions d'unités. "Globalement, nous avons bien commencé le deuxième semestre et nous avons pu augmenter nos ventes dans presque toutes les régions, surtout en Asie, Amérique du Nord et Russie" a déclaré Christian Klinger, le responsable des ventes du groupe cité dans un communiqué. En creux, il faut donc comprendre que ses ventes en Europe de l'Ouest (hors Allemagne) continuent de reculer. Sur les 7 premiers mois de l'année, elles ont baissé de 5,9% à 1,15 million de véhicules par rapport à la même période en 2011, selon le communiqué. "La situation reste très tendue en Europe de l'Ouest", a commenté M. Klinger. "Nos marques évoluent toutefois mieux que l'ensemble du marché dans ce contexte difficile", a-t-il toutefois assuré. En juillet, les ventes mondiales de son compatriote BMW ont augmenté de 5% mais reculé de 2,4% en Europe. Celles de Daimler ont reculé de 3,2% en juillet et même chuté de 10,2% en Europe. Chez Opel, qui ne publie pas ses chiffres de ventes mensuelles, la situation est tellement tendue que la filiale allemande de l'américain General Motors a décidé jeudi de recourir de nouveau à du chômage partiel pour plus de 9000 salariés en Allemagne.