L'accroissement des agglomérations péri-urbaines et l'intensité du trafic font que l'actuel réseau routier a atteint ses limites de saturation, notamment avec l'augmentation fulgurante du parc automobile. Face à cet état de fait, la réalisation des deuxième, troisième, et quatrième rocades autoroutières, qui partent respectivement de Zéralda à Boudouaou, de Tipasa à Bordj Menaiel et de Khemis Miliana à Bordj Bou Arréridj, est devenue une nécessité pour le département de M. Amar Ghoul ministre des Travaux publics. Alors que les deux premières sont déjà en chantier la quatrième rocade d'Alger laquelle s'étend sur près de 400 kilomètres et qui va de Khemis Miliana à Bordj Bou-Arréridj en passant par Médéa, le sud de Bouira et M'sila est prête à être lancée, autrement dit le projet commence à prendre forme, puisque l'Agence nationale des autoroutes (ANA) vient de choisir les bureaux d'études pour la réalisation des études préliminaires, d'avant projet-sommaire et d'avant-projet détaillé du futur contournement de la capitale. L'ANA a donc confié au groupement de bureaux d'études portugais Coba-Euroestudios les études de 170 kilomètres pour près de 14 millions d'euros et au français Scetauroute les 130 kilomètres restants pour près de 10 millions d'euros. Les deux bureaux d'études devront rendre les plans dans un délai de dix mois.La quatrième rocade d'Alger qui sera réalisée en autoroute de 2x2 voies est destinée à prendre en charge le trafic routier entre l'est et l'ouest du pays à l'horizon 2025. A noter que le ministère des Travaux publics prévoit le renouvellement des couches de surface des routes sur 12 000 kilomètres. Ce qui placera l'Algérie aux standards internationaux qui exigent cette action tous les 10 ans. Parallèlement, un programme de renforcement et de modernisation sur un linéaire de 12 500 kilomètres est lancé. Il est également programmé d'autres projets. L'enveloppe réservée au secteur dans le cadre du programme de soutien à la relance économique a atteint 1 300 milliards de dinars. Ce montant est appelé toutefois à augmenter pour atteindre 1 800 milliards de dinars pour réaliser tous ces projets et les grands axes structurants d'ici à 2010.