Le mois de février de cette année a été marqué par l'abondance de pluies. Il a ainsi permis aux barrages d'augmenter leur taux de remplissage pour enregistrer un nouveau record jamais atteint auparavant. Les apports enregistrés à travers le territoire national durant ce mois ont dépassé les deux milliards de m3. Cette aisance a porté le volume mobilisé dans les barrages à 5 803 millions de m3, soit un taux de remplissage global de 84,75%, représentant une exception pour des barrages à régularisation interannuelle", a indiqué un communiqué du ministère des Ressources en eau. Cette abondance a ainsi permis "aux barrages de rehausser leur taux de remplissage pour enregistrer un nouveau record jamais atteint auparavant", note le communiqué soulignant que les apports enregistrés à travers le territoire national durant ce mois ont dépassé les deux (2) milliards de m3. Pour la même période de l'année 2014, la réserve nationale était de 5.096 millions de m3, c'est-à-dire un taux de remplissage de 74,43 %, alors qu'il était plus élevé en 2013 avec un taux de 77%. Le volume de pluviométrie enregistré en ce mois de février "permet ainsi de qualifier cette année hydrologique d'exceptionnelle, ce qui va générer une situation nationale hydrique confortable", a-t-on ajouté. En outre, les eaux souterraines vont aussi bénéficier de cette bonne pluviométrie qui va participer "certainement à la réalimentation des nappes phréatiques". Par régions, les barrages de l'Ouest du pays ont enregistré le niveau le plus élevé avec un taux de remplissage de 91%, selon le ministère. Il a précisé, à ce titre, que les 17 barrages de la région du Chéliff disposent de réserves en eau atteignant 1.359 millions de m3 avec un taux de remplissage de 79%. Dans la région du Centre qui dispose de 12 barrages, les réserves en eau sont passées à 1.277 millions de m3 pour un taux de remplissage de 82%, alors qu'à l'Est du pays, qui compte 23 barrages en exploitation, elles ont atteint 2.246 millions de m3, représentant un taux de remplissage d'environ 88%. "A la faveur de ces dernières pluies, 23 barrages déversent, alors que 21 autres affichent un taux de remplissage dépassant 80%", a encore indiqué le ministère. Pour ce qui est du barrage de Koudiat Medouar (Batna), il demeure le seul à ne pas jouir de ces averses, relève le bilan du ministère, précisant toutefois qu'avec les 60.000 M3 d'eau que reçoit ce barrage quotidiennement à partir du barrage de Béni Haroun via la ligne d'urgence, l'alimentation en eau potable des populations du couloir Batna-Khenchela est sécurisée en attendant la mise en service prochaine de la dernière tranche du projet de transfert de Béni Haroun.