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Cours de soutien scolaire : Quand l'enseignement devient un "business"
Publié dans Le Maghreb le 08 - 09 - 2014

Au premier jour de la rentrée scolaire, certains enseignants commencent à faire du marketing. Vous vous dites certainement quel genre de commerce pourrait bien faire un professeur d'école pour qu'il fasse du marketing ?

Et bien la réponse est simple, les cours de soutien, cette pratique apporte beaucoup d'argent à ces derniers et leur permet de s'enrichir. Certes les salaires des enseignants ne sont pas en harmonie avec la cherté de la vie, toutefois, ce n'est pas une raison pour ne pas respecter la vocation sainte de l'enseignement. Bus, murs, poteaux d'électricité, magasins, entreprises…. où on va on retrouve des publicités collées. En dépit que ce soit le premier jour de l'école, les enseignants misent déjà sur l'échec de leurs élèves ! Ces heures supplémentaires ne se répercuteront pas sur le rendement des enseignants ? Une chose est sûre travailler huit heures par jour c'est très fatigant, alors si on y rajoute les heures supplémentaires ça devient juste inconcevable. Quant aux parents d'élèves ils n'en peuvent plus. Année après année, ils doivent débourser de coquettes sommes pour alléger leur angoisse devant l'avenir scolaire de leurs progénitures. Inconscients des méfaits que pourraient causer ces heures supplémentaires.
Déjà que le programme est chargé, ces cours viennent juste leur moisir la vie. A notre époque, on réussissait sans ces cours, et encore moins l'aide des parents. Qu'est-ce qui a pu bien changer dans l'école algérienne ? Les cours supplémentaires sont certes parmi l'armada d'outils mise à la disposition de l'élève pour mieux réussir dans ses études, mais c'est aussi fatigant, pour eux. Hélas, ils n'ont aucun répit, ni le temps de jouer.
Il est à noter, par ailleurs, que les cours de soutien ont remplacé les séances de rattrapage longtemps décriées pour leurs contraintes et inefficacité.
En renfort de cette forme de soutien, l'institution scolaire offre d'autres opportunités : du soutien chaque mardi après-midi et pendant la première semaine des vacances d'hiver et de printemps sans oublier l'ouverture des établissements scolaires après les heures de travail pour les élèves. Dans un autre sillage, des parents emploient directement des personnes à domicile pour aider leurs enfants. Les tarifs sont exorbitants et peuvent atteindre les 5000 DA par heure. On se demande comment s'en sortent les petites bourses, surtout que certains parents ont 5 enfants. Ces derniers vont tout simplement affronter l'échec vu que la qualité de l'enseignement étatique reste à désirer. Les élèves qui ont recours à des organismes privés prennent en moyenne une heure à une heure et demie par semaine (40 heures de cours privés par an environ), ce qui représente 60 000 dinars par an, ce chiffre est compté par rapport à 1 500 DA la séance, ce qui est loin d'être le cas. Ce ne sont pas forcément les mauvais élèves qui prennent des cours privés.
Ce sont surtout des lycéens qui veulent intégrer une filière particulière et avoir de bonne moyenne au bac. Plusieurs éléments d'explication.
Les parents qui ont de longues journées de travail (et donc qui sont absents du domicile) payent plus de cours privés que les autres. Autre raison, la défiance envers "la capacité du système scolaire à faire réussir leurs enfants.
Il y a une question de fond qui mérite d'être posée, celle de la qualité du service rendu par les cours particuliers: "Bien que l'amélioration des résultats soit difficilement mesurable étant donné que l'aide parentale n'est jamais complètement absente, les cours particuliers semblent avoir un effet sur la confiance en soi. Reste la catégorie faible de la société qui ne peut se payer un tel luxe, et qui est donc confrontée à l'échec, sauf si l'enfant est un prodige.


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