Il est évident que les prix des fruits et légumes sont déterminés par la règle de l'offre et de la demande, et non par le ministère du Commerce. Et ce qui frappe le plus cette année, surtout après une semaine, la première et la plus importante du mois de ramadhan, on remarque que les prix ont d'abord été stables avant de commencer à diminuer. Et cette diminution s'explique justement par le fait de l'abondance des produits. Encore faut-il aussi noter l'absence de pénurie par rapport aux cinq derniers ramadhan à titre d'exemple. Durant le huitième jour du mois de ramadhan le marché s'est caractérisé par une offre satisfaisante et une stabilité des prix. La tomate coûte 40 DA au marché d'Ain Benian. La courgette est passée entre 40 et 45 DA. L'oignon et la pomme de terre semblent suivre la même courbe en affichant des prix allant de 40 à 50 DA. Les navets sont vendus entre 50 et 60 DA alors que le poivron et les haricots ont gardé leur prix initial de 100 DA. La viande ovine locale est à 1300 le kg, celle bovine locale 1000 DA. Quant au poulet il est toujours stable entre 300 et 310 DA. D'ailleurs dans le bilan quotidien établi par le ministère du Commerce pour la journée de jeudi dernier, par exemple, il indique que durant ce 8ème jour du mois de ramadhan 2015, le marché des produits d'épicerie s'est caractérisé par une offre satisfaisante et une stabilité des prix sur l'ensemble du territoire national. Compte tenu d'une offre large et variée, le marché des légumes frais a été approvisionné normalement. Concernant les prix, il a été enregistré des baisses de 4% pour l'haricot vert, de 3% pour la carotte, de 2% pour l'oignon, la pomme de terre et l'ail local et de 1% pour le piment; alors que des hausses de 2% ont touché la tomate fraiche, la courgette et la betterave . quant à la salade et l'ail d'importation, ils ont gardé une stabilité des prix. Par ailleurs, relève toujours le ministère du Commerce, aucune tension en matière d'approvisionnement n'a été enregistrée pour les fruits frais dont l'offre est restée régulière. Concernant les prix, il a été enregistré des hausses de 2% pour les pêches et de 1% pour les pommes locales. Il y a eu une stabilité des prix pour les dattes, les pommes d'importation, les bananes et les abricots. Quant aux viandes (rouges et blanches) et œufs et comparativement à la journée précédente, ce marché est resté stable en matière des prix et d'approvisionnement sur l'ensemble du territoire national. Les citoyens ont commencé donc à se familiariser avec des prix plus ou moins abordables comparativement aux années précédentes durant ce mois sacré de ramadhan. D'ailleurs cela se remarque bien puisqu'on ne voit que rarement des files d'attente pour un quelconque produit. Les Algériens ont donc changé d'habitude en évitant d'acheter en gros puisqu'ils achètent désormais en fonction de leurs besoins quotidiens uniquement dans la mesure où il y a bien constat d'abondance de produits. Pourvu que ça dure et que ça baisse encore…