En dépit des pressions américaines, le président palestinien, Mahmoud Abbas, refuse, depuis des mois, de reprendre les pourparlers de paix avec Israël suspendus depuis l'agression israelienne contre la bande de Ghaza l'an dernier (27 décembre-18 janvier). En dépit des pressions américaines, le président palestinien, Mahmoud Abbas, refuse, depuis des mois, de reprendre les pourparlers de paix avec Israël suspendus depuis l'agression israelienne contre la bande de Ghaza l'an dernier (27 décembre-18 janvier). Pour reprendre les négociations, il exige qu'Israël mette au préalable fin à son programme de colonisation en Cisjordanie et dans la partie orientale à majorité arabe de Jérusalem occupée et annexée en 1967. En novembre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné un moratoire de dix mois dans les nouvelles constructions à l'intérieur des colonies de Cisjordanie, offre jugée insuffisante.. Cette mesure ne concerne cependant ni Jérusalem-est, ni les édifices publics (synagogues, écoles, bains rituels, etc.), ni 3 mille chantiers en cours. Pour tenter de relancer ce processus rendu problématique par l'intransigeance d'Israël, qui continue sa politique d'implantation dans les territoires occupés tout en exigeant des négociations sans conditions préalables, les Etats-Unis ont proposé en décembre un plan assorti de garanties devant aboutir à un règlement permanent dans les deux ans avec la création d'un Etat palestinien, un accord sur le tracé des frontières étant de son côté obtenu dans les neuf mois. Réaffirmant la position palestinienne, le président palestinien a demandé hier à Washington de venir déclarer la "fin de la partie" si Israël refuse le gel de la colonisation. "Israël doit accepter de geler totalement la colonisation (...) ou alors les Etats-Unis doivent venir déclarer la fin de la partie, sur les questions de la délimitation des frontières, des réfugiés (palestiniens) et d'autres qui sont au coeur d'un règlement permanent" du conflit, a affirmé M. Abbas dans un communiqué officiel. Il a précisé que les pays arabes et les Palestiniens entendent présenter une position unifiée aux Etats-Unis sur ces deux alternatives. L'envoyé spécial américain pour le Proche-Orient George Mitchell est attendu cette semaine dans la région pour tenter de convaincre les deux parties de se retrouver à la table des négociations. Le président Mahmoud Abbas devrait également rencontrer prochainement au Caire le chef en exil du mouvement Hamas, Khaled Machaal pour signer un accord de réconciliation inter-palestinienne. La signature de cet accord a été reportée à deux reprises en raison des divergences entre le Hamas et le Fatah. Il suggère la tenue d'élections législatives et présidentielles palestiniennes vers la mi-2010, le renforcement des forces de sécurité du Fatah sous la supervision des Egyptiens et la libération des personnes détenues par les deux parties en Cisjordanie et Ghaza. N. S Pour reprendre les négociations, il exige qu'Israël mette au préalable fin à son programme de colonisation en Cisjordanie et dans la partie orientale à majorité arabe de Jérusalem occupée et annexée en 1967. En novembre, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné un moratoire de dix mois dans les nouvelles constructions à l'intérieur des colonies de Cisjordanie, offre jugée insuffisante.. Cette mesure ne concerne cependant ni Jérusalem-est, ni les édifices publics (synagogues, écoles, bains rituels, etc.), ni 3 mille chantiers en cours. Pour tenter de relancer ce processus rendu problématique par l'intransigeance d'Israël, qui continue sa politique d'implantation dans les territoires occupés tout en exigeant des négociations sans conditions préalables, les Etats-Unis ont proposé en décembre un plan assorti de garanties devant aboutir à un règlement permanent dans les deux ans avec la création d'un Etat palestinien, un accord sur le tracé des frontières étant de son côté obtenu dans les neuf mois. Réaffirmant la position palestinienne, le président palestinien a demandé hier à Washington de venir déclarer la "fin de la partie" si Israël refuse le gel de la colonisation. "Israël doit accepter de geler totalement la colonisation (...) ou alors les Etats-Unis doivent venir déclarer la fin de la partie, sur les questions de la délimitation des frontières, des réfugiés (palestiniens) et d'autres qui sont au coeur d'un règlement permanent" du conflit, a affirmé M. Abbas dans un communiqué officiel. Il a précisé que les pays arabes et les Palestiniens entendent présenter une position unifiée aux Etats-Unis sur ces deux alternatives. L'envoyé spécial américain pour le Proche-Orient George Mitchell est attendu cette semaine dans la région pour tenter de convaincre les deux parties de se retrouver à la table des négociations. Le président Mahmoud Abbas devrait également rencontrer prochainement au Caire le chef en exil du mouvement Hamas, Khaled Machaal pour signer un accord de réconciliation inter-palestinienne. La signature de cet accord a été reportée à deux reprises en raison des divergences entre le Hamas et le Fatah. Il suggère la tenue d'élections législatives et présidentielles palestiniennes vers la mi-2010, le renforcement des forces de sécurité du Fatah sous la supervision des Egyptiens et la libération des personnes détenues par les deux parties en Cisjordanie et Ghaza. N. S