Le peuple algérien vient de décider d'écrire un nouveau chapitre dans son histoire post- tragédie nationale et a fait le choix qui lui convient à travers la réélection du président Abdelaziz Bouteflika. Une marque d'attachement à la consolidation de la stabilité sociale, économique et politique en s'exprimant démocratiquement par la voie des urnes. En dépit des palabres politiciennes qui se sont fait jour au lendemain du scrutin présidentiel de jeudi dernier, c'est peut-être une nouvelle ère qui commence pour le peuple algérien qui aspire à maintenir ce rythme, la voie et les facteurs de la croissance, le développement, la paix et la sécurité. Le processus est bel et bien maintenu pour être engagé dans le chemin du parachèvement de l'Etat de droit qui interviendrait au titre de la prochaine révision de la Constitution. Dans le même sillage et en référence au nouveau programme politique du président de la République, de vastes chantiers attendent le futur gouvernement, entre autres la relance de l'économie, la restauration de la confiance dans l'Etat et ses institutions, le volet sécuritaire, la lutte contre la corruption et la poursuite du processus de la réconciliation nationale Dans ce contexte, il est à relever que la consolidation des acquis dans la perspective de nouveaux horizons prime à travers l'enracinement de la démocratie, la promotion de la démocratie participative et la décentralisation, la stabilité, la consolidation et l'élargissement de la bonne gouvernance, la garantie d'un service public performant, la lutte efficace contre la corruption etc. Un véritable redressement démocratique, politique, social et économique que devra concrétiser la nouvelle équipe gouvernementale en vue de l'édification d'un Etat fort, avec des institutions crédibles. Dans cet esprit, le président Abdelaziz Bouteflika, à travers son programme (2014-2019), a tout de même rappeler qu'il ne faut pas oublier que l'Etat algérien avait la peine à préserver son autonomie de décision et les acquis sociaux du peuple, après qu'un état de quasi cessation de paiement l'eut été placé des années durant face aux sévères contraintes d'institutions monétaires et financières extérieures. "Il faut se souvenir aussi de l'isolement et l'embargo non déclaré que subissait notre pays, pendant que des milieux hostiles s'évertuaient à jeter le discrédit sur le peuple algérien, son Etat, son Armée nationale populaire, ses autres corps de sécurité et toutes les forces vives de notre Nation". Ces lourdes hypothèques qui obscurcissaient l'horizon de la Nation sont désormais du domaine du passé, grâce aux réalisations phares enregistrées et qui ont replacé l'Algérie sur une trajectoire assurée de paix et sécurité, de stabilité, de développement et de progrès.