Lancée à fin décembre dernier, la campagne de vaccination contre la grippe pandémique A/H1N1, qui a coûté une fortune à l'Etat, n'a finalement pas connu l'afflux escompté. Seulement 3% des populations concernées par la vaccination y ont adhérées, selon le ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière. La réticence des citoyens vis-à-vis du vaccin a été fatale pour le premier responsable de la Santé lequel a dû revoir la commande initiale dudit vaccin. Elle a été réduite de 20 millions à 5 millions de doses importés auprès de la filiale canadienne du groupe pharmaceutique britannique GSK. Boudé dans un premier lieu par le personnel médical, puis par les femmes enceintes, les responsables ont jugé utile de ne pas importer une quantité importante du vaccin qui ne servira décidément à rien. Cette mesure a été, d'ailleurs, prise par l'ensemble des pays du Tiers-Monde qui ont cessé d'importer ledit vaccin. Certains ont même songé à revendre les quantités de vaccin importé et mises en réserve. Le peu d'engouement affiché par la population est dû, rappelons-le, à la polémique qui a entouré ce vaccin pandémique. Le corps médical international a tiré la sonnette d'alarme quant à l'efficacité de ce produit et a évoqué d'éventuels effets secondaires néfastes sur la santé. Ce qui a engendré une panique sans précédant au sein des populations qui ont catégoriquement refusé l'injection du produit. Toutefois, le plan national de vaccination se poursuit toujours au niveau national, et ce, en dépit du boycot massif. La première phase de vaccination a concerné l'ensemble des personnels de santé du secteur public, parapublic et privé, dont le nombre est estimé à 350 mille personnes, puis la deuxième phase a concerné les femmes enceintes qui représentent un total de 850 mille. Quant à la prochaine phase, elle touchera, signale-t-on, les malades chroniques ainsi que les enfants. Les centres de vaccination et autres établissements de santé entameront cette opération à partir de la semaine prochaine, souligne-t-on auprès du ministre de la Santé. Ceci dit, la vague de psychose et de polémique sur la grippe porcine est finie. La sérénité a régné ces dernières semaines du fait qu'aucun nouveau cas de contamination au virus H1N1 n'a été détecté depuis le 17 janvier dernier, sur le territoire national. Le ministère précise que le pic de la pandémie a été enregistré entre le 3 décembre et le 17 janvier, une période durant laquelle plus de 520 cas ont été confirmés, tandis qu'entre les mois de novembre et décembre, il y a eu 200 mille cas confirmés de grippe A. Selon les donnés scientifiques, la propagation du virus connaît son pic vertigineux dans les périodes de froid qui contribue à son développement. D'ailleurs, l'on s'attend à une autre vague de propagation de la grippe A dans l'hémisphère Sud qui connaîtra bientôt les périodes hivernales. A ce titre, et dans le cadre de la sensibilisation sur l'utilité du vaccin contre la grippe A/H1N1, le ministère organise périodiquement des vidéo-conférences animées par des spécialistes et diffusées en simultané dans plusieurs wilayas du pays. Ces rencontres aspirent à assurer une formation à l'ensemble des intervenants de santé pour poursuivre la campagne de vaccination, se préparer à toute éventuelle reprise de l'épidémie et affronter la prochaine saison grippale 2010-2011. A. B. Lancée à fin décembre dernier, la campagne de vaccination contre la grippe pandémique A/H1N1, qui a coûté une fortune à l'Etat, n'a finalement pas connu l'afflux escompté. Seulement 3% des populations concernées par la vaccination y ont adhérées, selon le ministre de la Santé de la Population et de la Réforme hospitalière. La réticence des citoyens vis-à-vis du vaccin a été fatale pour le premier responsable de la Santé lequel a dû revoir la commande initiale dudit vaccin. Elle a été réduite de 20 millions à 5 millions de doses importés auprès de la filiale canadienne du groupe pharmaceutique britannique GSK. Boudé dans un premier lieu par le personnel médical, puis par les femmes enceintes, les responsables ont jugé utile de ne pas importer une quantité importante du vaccin qui ne servira décidément à rien. Cette mesure a été, d'ailleurs, prise par l'ensemble des pays du Tiers-Monde qui ont cessé d'importer ledit vaccin. Certains ont même songé à revendre les quantités de vaccin importé et mises en réserve. Le peu d'engouement affiché par la population est dû, rappelons-le, à la polémique qui a entouré ce vaccin pandémique. Le corps médical international a tiré la sonnette d'alarme quant à l'efficacité de ce produit et a évoqué d'éventuels effets secondaires néfastes sur la santé. Ce qui a engendré une panique sans précédant au sein des populations qui ont catégoriquement refusé l'injection du produit. Toutefois, le plan national de vaccination se poursuit toujours au niveau national, et ce, en dépit du boycot massif. La première phase de vaccination a concerné l'ensemble des personnels de santé du secteur public, parapublic et privé, dont le nombre est estimé à 350 mille personnes, puis la deuxième phase a concerné les femmes enceintes qui représentent un total de 850 mille. Quant à la prochaine phase, elle touchera, signale-t-on, les malades chroniques ainsi que les enfants. Les centres de vaccination et autres établissements de santé entameront cette opération à partir de la semaine prochaine, souligne-t-on auprès du ministre de la Santé. Ceci dit, la vague de psychose et de polémique sur la grippe porcine est finie. La sérénité a régné ces dernières semaines du fait qu'aucun nouveau cas de contamination au virus H1N1 n'a été détecté depuis le 17 janvier dernier, sur le territoire national. Le ministère précise que le pic de la pandémie a été enregistré entre le 3 décembre et le 17 janvier, une période durant laquelle plus de 520 cas ont été confirmés, tandis qu'entre les mois de novembre et décembre, il y a eu 200 mille cas confirmés de grippe A. Selon les donnés scientifiques, la propagation du virus connaît son pic vertigineux dans les périodes de froid qui contribue à son développement. D'ailleurs, l'on s'attend à une autre vague de propagation de la grippe A dans l'hémisphère Sud qui connaîtra bientôt les périodes hivernales. A ce titre, et dans le cadre de la sensibilisation sur l'utilité du vaccin contre la grippe A/H1N1, le ministère organise périodiquement des vidéo-conférences animées par des spécialistes et diffusées en simultané dans plusieurs wilayas du pays. Ces rencontres aspirent à assurer une formation à l'ensemble des intervenants de santé pour poursuivre la campagne de vaccination, se préparer à toute éventuelle reprise de l'épidémie et affronter la prochaine saison grippale 2010-2011. A. B.