Le président français François Hollande a déclaré, hier, que le but d'une intervention internationale au Mali était "d'éradiquer le terrorisme" dans l'intérêt de ce pays, de l'Afrique et "de la stabilité du monde". Il s'agit de "casser un processus fondé sur le trafic de drogue, d'armes, d'êtres humains qui risque de déstabiliser l'ensemble de la région", a expliqué le chef de l'Etat. Il s'exprimait lors d'une conférence de presse commune avec le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, qu'il a reçu à l'Elysée pour discuter notamment du Mali et de la Syrie. "Le but, c'est d'éradiquer le terrorisme dans l'intérêt du Mali, dans l'intérêt de l'Afrique, dans l'intérêt de la stabilité du monde", a déclaré M. Hollande, souhaitant le vote d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU pour "mettre un terme à l'installation d'un groupe terroriste. Des milices islamistes se sont emparées du nord du Mali en profitant de la déstabilisation du pays à la suite du coup d'Etat qui a renversé le président de ce pays en mars dernier. Ban veut la libération des otages français Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a réclamé, hier, la libération immédiate des otages français retenus au Sahel. Je demande qu'ils soient immédiatement libérés, de même que tous les autres otages, a affirmé lors d'un point-presse conjoint Ban Ki-moon, en précisant partager les préoccupations de la France quant à la situation de ses ressortissants. Six Français sont retenus en otages au Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi): quatre collaborateurs du groupe nucléaire public Areva et de son sous-traitant Satom, enlevés au Niger le 16 septembre 2010, et deux hommes présentés comme des géologues, capturés au Mali dans la nuit du 24 novembre 2011.