Le directeur général de la Caisse nationale des assurances sociales des travailleurs salariés, le Dr. Tidjani Hassan Haddam, a indiqué, hier, que dans le cadre de la protection sociale figurant dans la politique de l'Etat, les jeunes qui travaillent dans l'informel peuvent ben profiter de la couverture sociale auprès de son organisme. Invité de la Rédaction du Forum de la chaine 1 de la Radio nationale, le Directeur général de la Cnas précise que cette décision au profit des jeunes a été prise pour qu'il puisse profiter de la sécurité sociale. Il explique d'autre part que " les jeunes qui travaillent dans l'informel, en vendant par exemple des pommes de terre ou des cigarettes peuvent bien profiter de cette couverture sociale en cotisant en application de l'affiliation volontaire consistant à payer 12% du SMIG, soit, 2160 DA. Ainsi ils pourront bénéficier de la sécurité sociale pour les maladies, avec leur ayant droits et ce, pour une durée de 3 ans. Mais, le DG de la Cnas, le Dr Tidjani Hassan Haddam avertit qu' "après trois années, ses jeunes doivent obligatoirement entrer dans le formel, soit en se faisant recruté soit en se faisant établir un registre de commerce. ". Le premier responsable de la Caisse national des assurances sociales indique que c'est la une mesure incitative et une décision exceptionnelle qu'on ne trouve pas dans d'autres pays. Et pour ce faire, ajoute t-il, il suffit à ces jeunes de se présenter à un centre de la sécurité sociale avec simplement la carte d'identité nationale et un extrait de naissance. Par la suite, les responsables concernés à la CNAS procèdent pratiquement à la vérification de la situation du jeune pour lui permettre d'effectuer ses cotisations sociales. Le DG de la CNAS saisit d'ailleurs l'occasion pour faire appel aux employeurs de recouvrir leurs cotisations sociale bénéficiant du système de recouvrement initié par l'Etat pour ce faire et qui présente beaucoup d'avantage. Le paiement des cotisations et des recouvrements rentrent dans le cadre de la pérennité du système de la sécurité sociale. Le citoyen, dira t-il, doit s'affilier pour bénéficier des avantages de la sécurité sociale car il est dans le cur de ce syst ème. Dois-je dire d'ex que la CNAS est faite par et pour eux. D'ailleurs le DG de la CNAS, prédise que " la santé financière de la CNAS est très bonne dans la mesure où nous enregistrons 99% de cotisations de nos affiliés. Seulement, il faut bien veiller à l'équilibre avec des cotisations régulières. Sinon, on pourrait facilement tomber dans le déséquilibre. Invitant les employeurs à verser les cotisations de leurs salariés pour bénéficier des avantages de la LFC, le DG de la CNAS, invite les travailleurs à le faire eux-mêmes si leur employeur ne le fait pas. Il suffit de se présenter, dira t-il, à l'inspection du travail pour les informer de sa situation et la commission mixte CNAS-inspection du travail procède à la vérification et au contrôle de l'organisme considéré pour régler la situation de ce citoyen travailleur non déclaré par son employeur. De plus, le premier responsable de la CNAS incite à profiter du dispositif d'encouragement de la LFC qui permettra la création d'emploi et pour combattre le chômage. Il précise en outre que la part patronale pour la sécurité sociale pour un travailleur est de l'ordre de 25% mais elle est actuellement de 15% au Nord et 5% au Sud et dans les hautes Plateaux. D'autre part et à une question relative à la prise en charge des assurés sociaux à l'étranger, le DG de la CNAS répond que la CNAS peut le faire et peut ne pas le faire et d'expliquer qu'il y a une commission médicale dirigée par un éminent professeur qui est chargée d'étudier les dossiers. Par ailleurs, et pour rester dans les mesures prises par l'Etat pour garantir la couverture sociale, le DG de la CNAS indique qu'il y a une convention avec les médecins traitant qui font partie de la prise en charge des assurées sociaux en matière de remboursement. Il y a une avancée considérable dans le cas des remboursements pour les maladies chroniques, les radios, échographies, fibro etc. qui rentrent dans le cadre de cette convention. Concernant le cas de la prise en charge des malades cancéreux, le DG de la CNAS, le Dr. Tidjani Hassan Haddam, déclare qu'elle est bien prise en charge par 'Etat par le biais de ce qu'on appel le " forfait hôpital ". L'Etat a mis 65 milliards de dinars au profit des hôpitaux à travers le territoire national pour prendre en charge les assurées sociaux de ce type. Cela se fait en 2015 et c'est la même somme qui sera également assurée pour l'année 2016. Concernant la généralisation de la carte Chiffa, elle marche très bien mais, il y a effectivement certains problèmes dans le cas d'actualisation de cette carte qui ne dépendent pas de la CNAS mais d'internet, de certains pharmaciens et d'autres causes aussi. Des moyens modernes sont utilisés pour l'assurance de la carte Chiffa à distance dans n'importe quel point le plus reculé du fin fond de notre pays. Pour que le citoyen puisse voir sa carte Chiffa renouvelée, il faut que le pharmacien soit conventionné. Il doit aussi donc avoir internet, une obligation, pour les services de la CNAS lui installent l'application qui lui permettra d'accéder à sa base de données. Et le DG de la CNAS saisit donc l'occasion pour inviter les pharmaciens qui n'ont pas encore d'application de le faire en se présentant simplement aux services de la CNAS concernés.