Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, semble s'en tenir à une nouvelle feuille de route en ce qui concerne l'importance des responsabilités et la répartition des tâches entre l'Etat, les collectivités locales et l'ensemble de la société dans la gestion des étapes du développement, et, par conséquent la mise en œuvre du programme politique du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika pour leur donner toutes les chances de succès. A travers cette démarche, l'Etat tient à assumer ses fonctions d'orientation, d'organisation, de régulation, de coordination et de contrôle entre les différents acteurs, ainsi que des fonctions d'incitation à l'emploi et à l'investissement. Pour cela, le ministre de l'Intérieur, à l'issue de ses récentes réunions avec les cadres de son département a exigé d'eux la mise en œuvre du cadre juridique et administratif nécessaire à la garantie d'une bonne administration, en vue d'améliorer les prestations du service public et de définir au niveau des collectivités locales une politique financière et de développement à la mesure des ambitions et des objectifs du programme présidentiel, c'est-à-dire de veiller à une redistribution équitable des richesses nationales par la réalisation des infrastructures nécessaires et des prestations sociales de tous ordres, au profit, surtout des catégories sociales démunies ou marginalisées. Ainsi, pour M. Bedoui, les collectivités locales et les instances territoriales se doivent de contribuer plus efficacement au développement socioéconomique et culturel. A cet égard, il a insisté dans ses directives à ce que les wilayas et les communes œuvrent davantage en vue de consolider la démocratie participative et représentative, renforcer la décentralisation et élargir le processus de déconcentration administrative et en même temps à jouer un rôle plus efficace dans la dynamisation du développement, l'utilisation pertinente des ressources humaines, des potentialités et des richesses dans des projets rentables et engendrant le plus d'impacts positifs sur la vie locale. En un mot, elles doivent, selon M. Bedoui, " promouvoir un esprit d'initiative qui prenne en charge les attentes prioritaires des citoyens ". Pour avoir côtoyer, pendant quelques années, M. Noureddine Bedoui dans ses fonctions de wali de Bordj-Bou-Arreridj et de Sétif, il a toujours fait du développement local un instrument intégrant les objectifs de la stratégie définie par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, c'est-à-dire substituer aux méthodes approximatives et conjoncturelles une méthode plus rationnelle à même d'aider à renforcer la cohésion sociale, le tissu productif dans le monde rural et à diversifier et améliorer les sources de revenus pour aider les populations rurales, en particulier les jeunes, à sortir de la dépendance et de leur marginalisation, et ce à travers une administration efficace. Cet esprit, qui anime toujours M. Bedoui, traduit sa nouvelle vision en tant que ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. Il a déjà pour cible les lourdeurs de procédures qui sont l'un des plus grands maux qui entravent le développement local, à travers leur complexité, des réflexes devenus routiniers au fil du temps, les confusions dans les prérogatives, les difficultés à communiquer avec les citoyens et leur environnement d'une manière générale et à être à l' écoute des usagers du service public. A travers ces directives aux responsables locaux, le ministre de l'Intérieur a conscience que tout ceci s'est traduit finalement par une indifférence à l'égard des intérêts des citoyens, et, par voie de conséquence, par un blocage du développement local dans certaines régions. D'une manière générale, il s'agit pour la nouvelle feuille de route établie par M. Bedoui, d'améliorer les situations locales dans tous les domaines de la vie économique et sociale, et d'apporter des réponses concrètes aux problèmes réels qui se posent au plus grand nombre de citoyens. Il a rappelé dans ce contexte, que durant ces dernières années, et notamment, depuis le lancement en 2000 du programme d'urgence par le président de la République, l'Etat n'a pas lésiné sur les moyens à mettre en œuvre pour concrétiser dans les faits sa politique de développement, dont les résultats positifs sont largement perceptibles aujourd'hui. Le ministre de l'Intérieur a souligné, lors de ses différentes déclarations, qu'à travers cette politique de développement durable, l'objectif était d'appuyer une stratégie économique et sociale de proximité en vue d'une amélioration des conditions de vie des populations, et de faire des collectivités locales un " espace générateur " de sa propre dynamique de développement.