En Irlande Le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheal Martin a dénoncé l'action «totalement inacceptable» d'Israël, dont l'armée a donné hier l'assaut à une flottille internationale d'aide pour la bande de Gaza. «Mon ministère cherche à établir les faits et à s'assurer de la sécurité des huit Irlandais qui étaient à bord». «Les informations selon lesquelles jusqu'à 15 personnes auraient été tuées et 50 blessées, si elles étaient confirmées, constitueraient une réponse totalement inacceptable par l'armée israélienne à ce qui était une mission humanitaire tentant de livrer un approvisionnement absolument nécessaire aux gens de Gaza», a-t-il ajouté. En Iran Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a dénoncé lundi «l'acte inhumain du régime sioniste» contre la flottille d'aide humanitaire en route vers Gaza, qui a fait plus de seize morts, a rapporté l'agence officielle Irna. «L'acte inhumain du régime sioniste contre le peuple palestinien et le fait d'empêcher l'aide humanitaire destinée à la population d'arriver à Gaza n'est pas un signe de la force, mais de la faiblesse de ce régime», a déclaré M. Ahmadinejad. «Tout cela montre que la fin de ce régime sinistre et fantoche est plus proche que jamais», a-t-il affirmé. A Genève La haut commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, Navi Pillay, s'est dite «choquée» hier par l'assaut de l'armée israélienne sur la flottille pro-palestinienne en route vers Gaza, une opération qui a causé la mort d'au moins dix personnes. A Paris Le président français Nicolas Sarkozy a «condamné» hier «l'usage disproportionné de la force» à propos de l'opération commando israélienne contre une flottille s'approchant de Gaza, exigeant «toute la lumière sur cette tragédie», selon un communiqué de l'Elysée. «Il condamne l'usage disproportionné de la force et adresse ses condoléances aux familles des victimes». Le ministre français des Affaires étrangères. Bernard Kouchner s'est dit hier «profondément choqué» par l'assaut israélien contre la flottille pro-palestinienne en route vers Gaza, en estimant que «rien ne saurait justifier l'emploi d'une telle violence que nous condamnons». «La situation actuelle à Gaza n'est pas tenable», a souligné le ministre, alors que son ministère, vendredi, dès avant le départ de la flottille, avait rappelé sa position en faveur de la levée du blocus de Gaza. Le Quai d'Orsay a convoqué l'ambassadeur d'Israël à Paris pour des explications. Des rassemblements devant l'ambassade d'Israel à Paris et devant tous ses consulats en France ont eu lieu hier à l'appel des organisations de soutien à la Palestine dont Europalestine. En Suède La Suède a qualifié hier de «complètement inacceptable» l'assaut de l'armée israélienne sur la flottille pro-palestinienne en route vers Gaza et a convoqué l'ambassadeur d'Israël à Stockholm pour le lui dire, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. «J'ai convoqué ce matin l'ambassadeur d'Israël pour lui dire que nous trouvions que c'était (l'attaque, ndlr) complètement inacceptable et que nous prenions la situation très au sérieux», a déclaré le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Frank Belfrage. En Espagne L'Espagne qui assure la présidence tournante de l'UE, a qualifié lundi «d'inacceptable» et de «grave» l'assaut militaire israélien contre la «flottille de la liberté» devant acheminer des aides humanitaires et le ministère des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur israélien pour donner des explications sur cette agression. «Nous avons convoqué l'ambassadeur d'Israël pour qu'il nous donne des explications, et par conséquent nous allons enquêter et nous saisir de cette affaire», a déclaré à la presse le Secrétaire d'Etat espagnol pour l'UE, Diego Lopez Garido qui a qualifié de «très grave» ce qui s'est produit. Auparavant, le président du gouvernement, Jose Luis Rodriguez Zapatero a qualifié de «grave» et de «préoccupante» l'attaque israélienne. L'ONG espagnole Culture, Paix et Solidarité avait annoncé qu'elle