Les travailleurs de l'unité 2 de la Cojaal, dans la wilaya d'Annaba, ne décolèrent toujours pas. La grogne persistait hier encore où près de 250 salariés ont pris d'assaut l'entrée principale du siège dans l'attente d'une décision d'annulation des fins de contrats notifiés il y a quatre jours au collectif des travailleurs sous le prétexte "fallacieux", selon les protestataires, du manque de moyens financiers. "C'est un abus d'autorité commis par l'administration de la Cojaal, pour éjecter des travailleurs dont le seul crime est d'avoir réclamé bruyamment et avec insistance leurs droits socio-professionnels garantis par la législation algérienne du travail " s'insurgent-ils. "Ils veulent nous faire remplacer par d'autres travailleurs plus dociles, corvéables et exploitables à souhait" lâche un jeune technicien. Il y a une semaine déjà, excédés par le mépris et le silence de leur direction, qui n'a pas daigné au moins répondre à leurs doléances, les travailleurs,qui revendiquaient l'application ni plus ni moins des dernières mesures gouvernementales relatives à la hausse du SNMG à hauteur de quinze mille DA, les employés ont menacé de recourir à la grève pour faire entendre leurs voix. Avant-hier, outre le siège de l'administration, les protestataires ont barré l'accès des routes aux camions de l'entreprise et ont perturbé le fonctionnement des équipes d'excavation, pour exprimer leur colère contre la décision, tombée comme un couperet, de la résiliation de leurs contrats de travail devenus subitement caduques. "Ils nous ont, sans crier gare, sans le moindre préavis et sans aucune autre forme de procès, mis tout simplement dehors", disent révoltés et amers les licenciés. Selon certains d'entre eux qui ont pris attache avec nous hier, il semblerait que l'employeur, revenu à de meilleurs sentiments aurait suggéré aux travailleurs licenciés de choisir 73 d'entre eux, pour être réengagés dans le cadre d'un nouveau contrat de travail. "Diviser pour affaiblir notre mouvement revendicatif nous ne marcherons pas" ont répliqué sèchement tous les travailleurs de l'unité 2. Les travailleurs de l'unité 2 de la Cojaal, dans la wilaya d'Annaba, ne décolèrent toujours pas. La grogne persistait hier encore où près de 250 salariés ont pris d'assaut l'entrée principale du siège dans l'attente d'une décision d'annulation des fins de contrats notifiés il y a quatre jours au collectif des travailleurs sous le prétexte "fallacieux", selon les protestataires, du manque de moyens financiers. "C'est un abus d'autorité commis par l'administration de la Cojaal, pour éjecter des travailleurs dont le seul crime est d'avoir réclamé bruyamment et avec insistance leurs droits socio-professionnels garantis par la législation algérienne du travail " s'insurgent-ils. "Ils veulent nous faire remplacer par d'autres travailleurs plus dociles, corvéables et exploitables à souhait" lâche un jeune technicien. Il y a une semaine déjà, excédés par le mépris et le silence de leur direction, qui n'a pas daigné au moins répondre à leurs doléances, les travailleurs,qui revendiquaient l'application ni plus ni moins des dernières mesures gouvernementales relatives à la hausse du SNMG à hauteur de quinze mille DA, les employés ont menacé de recourir à la grève pour faire entendre leurs voix. Avant-hier, outre le siège de l'administration, les protestataires ont barré l'accès des routes aux camions de l'entreprise et ont perturbé le fonctionnement des équipes d'excavation, pour exprimer leur colère contre la décision, tombée comme un couperet, de la résiliation de leurs contrats de travail devenus subitement caduques. "Ils nous ont, sans crier gare, sans le moindre préavis et sans aucune autre forme de procès, mis tout simplement dehors", disent révoltés et amers les licenciés. Selon certains d'entre eux qui ont pris attache avec nous hier, il semblerait que l'employeur, revenu à de meilleurs sentiments aurait suggéré aux travailleurs licenciés de choisir 73 d'entre eux, pour être réengagés dans le cadre d'un nouveau contrat de travail. "Diviser pour affaiblir notre mouvement revendicatif nous ne marcherons pas" ont répliqué sèchement tous les travailleurs de l'unité 2.