La confirmation officielle de la candidature du président Abdelaziz Bouteflika pour un quatrième mandat sied parfaitement aux attentes d'une très grande majorité des Algériens. Elle répond aussi à ces Algériens de l'Algérie profonde qui, lors des visites de travail et d'inspection effectuées par le Premier ministre à l'intérieur du pays, ont lancé des appels au chef de l'Etat de ne pas les laisser et à se représenter pour un nouveau mandat. L'acceptation de se représenter pour un autre quinquennat, Bouteflika ne l'a certainement pas voulu. Tout indique qu'elle lui a été imposée par le peuple lui-même, attaché à la paix, la sécurité et à la continuité. Au cours des périples de travail du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, n'a-t-on pas entendu les citoyens de tout bord clamés haut et fort: "Avec Bouteflika le pays est à l'abri". En décidant de prendre part à la course à la présidentielle, le président Bouteflika prouve, une fois de plus, qu'il demeure toujours à l'écoute du peuple. Il a fait montre d'une sagesse grandiose en inscrivant sa décision dans le vouloir du peuple tout en lui faisant savoir que ces appels ont été pris en considération. Cette candidature annoncée dimanche répond à une logique et met fin au refrain ressassé sous une forme méthodiquement quasi quotidienne, que le pays est à l'"abandon". Une haine particulière visant à barbouiller l'esprit et la conscience du citoyen. N'ont-ils pas fait courir le bruit et la fausse information qu'il y a le feu sur la colline de l'Etat. Cette haine, venant de resquilleurs fanatisés et modulés, s'est avérée au fil de leurs méfaits inadmissible pour le peuple, surtout qu'elle s'est développée à travers des théories folles importées et dangereuses pour la Nation. Ces gourous de la politique ont le droit de s'opposer au président Abdelaziz Bouteflika, de critiquer son programme politique dans un débat d'idées saines, mais ils n'ont pas le droit de dire non à sa candidature que lui permet la loi fondamentale du pays, ni de l'insulter lui et sa famille, ni de recourir à des vindictes contre les institutions constitutionnelles. Les mandats successifs du président Abdelaziz Bouteflika, ici et là, sont qualifiés d'échecs et de désespoir, sujets repris par les médias occidentaux, notamment français mais aussi marocains. Il est à se demander d'où vient cette haine avec laquelle ces gourous s'attaquent à leur pays et donnent la matière fausse aux ennemis. Au nom semble-t-il de la liberté d'expression, de la défense du citoyen et du peuple? Mais ces fanatiques modulés, détracteurs du programme du président Abdelaziz Bouteflika, qui leur a donné le "droit" de parler au nom du peuple? Et pensent-ils se soucier de l'Algérie et de son peuple plus que Bouteflika lui-même ? Au regard de cette hostilité qui, dans son fond, sert d'autres desseins, le peuple sait où se trouvent ses vrais défenseurs et ses propres intérêts et continue à s'accrocher aux faits et à la vérité historique du pays depuis 1999.