n'avait aucune information sur le sort de trois de ses activistes qui faisaient partie de cette expédition humanitaire. Le Réseau Solidaire contre l'occupation de la Palestine avait appelé les citoyens à manifester hier après-midi à Madrid et à Barcelone pour dénoncer cette attaque meurtrière et apporter leur soutien aux Palestiniens. Au Caire Le président égyptien Hosni Moubarak a dénoncé hier «l'usage excessif de la force» par Israël contre la flottille humanitaire internationale en route vers Gaza, dans une déclaration écrite. L'Egypte a également convoqué hier l'ambassadeur d'Israël au Caire pour lui faire part de sa «protestation» après l'intervention israélienne, a-t-on appris auprès du ministère égyptien des Affaires étrangères. «L'Egypte a toujours attiré l'attention sur le danger du blocus israélien illégitime imposé à la bande de Gaza» et elle «appelle à nouveau après ces incidents tragiques à la levée immédiate de ce blocus». à Berlin l'intervention israélienne meurtrière contre Gaza est «à première vue disproportionnée», a affirmé hier le porte-parole du gouvernement allemand Ulrich Wilhelm, alors que Berlin critique rarement Israël. Berlin a également «profondément déploré» les pertes en vies humaines, a indiqué M. Wilhelm. Cette première réaction du ministre des Affaires étrangères Guido Westerwelle est inhabituellement vive, Berlin, pour des raisons historiques, évitant le plus souvent de critiquer Israël. Le ministre, qui s'est entretenu par téléphone avec son homologue israélien Avigdor Lieberman, a par ailleurs réclamé l'ouverture «sans restriction des frontières de Gaza à l'aide humanitaire». M. Wilhelm avait lui aussi rappelé la position de l'Union européenne et de l'Allemagne en faveur de la levée du blocus israélien de Gaza. Six personnes habitant en Allemagne, dont deux députés fédéraux du parti d'extrême gauche Die Linke - Annette Groth et Inge Höger - se trouvaient à bord de la flottille attaquée, selon M. Westerwelle, qui a affirmé n'avoir pas de détails sur leur sort. S. H. En Irlande Le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheal Martin a dénoncé l'action «totalement inacceptable» d'Israël, dont l'armée a donné hier l'assaut à une flottille internationale d'aide pour la bande de Gaza. «Mon ministère cherche à établir les faits et à s'assurer de la sécurité des huit Irlandais qui étaient à bord». «Les informations selon lesquelles jusqu'à 15 personnes auraient été tuées et 50 blessées, si elles étaient confirmées, constitueraient une réponse totalement inacceptable par l'armée israélienne à ce qui était une mission humanitaire tentant de livrer un approvisionnement absolument nécessaire aux gens de Gaza», a-t-il ajouté. En Iran Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a dénoncé lundi «l'acte inhumain du régime sioniste» contre la flottille d'aide humanitaire en route vers Gaza, qui a fait plus de seize morts, a rapporté l'agence officielle Irna. «L'acte inhumain du régime sioniste contre le peuple palestinien et le fait d'empêcher l'aide humanitaire destinée à la population d'arriver à Gaza n'est pas un signe de la force, mais de la faiblesse de ce régime», a déclaré M. Ahmadinejad. «Tout cela montre que la fin de ce régime sinistre et fantoche est plus proche que jamais», a-t-il affirmé. A Genève La haut commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, Navi Pillay, s'est dite «choquée» hier par l'assaut de l'armée israélienne sur la flottille pro-palestinienne en route vers Gaza, une opération qui a causé la mort d'au moins dix personnes. A Paris Le président français Nicolas Sarkozy a «condamné» hier «l'usage disproportionné de la force» à propos de l'opération commando israélienne contre une flottille s'approchant de Gaza, exigeant «toute la lumière sur cette tragédie», selon un communiqué de l'Elysée. «Il condamne l'usage disproportionné de la force et adresse ses condoléances aux familles des victimes». Le ministre français des Affaires étrangères. Bernard Kouchner s'est dit hier «profondément choqué» par l'assaut