La rencontre entre les hommes d'affaires algériens et italiens, qui s'est ouverte lundi dernier à Alger, représente, selon M. Samuel Porsia, directeur de l'Institut italien du commerce, la deuxième mission plurisectorielle qui suit le premier forum économique qui s'est déroulé au mois de juin dernier. "Cette fois-ci on a 35 entreprises qui sont là (les secteurs de l'emballage, du plastique, des hydrocarbures). On avait plus de 220 entreprises inscrites aux rencontres bilatérales, 680 rencontres ont été organisées et qui se poursuivront jusqu'à aujourd'hui". L'Italie est le deuxième pays étranger investisseur en Algérie, c'est, d'après M. Samuel, un résultat remarquable. "En 2006, on a été frôlé par la Chine qui avait augmenté ses exportations de plus de 40 % vers l'Algérie, et malgré cette avance de la Chine, cette année on est conforté par les résultats, qui confirment l'Italie, qui se maintient en deuxième position, et deuxième fournisseur de l'Algérie avec une augmentation de plus de 30%".M. Samuel Porsia, qui s'exprimait, hier, a souligné, en rapport avec la déclaration du ministre algérien de la PME et de l'Artisanat qui avait déclaré, que plus de 400 entreprises algériennes seront proposées aux entreprises italiennes dans le domaine de l'investissement et de la coopération, estime que "ce point est très important, il est le résultat du mémorandum d'entente qui a té signé au mois de juin dernier et qui prévoit un partenariat durable entre la MPE italienne et la PME algérienne. Dans ce cadre, nous avons demandé à l'Algérie de nous présenter des projets afin de cibler des sociétés italiennes intéressées par la réalisation de ces investissements à travers des sociétés mixtes".L'Italie a investi plus de 10 milliards d'euros en Algérie. Selon lui, les secteurs les plus favorisés sont les biens d'équipement. 75 % des exportations italiennes vers l'Algérie sont représentés par des biens d'équipement et les machines outils. Les importations italiennes sont dominées comme d'habitude, par les hydrocarbures. Il fera remarquer qu'au cours de cette année de gros résultats ont été enregistrés dans le domaine de l'importation de cuivre, de liège, d'huile et surtout les déchets ferreux. Le directeur de l'Institut italien du commerce estime que cette rencontre entre les deux partenaires se situe dans la bonne voie. "Pour moi, c'est déjà un grand résultat de faire intervenir 35 entreprises italiennes qui n'ont pas de rapports commerciaux avec l'Algérie. Je m'attends à ce que ces entreprises retournent en Algérie".