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Présidentielle française : Macron et Bayrou s'unissent
Publié dans Le Maghreb le 25 - 02 - 2017

Le candidat à l'élection présidentielle Emmanuel Macron et le président du MoDem François Bayrou ont scellé jeudi leur alliance contre l'hégémonisme en politique et le Front national.

L'ex-ministre de l'Economie, soucieux de constituer un large rassemblement "progressiste" au-delà des clivages classiques, a accepté mercredi l'offre d'alliance du dirigeant centriste, renforçant ainsi son potentiel électoral.
"On ne peut plus faire comme avant. Le Front national est aux portes du pouvoir, joue sur les peurs", a déclaré Emmanuel Macron à l'issue d'une rencontre d'un peu plus d'une heure avec François Bayrou qui a notamment porté sur le projet qu'il présentera le 2 mars et sur l'organisation de la campagne. "Aucune famille politique, aujourd'hui, ne peut prétendre être hégémonique dans le pays", a-t-il ajouté. "On va sortir de l'idée qu'un parti a tous les pouvoirs pour bâtir (...) une alliance qui soit respectueuse de l'identité de chacun", a renchéri François Bayrou. Le dirigeant centriste a précisé que son rôle, dans les semaines à venir, serait "très simple" : "tout faire pour aider" le candidat d'"En Marche !" François Bayrou, selon qui une bonne partie de la discussion a porté sur la moralisation de la vie publique, a assuré qu'il n'y avait ni "ticket" ni "nomination ministérielle" dans leur accord. Emmanuel Macron a pour sa part dit qu'il n'était pas question à ce stade des élections législatives de juin. "Il faut faire les choses dans le bon ordre", a-t-il déclaré. "Nous avons un projet à finaliser, une campagne à conduire et des élections présidentielles à gagner. Viendront ensuite les législatives". Il a cependant assuré que la famille politique de François Bayrou pourrait s'exprimer dans le cadre du rassemblement qu'il entend constituer et que les candidatures aux législatives reflèteraient les différentes sensibilités en son sein. "Donc, la famille politique de François Bayrou y aura sa place pleine et entière", a promis Emmanuel Macron.

Promotion d'un "nouveau modèle de croissance"
D'autre pat et lors d'une interview publié hier par Les Echos, Emmanuel Macron a promis d'associer vertu budgétaire, avec 60 milliards d'euros d'économies en cinq ans sur les dépenses publiques, et promotion d'un "nouveau modèle de croissance", avec 50 milliards d'investissements publics sur la même période. L'ex-ministre de François Hollande, candidat à l'élection présidentielle, présente les grandes lignes de son programme économique. Il fait de la lutte contre le chômage de masse sa priorité et juge possible de le ramener à 7% de la population active à la fin du quinquennat.
Il plaide pour une relance économique européenne et plus d'intégration de la zone euro, avec un "vrai budget (...) piloté par un ministre de l'Economie et des Finances". Mais il estime que la France doit prouver à l'Allemagne, dans les six premiers mois du quinquennat, qu'elle est un "partenaire de confiance" : "Si nous n'avons pas une politique courageuse de réformes sur le plan structurel, les Allemands ne nous suivront pas", explique-t-il.
Compte tenu de prévisions de croissance "prudentes" et d'un déficit public à 2,9% du PIB en 2017, il précise qu'il n'y aura "ni cadeau, ni rigueur supplémentaire" cet été s'il est élu.

Cadrage macro-économique et trajectoire budgétaire
- respect de l'engagement européen de limiter les déficits publics à 3% du PIB (2,9% en 2017);
- prévision de croissance : de 1,4% en 2017 à 1,8% en 2022 ;
- réduction de trois points de la part des dépenses publiques dans le PIB en cinq ans, soit 60 milliards d'euros d'économies par rapport à leur croissance spontanée.
Ces économies seront réparties entre assurance-maladie (15 milliards d'euros, avec une progression des dépenses maintenue à 2,3% par an), assurance-chômage (10 milliards), collectivités locales (10 milliards) et Etat (25 milliards).
Emmanuel Macron assure qu'il ne gardera pas les ministres qui ne mettront pas en œuvre les économies décidées.
Il juge possible de ne pas renouveler 120.000 postes de fonctionnaires sur le quinquennat, dont 50.000 pour l'Etat et 70.000 dans les collectivités locales.
Celles-ci pourront recourir plus largement à des recrutements de droit privé et devront "respecter la durée annuelle légale du temps de travail" (1.607 heures).

Plan quinquennal d'investissements publics
Cinquante milliards d'euros d'investissements publics en cinq ans, dont :
- 15 milliards pour la formation et la qualification des jeunes et des demandeurs d'emploi ;
- 15 milliards pour la transition écologique et énergétique, notamment pour accompagner la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim ;
- le reste sera notamment consacré à la modernisation de l'administration (numérisation), à l'agriculture, à la santé et aux transports locaux.
"Financé par des taux d'intérêts très bas, notre plan d'investissement permettra de réduire nos dépenses avant la fin du quinquennat et de soutenir notre croissance potentielle. C'est cela qui améliorera la soutenabilité de notre dette."

Fiscalité
- objectif : baisse nette des prélèvements obligatoires de 20 milliards d'euros sur le quinquennat, répartie "équitablement entre ménages et entreprises" ;
- réduction d'impôt d'environ 10 milliards d'euros en début de quinquennat pour les classes populaires et moyennes ;
- transformation du crédit d'impôt compétitivité emploi en allègement pérenne de charges en 2018 et suppression des dernières charges patronales au niveau du smic ;
- réduction à 25%, sur le quinquennat, de l'impôt sur les sociétés ;
- transfert sur la contribution sociale généralisée des cotisations salariales maladie et chômage ;
- "Toute hausse de TVA est exclue", assure le candidat ;
- création d'un prélèvement forfaitaire unique de l'ordre de 30%, prélèvements sociaux inclus, pour tous les revenus du capital (intérêts, dividendes, loyers, plus-values, etc.) ;
- alignement progressif de la fiscalité du diesel sur l'essence et montée en charge de la taxe carbone.


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