Alors que la poursuite des violences en Somalie représente une menace majeure pour la stabilité de la région de la Corne de l'Afrique et même au-delà, jusque dans la péninsule arabique, au Yémen précisément, le gouvernement somalien de transition s'est dit déterminé à reprendre le contrôle de la capitale Mogadiscio aux insurgés islamistes. Alors que la poursuite des violences en Somalie représente une menace majeure pour la stabilité de la région de la Corne de l'Afrique et même au-delà, jusque dans la péninsule arabique, au Yémen précisément, le gouvernement somalien de transition s'est dit déterminé à reprendre le contrôle de la capitale Mogadiscio aux insurgés islamistes. Pour cette tâche à l'évidence ardue, il s'est fixé un délai de quelques jours, d'ici la fin janvier. "Nos soldats sont prêts à agir et à chasser ces terroristes de la capitale d'ici la fin janvier, puis à reprendre le contrôle d'autres zones du pays", a affirmé dimanche dernier à la presse le chef du gouvernement somalien Omar Abderashid Sharmarke. Cette annonce intervient au lendemain des affrontements meurtriers pour le contrôle de la ville de Dhusamareb ( 560 km de la capitale ) entre la milice "Ahlu Sunna Wal Jammaa", anti-salafiste et alliée du gouvernement de transition, et les insurgés du groupe radicaliste "Shebab", affiliés à Al-Qaida. Ces combats remportés par Ahlu Sunna Wal Jammaa s'étaient soldés au total par 47 morts. Face à la violence endémique d'une part,—un attentat terroriste perpétré en décembre à Mogadiscio lors d'une cérémonie officielle de remise de diplômes avait fait une soixantaine de tués dont 4 ministres—, et à la fragilité d'un gouvernement de transition à qui échappe le contrôle d'une grande partie du territoire d'autre part, une pareille tâche semble bien incertaine à mener dans les limites de ce délai. Y compris avec le concours des Etats-Unis qui viennent d'annoncer, après l'attentat manqué à bord d'un avion américain le jour de Noël, leur contribution à former une police spéciale anti-terroriste en Somalie et au Yemen. Sans faire explicitement référence à cette mesure que Sanaa a acceptée, M. Omar Abderashid Sharmarke a toutefois indiqué que le gouvernement va se consacrer d'abord à "la mobilisation des soldats, leur entraînement et à la réorganisation de l'institution militaire, en vue de réussir nos opérations". La Somalie et le Yémen ont tous deux été cités par le président américain, dans son discours prononcé à l'occasion de l'annonce de la nouvelle stratégie américaine en Afghanistan, comme deux pays où la menace terroriste d'Al-Qaida est particulièrement vivace. Si les Etats-Unis, et les Occidentaux s'engagent plus ouvertement au Yémen pareillement menacé de déstabilisation par une rébellion chiite, un mouvement séparatiste et l'activisme d'Al-Qaida,—leurs forces armées ont participé à des raids—, ils se font pour l'heure plus discrets en Somalie où le fiasco de l'opération «restore hope» n'est sans doute pas complètement oublié. Devant la recrudescence des violences en Somalie, l'Union africaine (UA) a affirmé lundi dernier que ses forces de maintien de la paix déployées en Somalie (Amisom), riposteront à toute attaque des insurgés somaliens, dont le principal groupe armé "shebab" qui contrôle le centre et le sud du pays. Dans une déclaration rapportée par la presse, le porte-parole de la mission de l'UA en Somalie a averti le groupe "shebab" contre toute attaque visant les troupes de l'Amisom, en soulignant que celles-ci "riposteront aux agressions". N. S. Pour cette tâche à l'évidence ardue, il s'est fixé un délai de quelques jours, d'ici la fin janvier. "Nos soldats sont prêts à agir et à chasser ces terroristes de la capitale d'ici la fin janvier, puis à reprendre le contrôle d'autres zones du pays", a affirmé dimanche dernier à la presse le chef du gouvernement somalien Omar Abderashid Sharmarke. Cette annonce intervient au lendemain des affrontements meurtriers pour le contrôle de la ville de Dhusamareb ( 560 km de la capitale ) entre la milice "Ahlu Sunna Wal Jammaa", anti-salafiste et alliée du gouvernement de transition, et les insurgés du groupe radicaliste "Shebab", affiliés à Al-Qaida. Ces combats remportés par Ahlu Sunna Wal Jammaa s'étaient soldés au total par 47 morts. Face à la violence endémique d'une part,—un attentat terroriste perpétré en décembre à Mogadiscio lors d'une cérémonie officielle de remise de diplômes avait fait une soixantaine de tués dont 4 ministres—, et à la fragilité d'un gouvernement de transition à qui échappe le contrôle d'une grande partie du territoire d'autre part, une pareille tâche semble bien incertaine à mener dans les limites de ce délai. Y compris avec le concours des Etats-Unis qui viennent d'annoncer, après l'attentat manqué à bord d'un avion américain le jour de Noël, leur contribution à former une police spéciale anti-terroriste en Somalie et au Yemen. Sans faire explicitement référence à cette mesure que Sanaa a acceptée, M. Omar Abderashid Sharmarke a toutefois indiqué que le gouvernement va se consacrer d'abord à "la mobilisation des soldats, leur entraînement et à la réorganisation de l'institution militaire, en vue de réussir nos opérations". La Somalie et le Yémen ont tous deux été cités par le président américain, dans son discours prononcé à l'occasion de l'annonce de la nouvelle stratégie américaine en Afghanistan, comme deux pays où la menace terroriste d'Al-Qaida est particulièrement vivace. Si les Etats-Unis, et les Occidentaux s'engagent plus ouvertement au Yémen pareillement menacé de déstabilisation par une rébellion chiite, un mouvement séparatiste et l'activisme d'Al-Qaida,—leurs forces armées ont participé à des raids—, ils se font pour l'heure plus discrets en Somalie où le fiasco de l'opération «restore hope» n'est sans doute pas complètement oublié. Devant la recrudescence des violences en Somalie, l'Union africaine (UA) a affirmé lundi dernier que ses forces de maintien de la paix déployées en Somalie (Amisom), riposteront à toute attaque des insurgés somaliens, dont le principal groupe armé "shebab" qui contrôle le centre et le sud du pays. Dans une déclaration rapportée par la presse, le porte-parole de la mission de l'UA en Somalie a averti le groupe "shebab" contre toute attaque visant les troupes de l'Amisom, en soulignant que celles-ci "riposteront aux agressions". N. S.