Le président américain Barack Obama a mis l'Iran en garde contre l'acquisition de l'arme nucléaire. Le président américain Barack Obama a déclaré avant-hier, devant l'Assemblée générale de l'ONU que les Etats-Unis feraient "ce qu'ils doivent faire" pour empêcher l'Iran d'acquérir la bombe atomique. "Un Iran doté de l'arme nucléaire ferait peser des menaces sur l'existence d'Israël, sur la sécurité des pays du Golfe, et sur la stabilité de l'économie mondiale", a martelé le président américain Barack Obama. "L'Amérique veut résoudre ce dossier par la diplomatie et nous pensons qu'il y a encore le temps et l'espace nécessaires pour le faire. Mais ce temps est limité", a-t-il averti. La veille, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad avait prévenu que la république islamique était prête à se défendre contre Israël, ajoutant que "dans une perspective historique, ils (les Israéliens) constituent une perturbation minimale apparue récemment dans le paysage et qui est ensuite éliminée". Le temps n'est pas "illimité" pour résoudre la crise Le président américain Barack Obama a prévenu à la même occasion que "le temps n'était pas illimité" pour régler la question du programme nucléaire iranien par la négociation, assurant cependant assuré que "les Etats unis feraient ce qu'ils doivent pour empêcher l'Iran d'obtenir l'arme nucléaire". Le président américain a souligné que Téhéran n'a toujours pas réussi à démontrer que son programme nucléaire était pacifique et n'a pas rempli ses obligations vis-à-vis des Nations unies. Enfin, il a accusé le gouvernement iranien de soutenir la dictature en Syrie et "des groupes terroristes à l'étranger". Ban Ki-moon inquiet des menaces de guerre entre Etats Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a rejeté sur la même tribune de l'Assemblée générale les menaces d'opérations militaires proférées d'Etat à Etat. "Je rejette à la fois la rhétorique qui vise à délégitimer (autrui) et les menaces d'opérations militaires potentielles lancées par un Etat contre un autre. De telles attaques auraient des effets dévastateurs", a déclaré Ban Ki-moon."Les discours belliqueux retentissants de ces dernières semaines sont alarmants et doivent nous rappeler la nécessité de solutions pacifiques et du respect total de la Charte de l'ONU et du droit international", a-t-il poursuivi. Ban Ki-moon n'a pas spécifié les pays qu'il visait, mais les récentes déclarations de responsables iraniens, américains et israéliens laissent peu de doutes sur son intention.