Les syndicats de l'éducation reprennent le chemin de la protestation après une relative période d'accalmie. En effet, en attendant l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef), le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) entame, à partir d'aujourd'hui, pendant quatre jours renouvelables, un mouvement de grève et ce, au lendemain de la rencontre du 25 janvier dernier entre ledit syndicat et le ministère de l'Education nationale. Une rencontre qui «n'a pas abouti à des résultats concrets», a déploré, hier à Alger, le secrétaire général du syndicat Abdelkrim Boudjenah, lors d'une conférence de presse. «La rencontre entre le Syndicat et le ministère de l'Education, qui a eu lieu le 25 janvier, n'a pas abouti à des résultats concrets. A cet effet, nous serons en grève à partir de dimanche (aujourd'hui, Ndlr), pendant quatre jours renouvelables, si la situation l'exige», a annoncé Boudjenah, ajoutant que trois autres syndicats se sont associés à ce débrayage. Il s'agit, selon le conférencier, du Satef, du Snapap et de l'Unpef de Constantine. «Le SNTE a décidé de mener cette grève dans l'ensemble des établissements scolaires à l'échelle nationale. Nos revendications concernent notamment le régime indemnitaire, la retraite anticipée et le statut particulier de l'enseignant», a indiqué Boudjenah. Il a de nouveau exprimé le rejet du SNTE des décisions de la tripartite (tenue en décembre à Alger), concernant l'annulation de la retraite anticipée, la limitation de l'âge de la retraite à 60 ans et le départ à la retraite après 25 années de travail pour les travailleurs de l'éducation. «Nous sommes attachés à nos revendications car elles sont légitimes, raisonnables et concernent la dignité de l'enseignant. Nous voulons des résultats concrets et non des procès-verbaux de réunions», a-t-il relevé. Un accord portant sur la prise en charge des revendications des enseignants a été signé le 24 novembre entre le ministère de l'Education nationale et successivement le Cnapest, l'Unpef et le Snapest, qui ont observé un mouvement de grève de 21 jours, auquel le SNTE ne s'était pas associé. Cet accord a concerné le dossier du régime indemnitaire, celui des œuvres sociales et celui de la médecine du travail. Il a été adopté à la suite des négociations entreprises avec ces trois syndicats et une «large concertation» avec les autres syndicats du secteur, avait indiqué le ministère dans un communiqué. Y. D. Les syndicats de l'éducation reprennent le chemin de la protestation après une relative période d'accalmie. En effet, en attendant l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (Unpef), le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) entame, à partir d'aujourd'hui, pendant quatre jours renouvelables, un mouvement de grève et ce, au lendemain de la rencontre du 25 janvier dernier entre ledit syndicat et le ministère de l'Education nationale. Une rencontre qui «n'a pas abouti à des résultats concrets», a déploré, hier à Alger, le secrétaire général du syndicat Abdelkrim Boudjenah, lors d'une conférence de presse. «La rencontre entre le Syndicat et le ministère de l'Education, qui a eu lieu le 25 janvier, n'a pas abouti à des résultats concrets. A cet effet, nous serons en grève à partir de dimanche (aujourd'hui, Ndlr), pendant quatre jours renouvelables, si la situation l'exige», a annoncé Boudjenah, ajoutant que trois autres syndicats se sont associés à ce débrayage. Il s'agit, selon le conférencier, du Satef, du Snapap et de l'Unpef de Constantine. «Le SNTE a décidé de mener cette grève dans l'ensemble des établissements scolaires à l'échelle nationale. Nos revendications concernent notamment le régime indemnitaire, la retraite anticipée et le statut particulier de l'enseignant», a indiqué Boudjenah. Il a de nouveau exprimé le rejet du SNTE des décisions de la tripartite (tenue en décembre à Alger), concernant l'annulation de la retraite anticipée, la limitation de l'âge de la retraite à 60 ans et le départ à la retraite après 25 années de travail pour les travailleurs de l'éducation. «Nous sommes attachés à nos revendications car elles sont légitimes, raisonnables et concernent la dignité de l'enseignant. Nous voulons des résultats concrets et non des procès-verbaux de réunions», a-t-il relevé. Un accord portant sur la prise en charge des revendications des enseignants a été signé le 24 novembre entre le ministère de l'Education nationale et successivement le Cnapest, l'Unpef et le Snapest, qui ont observé un mouvement de grève de 21 jours, auquel le SNTE ne s'était pas associé. Cet accord a concerné le dossier du régime indemnitaire, celui des œuvres sociales et celui de la médecine du travail. Il a été adopté à la suite des négociations entreprises avec ces trois syndicats et une «large concertation» avec les autres syndicats du secteur, avait indiqué le ministère dans un communiqué. Y. D.