Les choses commencent à se tasser dans le monde de l'éducation à la faveur de la reprise des cours décidée, depuis hier, par les enseignants grévistes affiliés à l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), suite à une décision de justice, comme nous l'a confirmé hier le porte-parole de l'union, Messaoud Amraoui. Ce dernier nous a indiqué que son organisation a suspendu sa grève et ses adhérents ont repris, officiellement, hier dimanche, le chemin des écoles, conformément à la décision de justice de suspendre la grève et « non pas par peur de représailles ». Pour autant, l'Unpef ne compte pas en rester là et envisage de faire appel devant le Conseil d'Etat afin de faire valoir ses droits, a déclaré Amraoui qui a tenu à faire valoir que son organisation « tient plus que tout à ses revendications », ajoutant que si la circonstance l'exige, la reprise du mouvement de grève n'est pas à exclure. « Nous continuerons à nous battre », tient-il à faire savoir. De son côté, Messaoud Boudiba, chargé de communication du Conseil national des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) a révélé que 95% des lycées étaient paralysés, hier, au premier jour de l'expiration de l'ultimatum lancé par le ministre de l'Education aux enseignants grévistes. Boubekeur Benbouzid, rappelons-le, a saisi la justice qui a déclaré la grève « illégale » leur demandant de reprendre le travail. Fort de cette décision, Benbouzid a menacé de radiation les enseignants grévistes s'ils ne reprennent pas leur travail et leur a fixé un ultimatum jusqu'au 7 mars (hier, Ndlr). Par ailleurs, les premières mises en demeure ont commencé à être remises depuis hier aux enseignants grévistes, soit par le biais des directeurs des établissements ou via des huissiers de justice, a affirmé M. Boudiba. Il ajoutera que son syndicat tiendra aujourd'hui son conseil national pour décider du maintien ou non de la grève. « Au moment où je vous parle, les assemblées générales se tiennent le plus normalement. Nous verrons plus clair demain (aujourd'hui lundi, Ndlr) », a-t-il affirmé. Interrogé si son syndicat se dirige vers la suspension de la grève et la reprise des cours, d'autant que le Cnapest se retrouvera tout seul après la suspension de la grève décidée par l'Unpef la veille de l'expiration de l'ultimatum de Benbouzid, M. Boudiba a souligné que « seule la base est habilitée à se prononcer pour ou contre la suspension de la grève ». « Après tout, le dernier mot revient à la base », déclare-t-il. Par ailleurs, le premier responsable du secteur de l'éducation a indiqué que 95% des enseignants ont repris le travail, tout en assurant que «les choses ont repris leur cours normal». Benbouzid qui réunissait, hier à Alger, les parents d'élèves, a réaffirmé la détermination du gouvernement à mettre un terme à cette grève « qui n'avait plus lieu d'être », selon lui, après que le gouvernement eut satisfait les revendications des enseignants, du moins en partie, notamment la révision du régime indemnitaire du corps enseignant. Y. D. Les choses commencent à se tasser dans le monde de l'éducation à la faveur de la reprise des cours décidée, depuis hier, par les enseignants grévistes affiliés à l'Union nationale des professionnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), suite à une décision de justice, comme nous l'a confirmé hier le porte-parole de l'union, Messaoud Amraoui. Ce dernier nous a indiqué que son organisation a suspendu sa grève et ses adhérents ont repris, officiellement, hier dimanche, le chemin des écoles, conformément à la décision de justice de suspendre la grève et « non pas par peur de représailles ». Pour autant, l'Unpef ne compte pas en rester là et envisage de faire appel devant le Conseil d'Etat afin de faire valoir ses droits, a déclaré Amraoui qui a tenu à faire valoir que son organisation « tient plus que tout à ses revendications », ajoutant que si la circonstance l'exige, la reprise du mouvement de grève n'est pas à exclure. « Nous continuerons à nous battre », tient-il à faire savoir. De son côté, Messaoud Boudiba, chargé de communication du Conseil national des professionnels de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) a révélé que 95% des lycées étaient paralysés, hier, au premier jour de l'expiration de l'ultimatum lancé par le ministre de l'Education aux enseignants grévistes. Boubekeur Benbouzid, rappelons-le, a saisi la justice qui a déclaré la grève « illégale » leur demandant de reprendre le travail. Fort de cette décision, Benbouzid a menacé de radiation les enseignants grévistes s'ils ne reprennent pas leur travail et leur a fixé un ultimatum jusqu'au 7 mars (hier, Ndlr). Par ailleurs, les premières mises en demeure ont commencé à être remises depuis hier aux enseignants grévistes, soit par le biais des directeurs des établissements ou via des huissiers de justice, a affirmé M. Boudiba. Il ajoutera que son syndicat tiendra aujourd'hui son conseil national pour décider du maintien ou non de la grève. « Au moment où je vous parle, les assemblées générales se tiennent le plus normalement. Nous verrons plus clair demain (aujourd'hui lundi, Ndlr) », a-t-il affirmé. Interrogé si son syndicat se dirige vers la suspension de la grève et la reprise des cours, d'autant que le Cnapest se retrouvera tout seul après la suspension de la grève décidée par l'Unpef la veille de l'expiration de l'ultimatum de Benbouzid, M. Boudiba a souligné que « seule la base est habilitée à se prononcer pour ou contre la suspension de la grève ». « Après tout, le dernier mot revient à la base », déclare-t-il. Par ailleurs, le premier responsable du secteur de l'éducation a indiqué que 95% des enseignants ont repris le travail, tout en assurant que «les choses ont repris leur cours normal». Benbouzid qui réunissait, hier à Alger, les parents d'élèves, a réaffirmé la détermination du gouvernement à mettre un terme à cette grève « qui n'avait plus lieu d'être », selon lui, après que le gouvernement eut satisfait les revendications des enseignants, du moins en partie, notamment la révision du régime indemnitaire du corps enseignant. Y. D.