Une rencontre concernant l'évaluation de la campagne de réhabilitation des espaces publics à Blida, a été organisée, dimanche dernier, par la commission opérationnelle de la wilaya chargée de cette opération en présence du wali, M. Mohamed Ouchene. Cette rencontre hebdomadaire, tenue au siège de la wilaya, a donné lieu à un exposé de tout ce qui a été entrepris au titre de cette campagne, notamment en matière d'éradication des points noirs, qui défiguraient le paysage urbain de plusieurs communes de la région, ainsi que l'assainissement de nombreux sites utilisés occupés par les vendeurs informels, dont ceux disséminés aux abords et entrées des routes nationales et de wilaya. Le wali a exprimé sa satisfaction quant a l'avancée réalisée par la campagne de nettoyage des cités, qui a ''permis l'enlèvement de quantités considérables d'ordures ménagères et solides'', a t-il signalé. Le wali a appelé à poursuivre cet effort d'hygiène en vue de rasséréner le citoyen quant à la détermination des pouvoirs publics d'améliorer son quotidien, a-t-il souligné. Le directeur du transport de Blida a été à ce propos instruit afin de procéder à l'assainissement des stations de transport de voyageurs, dont les amas d'ordures amoncelés a leurs abords, suscitent la désapprobation des citoyens, comme c'est le cas à la gare centrale Guessab de la ville de Blida notamment. Les chefs de daïra de la wilaya ont été, également, pressés d'accélérer la réalisation des niches à ordures conformément au modèle qu'ils ont récemment réceptionné. Les responsables présents à cette rencontre ont, par ailleurs, salué la bonne marche de l'opération d'éradication des vendeurs informels, surtout aux abords de la RN 1, a hauteur de la localité de Chiffa. Le chef de daïra de Mouzaia a particulièrement loué cette opération, qui a nécessité, selon lui, "un effort colossal de la part de la commune, la Gendarmerie nationale, les organismes publics et les citoyens, qui ont tous contribué, durant la nuit de samedi a dimanche derniers, à l'éradication de 70 vendeurs informels de fruits et légumes, dont seulement une vingtaine recensés comme résidant à Chiffa, ont été pris en charge et intégrés dans des marchés organisés". Tout le site ainsi libéré fut nettoyé, avant la pose de barrières afin de dissuader certains de revenir sur les lieux, a assuré ce responsable, qui souligne, également, que le trafic routier a été remarquablement fluidifié.