Dans la générale de la pièce théâtrale intitulée "La terre et le sang", une adaptation dramatique du roman de Mouloud Feraoun par Mohamed Zamèiche, il est mis en avant la terre ancestrale, les héritiers à naître ainsi que la vengeance tribale, du colonialisme et de ses violences. La trame tourne autour de ces sujets où les femmes se retrouvent à la fontaine puisant l'eau et les hommes au sein de la Tajmaât pour se réunir, discutant et jugeant les travers et les vertus des villageois d'Ighil-NZmane. Slimane désire venger Rabah son frère assassiné dans une mine en France. Pour laver l'honneur de sa famille, il accuse Amar, un cousin revenu de Métropole avec Marie son épouse après une longue émigration. Da Ramdane le beau-père, essaye d'empêcher cette vengeance parce qu'Amar et Slimane n'ont pas d'héritier et puis la terre familiale risque d'aller à d'autres personnes d'Ighil-NZmane. Ces derniers pour racheter ce lopin de terre encouragent Slimane à faire couler le sang. Cependant, Hammama l'épouse stérile de Hocine, a marié celui-ci avec Kamra une jeune cousine jolie et docile pour avoir un héritier et se l'approprier. Kemmouma et Smina de leur côté poussent leurs enfants, Amar et Chabha vers la consommation d'un adultère pour avoir aussi un héritier. Amar et Slimane s'entretuent alors dans un duel. Où l'on apprend plus tard dans cette tragédie que Marie l'épouse d'Amar n'est autre que la fille de Rabah et qu'elle porte enfin l'enfant tant espéré. Marie symbolise le sang de la tribu qui revient à la terre pour donner la vie. C'est la terre et le sang.