Des membres de la tribu d'un marchand d'armes arrêté le 28 janvier pour un trafic d'armes présumé au profit de la rébellion chiite dans le nord du Yémen ont attaqué hier à l'arme automatique le convoi de police qui l'emmenait de sa prison vers le tribunal à Sanaa, tuant un civil et blessant deux personnes. Le prévenu est un ex-président d'une commission de médiation entre le gouvernement et les rebelles et frère de l'ex-gouverneur de la province de Saada (nord), fief des rebelles. Il a été ramené en prison au milieu de strictes mesures de sécurité et à bord d'un véhicule blindé. Les armes sont en vente libre au Yémen où quelque 60 millions circulent dans le pays, soit presque trois armes par habitant, selon des estimations. Des combats avaient opposé pendant six mois les troupes gouvernementales aux rebelles zaïdites, une branche du chiisme, dans le nord du pays avant la conclusion d'une trêve le 12 février. Des membres de la tribu d'un marchand d'armes arrêté le 28 janvier pour un trafic d'armes présumé au profit de la rébellion chiite dans le nord du Yémen ont attaqué hier à l'arme automatique le convoi de police qui l'emmenait de sa prison vers le tribunal à Sanaa, tuant un civil et blessant deux personnes. Le prévenu est un ex-président d'une commission de médiation entre le gouvernement et les rebelles et frère de l'ex-gouverneur de la province de Saada (nord), fief des rebelles. Il a été ramené en prison au milieu de strictes mesures de sécurité et à bord d'un véhicule blindé. Les armes sont en vente libre au Yémen où quelque 60 millions circulent dans le pays, soit presque trois armes par habitant, selon des estimations. Des combats avaient opposé pendant six mois les troupes gouvernementales aux rebelles zaïdites, une branche du chiisme, dans le nord du pays avant la conclusion d'une trêve le 12 février.