Le retour sur terre a été compliqué pour le Paris Saint-Germain. Cinq jours après avoir écrasé le Barça (4-0), Paris a été accroché dimanche au Parc des Princes par Toulouse (0-0). Sans inspiration, le PSG ne devance plus Nice que grâce à une meilleure différence de buts à la deuxième place. Et reste à trois longueurs du leader monégasque. Il n'est pas toujours simple de revenir aux affaires courantes les lendemains de soirées de gala. C'est exactement ce qu'ont vécu les Parisiens, ce dimanche soir au Parc des Princes, cinq jours après leur victoire de prestige face au Barça en Ligue des champions (4-0). Les joueurs d'Unai Emery avaient la possibilité de reprendre deux points à Monaco après le nul concédé par le leader monégasque à Bastia (1-1), mais les coéquipiers d'EdinsonCavani ne sont jamais parvenus à contourner un bloc toulousain très bas et surtout très solide (0-0). C'est finalement Nice qui se frotte les mains, en reprenant deux longueurs au PSG, qui reste tout de même deuxième à la différence de buts. Alban Lafont n'a même pas eu à s'employer tant que cela pour préserver sa cage. Une fois, en fait. Devant une frappe croisée de Lucas, repoussée parfaitement (14e). il n'a pas eu grand chose à faire sur les deux seules autres occasions nettes du PSG. Puisque c'est d'abord le poteau qui a repoussé la demi-volée de Cavani (52e), puis Kimpembe... auteur d'un sauvetage évidemment involontaire sur la ligne de but toulousaine après une tête de Marquinhos (68e). C'en était terminé pour les tirs cadrés parisiens. Et ce n'est pourtant pas faute d'avoir eu le ballon. Les Parisiens ont affiché une possession de balle stratosphérique toute la rencontre, mais ne sont jamais parvenus à bouger le bloc adverse. La faute à un gros manque de mobilité dans l'animation. En face, les Toulousains ont eu quelques situations en première période, sur des rares contres. Mais ni Delort, ni Trejo, plutôt actifs, n'ont pu ouvrir le score. Les joueurs de Pascal Dupraz, lequel a d'ailleurs été expulsé en fin de match pour contestation, n'ont ensuite pas fait la moindre frappe en seconde période. Léger coup d'arrêt pour les Parisiens après trois succès de rang. Il n'y a pas encore le feu pour le PSG en championnat, mais Unai Emery était particulièrement furieux après le coup de sifflet final... L'OL arrache la victoire face à Dijon (4-2) Lyon a eu chaud. Menés à dix minutes de la fin du match, les Gones ont su mettre le turbo dans le final pour s'imposer devant Dijon dimanche au Parc OL (4-2). Un succès arraché dans la difficulté, mais précieux. Car les Lyonnais profitent de la défaite de Saint-Etienne à Montpellier (2-1) pour conforter leur quatrième place au classement. De l'art de se compliquer la vie Ultra-dominateurs, ce dimanche au Parc OL, face à une formation dijonnaise venue pour jouer bas et contrer, l'Olympique Lyonnais s'est fait peur mais a fini par s'imposer (4-2). Menés à douze minutes du terme, les Rhodaniens ont renversé le promu bourguignon dans les dernières minutes. Un succès qui permet à l'OL de conforter sa quatrième place au classement, grâce à la défaite des Verts à Montpellier (2-1) dans le même temps. L'OL a désormais un matelas de quatre points sur son voisin et rival, avec un match de plus à disputer. Il aura donc fallu attendre le 26e tir lyonnais pour voir les hommes de Bruno Genesio égaliser à 2-2. Après avoir ouvert le score par Tolisso (8e), l'OL s'est retrouvé mené au score (1-2) avec, d'abord, un but sur coup de pied arrêté de Tavares (30e) puis une réalisation de Diony, profitant d'une grossière erreur de Gonalons (48e). L'OL a donc couru après le score toute la seconde période. Et avant que Tolisso (80e) puis Lacazette (84e, sp) et enfin Fekir (90e) ne remettent Lyon à l'endroit en fin de match, les Rhodaniens ont tout essayé en vain. La faute à un Baptiste Reynet remarquable, auteur d'un match à l'image de sa saison. Alexandre Lacazette se souviendra longtemps de cet après-midi où le portier dijonnais l'a complètement écœuré (38e, 40e, 79e, 88e). Depay (10e), Tolisso (71e) et Ghezzal (73e) s'en souviendront aussi. Depay a bien joué mais a beaucoup raté Outre les exploits de Reynet, l'OL a beaucoup péché par maladresse. Et notamment celle de Memphis Depay. Actif et entreprenant sur son couloir gauche, le Néerlandais a toutefois manqué deux immenses occasions en première période. D'abord en pivot alors que le but était grand ouvert (31e), puis quelques minutes plus tard dans un face-à-face avec Reynet, sur une frappe du gauche trop croisée (41e). L'ancien joueur de MU s'est également vu refuser un but pour hors-jeu. Finalement, et assez logiquement, l'OL a donc fini par gagner, malgré une défense une nouvelle fois en difficulté et une attaque peu efficace malgré les quatre buts inscrits. A la fin de la rencontre, Baptiste Reynet n'a pas caché sa colère de voir les Lyonnais passer devant grâce à un penalty obtenu par Diakhaby suite à un coup de coude de Tavares dans la surface. Au micro de BeIN Sport, le gardien a confié sa déception : "Il faut arrêter, à Saint-Etienne on prend un penalty à la dernière minute, là c'est pareil. Oui Lyon mérite de gagner mais il ne peut pas siffler penalty là-dessus. Mon joueur me protège..." Dijon reste seizième avec deux points d'avance sur la zone rouge.