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“la prochaine récolte céréalière dépassera les 40 millions de quintaux” Amara Sabah, directeur de la régulation et du développement des productions agricoles au ministère de l'Agriculture et du Développement rural
La pluviosité au cours des mois de novembre et décembre a été favorable au lancement de la campagne labours-semailles. Un bon début de campagne avec des pluviométries intéressantes allant de 350 à 500 millimètres dans le littoral, et dans les Hauts-Plateaux entre 250 et 350 millimètres, cela a permis d'ensemencer les céréales dans les meilleures conditions possibles. Pour cette saison agricole, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, a pris certaines mesures au niveau des zones potentielles et intermédiaires, notamment un prêt pour le financement des intrants au profit des agriculteurs. Il consiste à permettre aux agriculteurs d'accéder aux engrais, aux semences et aux pesticides. Les remboursements se feront au terme de la campagne. Ce soutien aux agriculteurs est multiforme, souligne M. Amara Sabah, directeur de la régulation et du développement des productions au ministère de l'Agriculture. Il touche au domaine technique au niveau des agences locales de vulgarisation et des coopératives des céréales. Un dispositif qui apporte un appui technique et un encadrement de proximité aux exploitations agricoles pour leur permettre de maîtriser les techniques de production. Il y a aussi le second type de soutien à l'investissement à travers l'acquisition des moyens de travail (tracteurs, moissonneuses-batteuses, etc.). Le troisième soutien concerne les prix au moment de la récolte. Il profite à tous les agriculteurs qui réunissent les conditions d'éligibilité et qui sont très simples et accessibles à tous. L'enveloppe destinée à ce soutien est de 2,5 milliards de dinars de soutien à la céréaliculture. Il indique qu'en ce qui concerne les céréales, la production a été stabilisée ces dernières années autour de 3 millions d'hectares, et ce, pour éviter de dégrader le sol. Evoquant le classement actuel de l'Algérie comme étant l'un des pays importateurs de blé, M. Amara dira que c'est un classement conjoncturel. "Il suffit de signer quelques contrats pour passer en tête, mais lorsque nous faisons le bilan au terme de l'année on sera 7 ou 8e importateur de blé dur et pour le blé tendre on est bien derrière". Il espère que la prochaine récolte céréalière dépassera les 40 millions de quintaux.