Les professionnels de la filière tomate ont interpellé, jeudi dernier, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaissa, sur les contraintes qui freinent leur activité. Les professionnels de la filière tomate ont interpellé, jeudi dernier, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaissa, sur les contraintes qui freinent leur activité. Une activité qui connaît une progression dans la productivité mais qui reste «mal exploitée». Lors d'une réunion interprofessionnelle de cette filière agricole, présidée par le ministre, les représentants des agriculteurs du pays ont affirmé que la récolte actuelle de la tomate est suffisante pour subvenir aux besoins nationaux, particulièrement lors du mois sacré de Ramadhan. Par contre, plusieurs dysfonctionnements ralentissent la disponibilité du produit agricole sur les marchés. A commencer par l'insuffisance des moyens de transport de la marchandise depuis les régions du Sud. Ce qui engendre des pertes considérables, pour ce qui de la tomate fraîche. En outre, la fermeture de plusieurs usines de transformation (tomate industrielle), a été également déplorée, notamment sept unités fermées dans la wilaya de Taref. Egalement, l'absence de produits de protection des plantes agricoles (insecticides, bactéricides…). Ainsi, les professionnels, constitués de producteurs, pépiniéristes, transformateurs, les chambres d'agriculture, et les instituts techniques, ont demandé au ministre d'intervenir pour aplanir ces difficultés qui caractérisent la filière. Ils ont, d'ailleurs, convenu de la nécessité d'installer un comité interprofessionnel qui devra contribuer à la modernisation de cette activité dont la production a atteint un montant de plus de 16 milliards DA en 2009. il est utile de souligner que la filière tomate a donné des signes de croissance puisque le rendement à l'hectare est passé de 300 quintaux à 1.200 qx en l'espace de trois ans dans certaines régions de l'est du pays d'où provient 80% de la production nationale. Selon les chiffres du ministère, la superficie consacrée à cette activité est passée de 32 mille ha en 2009 à plus de 38 mille ha en 2010, dont 18 mille ha consacrés à la tomate industrielle. En terme de production, celle de la tomate fraîche s'élèvait à 450 mille tonnes en 2009 et elle sera nettement supérieure en 2010, avance un responsable du ministère. La production de tomate maraîchère est réalisée dans 8 wilayas du pays alors que la tomate destinée à la transformation est produite dans 17 wilayas notamment à l'Est. En 2009, la valeur de la production a été estimée à 12,9 milliards DA pour la tomate maraîchère et à 4 milliards DA pour la tomate industrielle, tandis que le nombre d'emplois générés s'élève à 100 mille. Cela dit, malgré ce potentiel, la filière fait face à plusieurs obstacles, comme celui du financement de la menace de la mineuse de la tomate et de la persistance de l'utilisation d'équipements archaïques. Selon M. Benaissa, sur les 17 unités que compte la filière, 12 seulement continuent à fonctionner avec une capacité de 10.760 ts/jour. Il a, alors, fait savoir que les dossiers de certains transformateurs ayant des contentieux avec les banques ont été transmis récemment au ministère des Finances pour les étudier au cas par cas. Les mesures de relance de la filière tomate, apportées par le programme quinquennal 2010-2014 dans son volet agricole, devraient permettre une offre plus importante de tomate maraîchère en misant sur le développement de la culture sous serre et une plus grande maîtrise technique. Une activité qui connaît une progression dans la productivité mais qui reste «mal exploitée». Lors d'une réunion interprofessionnelle de cette filière agricole, présidée par le ministre, les représentants des agriculteurs du pays ont affirmé que la récolte actuelle de la tomate est suffisante pour subvenir aux besoins nationaux, particulièrement lors du mois sacré de Ramadhan. Par contre, plusieurs dysfonctionnements ralentissent la disponibilité du produit agricole sur les marchés. A commencer par l'insuffisance des moyens de transport de la marchandise depuis les régions du Sud. Ce qui engendre des pertes considérables, pour ce qui de la tomate fraîche. En outre, la fermeture de plusieurs usines de transformation (tomate industrielle), a été également déplorée, notamment sept unités fermées dans la wilaya de Taref. Egalement, l'absence de produits de protection des plantes agricoles (insecticides, bactéricides…). Ainsi, les professionnels, constitués de producteurs, pépiniéristes, transformateurs, les chambres d'agriculture, et les instituts techniques, ont demandé au ministre d'intervenir pour aplanir ces difficultés qui caractérisent la filière. Ils ont, d'ailleurs, convenu de la nécessité d'installer un comité interprofessionnel qui devra contribuer à la modernisation de cette activité dont la production a atteint un montant de plus de 16 milliards DA en 2009. il est utile de souligner que la filière tomate a donné des signes de croissance puisque le rendement à l'hectare est passé de 300 quintaux à 1.200 qx en l'espace de trois ans dans certaines régions de l'est du pays d'où provient 80% de la production nationale. Selon les chiffres du ministère, la superficie consacrée à cette activité est passée de 32 mille ha en 2009 à plus de 38 mille ha en 2010, dont 18 mille ha consacrés à la tomate industrielle. En terme de production, celle de la tomate fraîche s'élèvait à 450 mille tonnes en 2009 et elle sera nettement supérieure en 2010, avance un responsable du ministère. La production de tomate maraîchère est réalisée dans 8 wilayas du pays alors que la tomate destinée à la transformation est produite dans 17 wilayas notamment à l'Est. En 2009, la valeur de la production a été estimée à 12,9 milliards DA pour la tomate maraîchère et à 4 milliards DA pour la tomate industrielle, tandis que le nombre d'emplois générés s'élève à 100 mille. Cela dit, malgré ce potentiel, la filière fait face à plusieurs obstacles, comme celui du financement de la menace de la mineuse de la tomate et de la persistance de l'utilisation d'équipements archaïques. Selon M. Benaissa, sur les 17 unités que compte la filière, 12 seulement continuent à fonctionner avec une capacité de 10.760 ts/jour. Il a, alors, fait savoir que les dossiers de certains transformateurs ayant des contentieux avec les banques ont été transmis récemment au ministère des Finances pour les étudier au cas par cas. Les mesures de relance de la filière tomate, apportées par le programme quinquennal 2010-2014 dans son volet agricole, devraient permettre une offre plus importante de tomate maraîchère en misant sur le développement de la culture sous serre et une plus grande maîtrise technique.