Le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Libye Bernardino Leon a annoncé vendredi à Alger que le dialogue interlibyen pourrait reprendre la semaine prochaine, sans préciser ni le lieu ni la date. "La semaine prochaine, il serait possible de reprendre le dialogue interlibyen", a déclaré M. Leon dans un point de presse, à l'issue d'une rencontre avec une délégation du Congrès général national (CGN, Parlement libyen siégeant à Tripoli). Il a souligné que la Mission d'appui des Nations unies pour la Libye (Manul) "veut un accord qui inclut toutes les parties, sans exclure aucune". M. Leon a souligné par ailleurs que les consultations qu'il a menées avec le CGN étaient "très importantes". "Ces consultations ont pour objet de convaincre ceux qui ne sont pas d'accord avec le processus de sortie de crise", a-t-il ajouté. M. Leon a précisé qu'"il a exploré beaucoup de questions politiques et sécuritaires avec les représentant du CGN". M. Léon a remercié, par ailleurs, l'Algérie pour avoir abrité cette rencontre et le ministre italien des Affaires étrangères d'y avoir pris part, indiquant que "l'Algérie et l'Italie, deux pays voisins de la Libye, ont un rôle fondamental dans la quête d'une sortie politique à la crise en Libye". ''Le dialogue (interlibyen) se poursuit, et on va voir comment on peut dépasser les divergences'' entre les parties libyennes, a déclaré M. Leon à la fin des consultations, entamées à Alger. Ces consultations portaient selon un communiqué de la Mission d'Appui des Nations Unies en Libye (MANUL) rendu public jeudi sur son site, sur ''les moyens de renforcer et de faire avancer le processus de dialogue (interlibyen)''.
M. Messahel : " il reste encore des pas à faire " Cette rencontre, qui a été entamée jeudi soir, s'est déroulée en présence de Abdelkader Messahel, et africaines et de la Coopération internationale et le ministre italien des affaires étrangères Paolo Gentiloni. Par ailleurs, le chef de la Mission d'appui des Nations unies pour la Libye a, annoncé que le dialogue interlibyen pourrait reprendre la semaine prochaine, sans préciser ni le lieu ni la date. "La semaine prochaine, il serait possible de reprendre le dialogue interlibyen", a-t-il déclaré, soulignant que sa médiation "veut un accord qui inclut toutes les parties, sans exclure aucune". M. Leon a souligné par ailleurs que les consultations qu'il a menées avec le CGN étaient "très importantes". "Ces consultations ont pour objet de convaincre ceux qui ne sont pas d'accord avec le processus de sortie de crise", a-t-il ajouté, précisant qu'"il a exploré beaucoup de questions politiques et sécuritaires avec les représentants du CGN". M. Léon a remercié l'Algérie pour avoir abrité cette rencontre et le ministre italien des Affaires étrangère d'y avoir pris part, indiquant que "l'Algérie et l'Italie, deux pays voisins de la Libye, ont un rôle fondamental dans la quête d'une sortie politique à la crise en Libye". M. Leon a rappelé que la situation en Libye est de plus en plus inquiétante, notamment avec la poussée croissante des groupes terroristes, dont l'organisation autoproclamé "Etat islamique" (EI/Daech). Pour sa part, Abdelkader Messahel a indiqué dans une déclaration à la presse qu'il "reste encore des pas à faire" dans le cadre du processus de dialogue interlibyen pour empêcher la Libye de tomber dans "la spirale de l'inconnu". "Le quatrième projet d'accord est un pas positif, mais il reste de prochains pas à faire" pour mener à terme le dialogue inclusif interlibyen, a-t-il soutenu, soulignant qu'"il faut que la stabilité revienne dans ce pays voisin". Après avoir mentionné que la Libye risque de tomber dans une "spirale de l'inconnu, notamment avec le terrorisme" qui prend de l'ampleur ces derniers temps, M. Messahel a appelé les Libyens à faire plus d'efforts pour dépasser la crise dans leur pays, affirmant que "le plus grand effort sera fait par les Libyens eux-mêmes". Il a toutefois renouvelé la confiance de l'Algérie dans les parties libyennes et la médiation internationale de trouver un consensus et de résoudre la crise par les voies pacifiques.
Gentiloni : " la poursuite du dialogue est la conclusion la plus importante " De son côté, le ministre italien des Affaires étrangères Paolo Gentiloni a déclaré dans le même point de presse que la poursuite du processus du dialogue interlibyen "est la conclusion la plus importante" des discussions menées par M. Leon avec une délégation du CGN. "Je pense que les consultations ont été très utiles (...). L'ONU envoie un message très fort", a indiqué M. Gentiloni, soulignant que la poursuite du dialogue inclusif interlibyen "est une conclusion très importante, d'autant qu'il (le dialogue) sera élargi". Le chef de la diplomatie italienne a remercié M. Leon pour les efforts de médiation qu'il menait depuis des mois. Il a également remercié l'Algérie pour son rôle fondamental dans la résolution de la crise libyenne, mais aussi pour la solide coopération qui unie les deux pays. Le ministre italien des affaires étrangères Paolo Gentiloni a déclaré que la poursuite du processus du dialogue interlibyen "est la conclusion la plus importante" des discussions menées par le Représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Libye Bernardino Leon avec une délégation du Congrès général national (CGN). "Je pense que les consultations ont été très utiles (...). L'ONU envoie un message très fort", a indiqué M. Gentiloni dans un point de presse, à l'issue de la rencontre entre M. Leon avec un délégation du CGN (Parlement Libyen). "Le processus de dialogue inclusif interlibyen va se poursuivre, c'est une conclusion très importante, d'autant qu'il sera élargi", a-t-il souligné, rappelant que "cela est le fruit de 20 jours d'activité diplomatique" de M.Leon, du chef de la Mission d'appui des Nations unies pour la Libye (Manul). Le chef de la diplomatie italienne a remercié M. Leon pour les efforts de médiation qu'il menait depuis des mois. Il a également remercié l'Algérie pour son rôle fondamental dans la résolution de la crise libyenne, mais aussi pour la solide coopération qui unit les deux pays. Un round de discussions mené par Bernardino Leon avec une délégation du CGN pour faire avancer le dialogue interlibyen s'est terminé vendredi à Alger. Ces consultations portent en particulier sur ''les moyens de renforcer et de faire avancer le processus de dialogue (interlibyen). Cette rencontre, qui a été entamée jeudi soir, s'est déroulée de M. Abdelkader Messahel et du ministre italien des affaires étrangères Paolo Gentiloni.