La baisse des cours pétroliers sur le marché mondial depuis juin 2014 a précipité un enchaînement d'événements et créé une situation dans laquelle les pays producteurs d'or noir sont contraints à la recherche d'un ordre plus équilibré de leur développement national. Toute démarche digne de ce nom et visant de vastes perspectives de sortie de cette crise fera toujours son maximum afin de produire ses propres racines. Non seulement, cela montrerait le chemin à la valorisation de la richesse naturelle en la matière mais aussi cela générerait des alternatives synonymes d'indépendance et de pérennité de développement. Partout dans le monde, ces pistes pour contrecarrer la crise économique mondiale sont très prises au sérieux, on n'hésite pas à adapter les moyens et les outils qui marchent avec les spécificités propres à chaque pays notamment quand le secteur public et privé réagit positivement au concept présent. Deux secteurs qui font partie des channes dynamiques et incontournables à maîtriser ces situations imprévues et qui d'ailleurs se font une place dans le paysage économique opposé à la crue de la mondialisation et à ses conséquences dévoratrices des économies faibles.En Algérie, de vastes perspectives sont ouvertes par le discours officiel dans le but de prouver les capacités désormais avérées de sortie de crise, de concerter une nouvelle stratégie et d'en fixer les priorités. Ceci pourrait bien présager la fin d'un ordre économique national déréglé depuis des années. Mais faudra-t-il aux partenaires sociaux et économiques se positionner comme une chaîne citoyenne à travers leur contribution efficace et dans la manière de traiter les faits et les événements du moment. Et c'est tout à leur honneur. Pour toutes ces raisons, une cohérence entre ce qu'on veut et ce qu'on produit pour les besoins de cette crise mérite d'être soulevée et traduite sur le terrain. Maintenant que le dialogue et la concertation sont entrés dans la culture politique algérienne. A ce sujet, il y a lieu de rappeler que le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika dans le message qu'il a adressé à l'occasion de la célébration de la Journée internationale du travail avait réaffirmé que " la réunion de la Tripartite, prévue prochainement, sera l'occasion d'une concertation sur la poursuite du développement économique dans le sens de la consolidation de la dynamique enclenchée depuis quelques années en matière de création d'emplois et de baisse du taux de chômage ". De ce qui précède, le monde socio-économique attend avec impatience la tenue de cette Tripartite et ses résultats allant dans le sens de divertir la sphère socio-politique. Il est vrai que par les temps qui courent, l'économie nationale a besoin de se " distraire " mais pas au sens de l'abstrait. Donc divertir l'économie nationale c'est bien mais pas à n'importe quel prix… Sans équivoque toute diversification de l'économie nationale, toute mesure, tout protocole, toute entente qui postulent à la continuation du développement national sont à même d'avoir davantage de valeur et d'impact pour accroître les ressources financières du pays hors du secteur des hydrocarbures tout en provoquant un changement dans l'équilibre économique et monétaire national. Dans ces conditions, l'Algérie peut participer aux rencontres économiques et financières du monde de plain-pied avec les pays développés. Elle pourra renforcer sa juste part d'influence dans les institutions internationales financières et économiques. En réalité, pour la première fois, en raison de la crise du baril de pétrole, l'Algérie est en mesure, potentiellement, d'utiliser ses propres ressources pour le financement de son développement par un effort national. Elle peut désormais forger ses propres revenus et réaliser un développement rapide de sa productivité et de sa production.