Concernant les secteurs prioritaires pour l'investissement en Algérie, l'agriculture et le développement rural, l'industrie et les mines, les nouvelles technologies et le numérique, la santé et la gestion des hôpitaux, ainsi que l'environnement et les énergies renouvelables, figurent au premier rang des discussions. Pour l'ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie, Barry Lowen, le Brexit constitue un " nouveau début " pour son pays. Le chef de la diplomatie britannique estime que la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne est une " opportunité " pour le développement des relations commerciales de ce pays avec l'Algérie dans beaucoup de secteurs. De son côté, Lord Risby, Envoyé spécial du Premier ministre britannique pour le partenariat économique avec l'Algérie a été reçu mercredi passé par le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, dans le cadre de l'évaluation périodique des relations bilatérales. Les deux hommes ont procédé à un examen des perspectives d'évolution de la coopération entre les deux pays à la lumière de la nouvelle stratégie de promotion des partenariats économiques mise en œuvre par la Grande-Bretagne. Cette entrevue vient suite à la rencontre qui s'est déroulée mardi à El- Aurassi et qui a connu la participation d'une centaine d'opérateurs économiques des deux pays dont une quarantaine de Britanniques, des entreprises spécialisées activant dans les métiers liés à diverses activités (énergies renouvelables, digital, finances et éducation). Selon les chiffres officiels communiqués lors de cette rencontre d'affaires, le portefeuille des investissements britanniques en Algérie comprend actuellement 13 projets d'une valeur globale de 40 millions de dollars. Le Royaume-Uni est ainsi classé 20ème en matière du nombre de projets d'investissement étranger en Algérie et 29ème en matière de volume d'engagement financier. En 2019, l'Algérie était le deuxième fournisseur africain du Royaume-Uni avec 2,3 milliards de dollars, après l'Afrique du Sud. Toutefois, les exportations algériennes vers le Royaume-Uni ont été dominées par les hydrocarbures à hauteur de 98,9%, selon les données de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex). Quant aux importations algériennes en provenance du Royaume-Uni, elles ont atteint 515 millions en 2019 et sont composées essentiellement de produits industriels et de médicaments (87,7%). L'Envoyé spécial britannique a exprimé " la volonté de son pays, après sa sortie de l'union européenne (Brexit), d'élargir et de développer son partenariat avec les États auxquels il est lié par des partenariats économiques importants comme l'Algérie et ce, pour ouvrir d'autres canaux d'investissement, étant donné que l'Algérie est une porte sûre sur les marchés africains ".