L'armée syrienne a repris, avant-hier, le contrôle du point de passage de Qouneitra, sur la ligne de cessez-le-feu avec Israël sur le plateau du Golan, tombé dans la matinée aux mains des rebelles, a-t-on appris de sources concordantes. L'armée syrienne a repris le contrôle du passage. Il y a des bruits d'explosions de temps à autre, mais beaucoup moins que dans la matinée, a annoncé une source de sécurité israélienne sous le couvert de l'anonymat. L'armée israélienne a transmis une plainte officielle à la FNUOD (Force de l'observation du désengagement sur le Golan), déployée pour faire respecter le cessez-le-feu, en raison de l'entrée de chars dans la zone démilitarisée près de Qouneitra.L'armée israélienne avait auparavant indiqué que le point de passage était tombé aux mains des rebelles et avait décrété le secteur zone militaire fermée. Ce point de passage est emprunté essentiellement par des habitants druzes de la partie du Golan occupée par Israël pour aller étudier, travailler ou se marier en Syrie. Dans la matinée, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), une organisation basée en Grande-Bretagne, avait fait état de violents combats entre forces régulières et rebelles à Qouneitra, et de la capture par ces derniers du point de passage à la frontière avec la partie occupée du Golan syrien.
Gaz sarin: Washington étudie les informations envoyées par Paris Les Etats-Unis étudient actuellement les informations envoyées par la France concernant la possible utilisation d'armes chimiques en Syrie, a déclaré une responsable américaine. “Je confirme que nous avons reçu les informations envoyées par les Français”, a assuré la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki, alors que le Quai d'Orsay a annoncé jeudi avoir transmis aux Etats-Unis toutes les informations dont il dispose sur le recours à du gaz sarin en Syrie. “Nous allons les analyser attentivement, comme nous le faisons pour toute information nous parvenant, et nous allons continuer à recommander que chaque pays envoie toutes les informations en sa possession y compris aux Nations unies pour leur enquête approfondie”, a-t-elle ajouté. L'Autriche va retirer ses soldats du plateau du Golan L'Autriche va retirer son contingent de Casques bleus présents sur le plateau du Golan face à l'extension du conflit syrien dans cette zone de contact entre Israël et la Syrie, a annoncé le gouvernement. Les événements de ce matin ont montré qu'il n'était plus justifié d'attendre plus longtemps, ont expliqué Werner Faymann, chancelier, et Michael Spindelegger, vice-chancelier et ministre des Affaires étrangères, dans un communiqué commun, faisant allusion aux troubles autour d'un point de passage sur la ligne de cessez-le-feu avec Israël sur le plateau du Golan. Le maintien de la mission n'est plus possible, ont-ils indiqué, ajoutant que la sécurité de nos soldates et soldats était prioritaire. Le ministre autrichien de la Défense, Gerald Klug, a annoncé que le retrait pourrait commencer le 11 juin et durer entre deux et quatre semaines. Le Canada, le Japon et la Croatie avaient retiré leurs soldats il y a quelques mois. La décision pour la suite de la mission relève de l'ONU, a expliqué le chef de la diplomatie autrichienne, précisant que le choix de l'Autriche n'était surprenant pour personne. L'Autriche, pays neutre membre de la zone euro, déploie sur le Golan (378) son plus important contingent de soldats à l'étranger, devant le Kosovo (357) et la Bosnie (314). Discussions pour les remplacer L'ONU a entamé des discussions pour remplacer au sein de la Fnuod (Force des Nations unies pour l'observation du désengagement sur le Golan) les soldats autrichiens que Vienne a décidé de retirer à la suite de combats sur le Golan. Ces combats entre l'armée et l'opposition syriennes, dans la zone de séparation entre Syrie et Isarël sur le Golan, ont fait deux blessés parmi les Casques bleus. Des responsables de l'ONU tiennent une réunion aujourd'hui avec les contributeurs de troupes, c'est-à-dire les pays qui fournissent régulièrement des soldats pour les opérations de maintien de la paix, a indiqué à la presse l'ambassadeur britannique Mark Lyall Grant. L'ONU est en contact avec Vienne pour examiner le calendrier du retrait autrichien et aussi avec d'autres pays contributeurs de troupes pour fournir des soldats en remplacement, a indiqué le porte-parole de l'ONU Martin Nesirky.