israélien contre la flottille pro-palestinienne en route vers Gaza, en estimant que «rien ne saurait justifier l'emploi d'une telle violence que nous condamnons». «La situation actuelle à Gaza n'est pas tenable», a souligné le ministre, alors que son ministère, vendredi, dès avant le départ de la flottille, avait rappelé sa position en faveur de la levée du blocus de Gaza. Le Quai d'Orsay a convoqué l'ambassadeur d'Israël à Paris pour des explications. Des rassemblements devant l'ambassade d'Israel à Paris et devant tous ses consulats en France ont eu lieu hier à l'appel des organisations de soutien à la Palestine dont Europalestine. En Suède La Suède a qualifié hier de «complètement inacceptable» l'assaut de l'armée israélienne sur la flottille pro-palestinienne en route vers Gaza et a convoqué l'ambassadeur d'Israël à Stockholm pour le lui dire, a annoncé le ministère des Affaires étrangères. «J'ai convoqué ce matin l'ambassadeur d'Israël pour lui dire que nous trouvions que c'était (l'attaque, ndlr) complètement inacceptable et que nous prenions la situation très au sérieux», a déclaré le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Frank Belfrage. En Espagne L'Espagne qui assure la présidence tournante de l'UE, a qualifié lundi «d'inacceptable» et de «grave» l'assaut militaire israélien contre la «flottille de la liberté» devant acheminer des aides humanitaires et le ministère des Affaires étrangères a convoqué l'ambassadeur israélien pour donner des explications sur cette agression. «Nous avons convoqué l'ambassadeur d'Israël pour qu'il nous donne des explications, et par conséquent nous allons enquêter et nous saisir de cette affaire», a déclaré à la presse le Secrétaire d'Etat espagnol pour l'UE, Diego Lopez Garido qui a qualifié de «très grave» ce qui s'est produit. Auparavant, le président du gouvernement, Jose Luis Rodriguez Zapatero a qualifié de «grave» et de «préoccupante» l'attaque israélienne. L'ONG espagnole Culture, Paix et Solidarité avait annoncé qu'elle n'avait aucune information sur le sort de trois de ses activistes qui faisaient partie de cette expédition humanitaire. Le Réseau Solidaire contre l'occupation de la Palestine avait appelé les citoyens à manifester hier après-midi à Madrid et à Barcelone pour dénoncer cette attaque meurtrière et apporter leur soutien aux Palestiniens. Au Caire Le président égyptien Hosni Moubarak a dénoncé hier «l'usage excessif de la force» par Israël contre la flottille humanitaire internationale en route vers Gaza, dans une déclaration écrite. L'Egypte a également convoqué hier l'ambassadeur d'Israël au Caire pour lui faire part de sa «protestation» après l'intervention israélienne, a-t-on appris auprès du ministère égyptien des Affaires étrangères. «L'Egypte a toujours attiré l'attention sur le danger du blocus israélien illégitime imposé à la bande de Gaza» et elle «appelle à nouveau après ces incidents tragiques à la levée immédiate de ce blocus». à Berlin l'intervention israélienne meurtrière contre Gaza est «à première vue disproportionnée», a affirmé hier le porte-parole du gouvernement allemand Ulrich Wilhelm, alors que Berlin critique rarement Israël. Berlin a également «profondément déploré» les pertes en vies humaines, a indiqué M. Wilhelm. Cette première réaction du ministre des Affaires étrangères Guido Westerwelle est inhabituellement vive, Berlin, pour des raisons historiques, évitant le plus souvent de critiquer Israël. Le ministre, qui s'est entretenu par téléphone avec son homologue israélien Avigdor Lieberman, a par ailleurs réclamé l'ouverture «sans restriction des frontières de Gaza à l'aide humanitaire». M. Wilhelm avait lui aussi rappelé la position de l'Union européenne et de l'Allemagne en faveur de la levée du blocus israélien de Gaza. Six personnes habitant en Allemagne, dont deux députés fédéraux du parti d'extrême gauche Die Linke - Annette Groth et Inge Höger - se trouvaient à bord de la flottille attaquée, selon M. Westerwelle, qui a affirmé n'avoir pas de détails sur leur sort. S. H.