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Anarchie dans les stations de bus : Quand les transporteurs imposent leur diktat !
Publié dans Le Maghreb le 17 - 11 - 2013

Perdant un temps interminable à la station, les bus ne démarrent que s'ils sont bondés de passagers, ignorant totalement le minimum de confort de ces derniers. Aux protestataires, il sera répondu : "Celui qui n'est pas content n'a qu'à prendre un taxi ou le métro" ! Ainsi, il faut dire que l'ambiance qui règne dans les stations de bus urbaines et suburbaines illustre parfaitement l'anarchie dans laquelle vit le secteur des transports. Le comportement des chauffeurs et des receveurs, majoritairement des jeunes, est souvent à l'origine de graves accidents de la circulation dont le nombre ne cesse d'augmenter et avec lui celui des morts.
Station de bus de Kouba, il est huit heures et l'endroit grouille de monde. Les bus occupent l'espace qui leur est aménagé. Toutefois, on retrouve deux bus qui vont à destination de Ben Aknoun en train de se disputer. En effet, chacun veut démarrer avant l'autre.
Au milieu des cris de receveurs, une jeune femme arrive, son bébé dans les bras. Elle veut aller à Chevalley, mais le bus est déjà bondé. Elle décide alors d'attendre le suivant. Pendant ce temps, les passagers du premier bus cherchent le chauffeur pour démarrer.
Ce dernier est absent. Il fallait patienter plus d'un quart d'heure pour le voir venir de loin. Il démarre directement, faisant semblant de ne rien entendre des réclamations de ces voyageurs, pressés de fuir la pluie et le froid. La jeune femme attend toujours, tentant de calmer les pleurs de son enfant.
Le deuxième bus arrive finalement et elle monte difficilement, bousculée par d'autres voyageurs. Derrière eux, à proximité d'un abribus, des chauffeurs discutent entre eux du match barrage de l'Equipe Nationale Algérienne. Ne supportant plus de trop attendre, la jeune femme descend et prend un taxi, visiblement énervée par la réponse du receveur lui recommandant de s'acheter une voiture si elle veut éviter la misère du transport en commun. Une vieille femme n'échappe pas elle aussi, au diktat des bus. En effet, celle-ci ne pouvant pas monter dans le bus, se voit crier par un receveur. Celui-ci lui dit " ya yema (maman) fais vite, laisses nous aller ". La femme ne pouvant pas monter était obligée de redescendre pour attendre l'autre bus.
A la sortie de la station, un bus s'arrête carrément au milieu de la route pour glaner quelques dinars de plus, ignorant les klaxons des automobilistes qui sont arrivés derrière lui. Son entêtement provoque un embouteillage, et un bruit sans fin à cause des klaxons, pourtant on est juste à côté de l'hôpital de la commune.
A l'arrivée à Chevalley, le receveur d'un autocar, à destination de la Place des Martyrs, nous a intrigués. En effet, celui-ci abandonne sa caisse et le paquet de tickets à son collègue. "Je sais que tu es en congé, mais remplace-moi seulement cette fois-ci", le supplie-t-il. Le jeune receveur était accroché en fait par une discussion "intéressante " avec une jolie jeune fille, qu'il ne voulait pas laisser partir avant d'obtenir son numéro de téléphone.
Il faut noter, par ailleurs, les multiples bagarres entre les chauffeurs des bus.
En effet, il ne se passe pas une minute sans entendre un cri. " T'es resté trop longtemps, il faut laisser la place aux autres bus ", cria un conducteur de car.
La même situation est vécue au niveau des autres stations de la capitale où les chauffeurs et les receveurs appliquent leurs propres lois, au vu et au su des autorités concernées.
Notons que la plupart des chauffeurs conduisent de manière dangereuse, on assiste quotidiennement à des scènes de conduite dangereuse de la part des chauffeurs de minibus.
Ces derniers, par entêtement, n'hésitent pas en fait à mettre la vie de leurs passagers en péril. En attendant la professionnalisation du métier de chauffeur de bus et/ou de taxi, la mise en place d'une véritable politique des transports, le citoyen voyage la peur au ventre de ne pas arriver à destination, sain et sauf.


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