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8 millions de personnes touchées par le dispositif de modernisation du monde rural Rachid Benaïssa, ministre délégué auprès du ministre de l'Agriculture et du Développement rural chargé du développement rural
La politique de développement adoptée par le gouvernement et répondant au programme du président de la République contraste, aujourd'hui, avec les fondamentaux du renouveau rural visant le renouvellement de ses espaces et de ses objectifs à moyen et long terme. Un centre d'intérêt qui est destiné à plus de 13 millions de personnes qui bénéficieront de cette politique territoriale reposant sur des synergies entre les différents intervenants au niveau du monde rural et avec la participation directe des populations concernées. Le ministre délégué, chargé du développement rural, Rachid Benaïssa, qui s'exprimait, hier, sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, a souligné toute l'importance que revêt cette stratégie en direction de la réhabilitation et de la modernisation du monde rural. Une démarche qui s'exécute et se fait à côté des grandes infrastructures, des politiques économique, industrielle et autres et qui touche l'ensemble du territoire. Le ministre a indiqué que préalablement au lancement de ce vaste programme, beaucoup d'études ont été menées (environnementale, économique etc.). "Dans l'interactivité avec les autorités locales et principalement avec les populations rurales, nous avons proposé, étudié et expérimenté les méthodes d'approche pour faire le montage du projet de bas en haut avec la participation de la population afin de prendre en compte les différentes situations", dit-il. Le diagnostic, selon le ministre, a permis de découvrir l'ampleur de la tâche à entreprendre. "Nous intervenons dans un contexte où beaucoup de polarisations se font devant et autour de nous au regard de l'économie et au regard de nos infrastructures. Le développement des zones rurales n'est efficace que si l'ensemble des espaces s'ouvre à la stabilité des populations". L'Algérie s'est engagé de fait dans un processus où les populations trouvent leur intérêt dans un espace rural. "Plus de 70% de ces populations sont leur majorité des jeunes qui veulent avoir un avenir plus clair et beaucoup aspirent à une vie meilleure. L'Etat s'inscrit dans ce besoin de répondre à tous et il est possible d'arriver à cet objectif". Le ministère délégué, chargé du Développement rural, dans sa démarche visant la modernisation du monde rural, axe principalement sa mission sur une approche destinée à mieux valoriser ce dispositif au cœur même des populations rurales en leur donnant plus particulièrement, l'occasion de participer au montage de leurs projets. Des projets de proximité qui sont conçus au titre du développement rural intégré et qui prennent en compte l'ensemble des besoins des populations. Ces investissements, outre l'agriculture, touchent le secteur du tourisme rural, les activités de communication qui peuvent se mettre à ce niveau-là, la réhabilitation du patrimoine rural (bâti, matériel et immatériel). Il s'agit d'utiliser au mieux les techniques de communication disponibles en valorisant les efforts des autres secteurs et faire en sorte qu'au niveau de ces espaces on puisse créer une nouvelle dynamique. C'est la bataille de la réconciliation avec le territoire et avec soi-même qui est mise en place.Le développement de proximité rural intégrée a permis donc une très grande stabilité des populations et très peu de communes continuent de perdre leurs populations. Il y a, selon M. Benaïssa, un grand constat de stabilisation des populations rurales qui, désormais trouvent sur place et dans leur propre espace des activités économiques durables. Tous ces investissements sont évalués, selon le ministre, de 4 à 5 milliards de dollars. "Nous sommes dans une logique de moyen et long terme. Nous avons mis en place plus de 2 300 projets générant plus de 98 000 emplois directs pour 250 000 ménages, soit plus de 8 millions de personnes qui, désormais sont prises en charge dans le cadre de cette politique de renouveau rural".