Au cours d'une conférence de presse, tenue avant-hier, il a été présenté l'avant-projet du Plan "permanent" de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de La Casbah d'Alger, rapporte un communiqué de l'APS. Les responsables des différentes directions concernées de la wilaya d'Alger, les représentants des walis délégués de Bab El-Oued et de Sidi M'hamed, les présidents d'APC d'Alger-Centre, Bab El-Oued et La Casbah, ainsi que des responsables d'associations, étaient tous présents à cette première séance de concertation. Le plan "permanent" de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de La Casbah d'Alger, explique-t-on, a pour but «de fixer les règles générales et les servitudes d'utilisation des sols, les conditions architecturales selon lesquelles sont assurées la conservation des immeubles, du cadre urbain et les mesures particulières de protection, notamment celles relatives aux biens culturels immobiliers protégés situés dans le secteur sauvegardé». Selon les responsables du projet, ce plan, dont le maître d'ouvrage est la wilaya d'Alger et qui a été réalisé par le bureau d'études le Cneru (Centre national d'études et de recherches appliquées), «reforme un cadre de vie et favorise le développement économique qui est une garantie de la vitalité du site». Le plan analyse le développement urbanistique à travers le processus historique, les réseaux divers, la circulation et le transport, les caractères de l'urbanisme, le processus de construction architecturale permettant la connaissance des procédés constructifs à travers l'histoire, les données socio-économiques et démographiques ainsi que l'état du foncier et ses aspects juridiques. La méthode d'approche dresse un bilan de l'état de faits, l'état de conservation du bâti, celui de conservation des réseaux (voirie, alimentation en eau potable, assainissement, électricité, gaz...) tout comme elle effectue un recensement des surélévations et des extensions illicites. Il est également précisé que «les études ont été élaborées en trois phases, la première portant sur le diagnostic et projet des mesures d'urgence, la seconde sur l'analyse historique, typologique et avant-projet du Plan permanent et de mise en valeur du secteur sauvegardé et la troisième phase sur la rédaction finale de ce plan (règlement)». Le projet de mesures d'urgence permet, est-il précisé, d'arrêter tous les processus et phénomènes de dégradation. Pour rappel La Casbah d'Alger a été classée patrimoine national en 1991 et patrimoine mondial de l'Humanité en 1992. R. A. Au cours d'une conférence de presse, tenue avant-hier, il a été présenté l'avant-projet du Plan "permanent" de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de La Casbah d'Alger, rapporte un communiqué de l'APS. Les responsables des différentes directions concernées de la wilaya d'Alger, les représentants des walis délégués de Bab El-Oued et de Sidi M'hamed, les présidents d'APC d'Alger-Centre, Bab El-Oued et La Casbah, ainsi que des responsables d'associations, étaient tous présents à cette première séance de concertation. Le plan "permanent" de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de La Casbah d'Alger, explique-t-on, a pour but «de fixer les règles générales et les servitudes d'utilisation des sols, les conditions architecturales selon lesquelles sont assurées la conservation des immeubles, du cadre urbain et les mesures particulières de protection, notamment celles relatives aux biens culturels immobiliers protégés situés dans le secteur sauvegardé». Selon les responsables du projet, ce plan, dont le maître d'ouvrage est la wilaya d'Alger et qui a été réalisé par le bureau d'études le Cneru (Centre national d'études et de recherches appliquées), «reforme un cadre de vie et favorise le développement économique qui est une garantie de la vitalité du site». Le plan analyse le développement urbanistique à travers le processus historique, les réseaux divers, la circulation et le transport, les caractères de l'urbanisme, le processus de construction architecturale permettant la connaissance des procédés constructifs à travers l'histoire, les données socio-économiques et démographiques ainsi que l'état du foncier et ses aspects juridiques. La méthode d'approche dresse un bilan de l'état de faits, l'état de conservation du bâti, celui de conservation des réseaux (voirie, alimentation en eau potable, assainissement, électricité, gaz...) tout comme elle effectue un recensement des surélévations et des extensions illicites. Il est également précisé que «les études ont été élaborées en trois phases, la première portant sur le diagnostic et projet des mesures d'urgence, la seconde sur l'analyse historique, typologique et avant-projet du Plan permanent et de mise en valeur du secteur sauvegardé et la troisième phase sur la rédaction finale de ce plan (règlement)». Le projet de mesures d'urgence permet, est-il précisé, d'arrêter tous les processus et phénomènes de dégradation. Pour rappel La Casbah d'Alger a été classée patrimoine national en 1991 et patrimoine mondial de l'Humanité en 1992. R. A.
