Des régions entières du pays sont insuffisamment prises en charge sur le plan médical. Les populations du Sud, en particulier et des Hauts- Plateaux en général sont celles qui sont les plus concernées par cette « flagrante injustice» tant elles souffrent encore le martyre pour soigner quelquefois juste un petit bobo. Des régions entières du pays sont insuffisamment prises en charge sur le plan médical. Les populations du Sud, en particulier et des Hauts- Plateaux en général sont celles qui sont les plus concernées par cette « flagrante injustice» tant elles souffrent encore le martyre pour soigner quelquefois juste un petit bobo. Des Algériens continuent d'être privés d'un de leurs droits élémentaires, celui de l'accès aux soins médicaux. Des régions entières du pays sont, en effet, insuffisamment prises en charge sur ce plan. Les populations du Sud, en particulier et des Hauts- Plateaux en général sont celles qui sont les plus concernées par cette « flagrante injustice » tant elles souffrent encore le martyr pour soigner quelquefois juste un petit bobo. Il est vrai que cela est valable pour les régions les plus reculées qui ne sont pas les seules, cela dit, puisque même dans les chefs lieux de wilaya la couverture médicale reste très aléatoire .Comme c'est le cas à Illizi et à Tamanrasset ou les médecins spécialistes font cruellement défaut Un reportage présenté avant-hier au journal télévisé de 20h a encore une fois mis à nu cette situation et dévoilé combien est grande la responsabilité du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière .Le ministre Djamel Ould Abbas, interpellé par la télévision, a tenu à assurer que le problème est sur la voie d'être réglé puisque des médecin spécialistes, qui ont déjà reçu leurs affectations, sont déjà en route pour ces deux wilayas du Grand sud. Mais pourquoi donc ces populations continuent à vivre ce calvaire alors que le pays est pourvu d'un grand nombre de spécialistes ? Pourquoi la persistance de ces disparités entre les populations du nord du pays dont la prise en charge médicale est nettement meilleure, et celles du sud du pays ? Les Algériens ne sont ils pas finalement égaux en droits ? « Tous les Algériens ont le droit garanti d'avoir accès aux soins médicaux car il y va de la justice et e l'équité » répond d'emblée Slim Belkessem le chargé de la communication au niveau du ministère de la Santé qui reconnaît que le problème du manque de spécialistes dans ces régions « est profond ». Pour Slim Belkessem, le problème fondamental qui se pose et qui est à l'origine de cette fâcheuse et déplorable situation est relatif au manque de médecins originaires de ces régions. « Il y'a vraiment très peu de médecins spécialistes issus de ces région » a t-il indiqué avant d'ajouter que « la préférence des spécialistes pour leurs villes d'origine ou les grands centres urbains du nord du pays est une deuxième raison qui expliquerait cette situation ». Une situation qui perdure malgré sa gravité et malgré aussi « la réactivation » en 1998 de la formule du service civil à travers lequel des médecins spécialistes sont obligatoirement tenus de travailler pour une durée déterminée dans ces régions. A travers cette formule du service civil pour une durée d'une année dans les régions du sud du pays, le ministère comptait justement pallier le déficit en médecins spécialistes et assurer l'accès aux soins à ces Algériens. Une formule qui ne semble pas très efficace puisque le but escompté est encore loin d'avoir été atteint. L'on se demande alors pourquoi le ministère trouve des difficultés à souscrire à ses obligations alors que des médecins spécialistes attendent quelquefois des mois avant d'être affectés. Comme cela a été le cas pour les 861 nouveaux médecins spécialistes affectés le mois dernier seulement alors qu'ils étaient en attente depuis le mois de décembre. Pendant ce temps, à l'évidence, des citoyens de ces régions enduraient le calvaire, pour ne pas dire mourraient en silence dans certains cas. Il faut dire que les médecins spécialistes bénéficient de nombreuses mesures incitatives s'ils acceptent de travailler dans ces régions. Ainsi Ils bénéficient d'une augmentation de l50% du salaire de base, en plus de logement meublé ainsi qu'une prise en charge à hauteur de 50% concernant la facture de l'électricité. Ils ont aussi d'autres avantages s'ils travaillent trois années d'affilées. Dans d'autres wilayas les avantages sont relativement moindres. Selon des spécialistes, le déficit en médecins spécialistes incombe exclusivement au ministère de la Santé, ce que reconnaît, implicitement, Slim Belkessem. «Il faut un traitement de fond pour prendre en charge cette question et trouver des solutions pérennes et stables » dira t-il. Des solutions qui passent par la conjugaison des efforts de plusieurs secteurs et pas uniquement celui de la santé. «Il faut qu'on trouve des solutions de stabilité. Actuellement nous travaillons avec le ministère de l'Enseignement supérieur sur un train de mesures » a-t-il indiqué sans donner plus de précision se contentant juste de dire que « c'est un lourd dossier». Des Algériens continuent d'être privés d'un de leurs droits élémentaires, celui de l'accès aux soins médicaux. Des régions entières du pays sont, en effet, insuffisamment prises en charge sur ce plan. Les populations du Sud, en particulier et des Hauts- Plateaux en général sont celles qui sont les plus concernées par cette « flagrante injustice » tant elles souffrent encore le martyr pour soigner quelquefois juste un petit bobo. Il est vrai que cela est valable pour les régions les plus reculées qui ne sont pas les seules, cela dit, puisque même dans les chefs lieux de wilaya la couverture médicale reste très aléatoire .Comme c'est le cas à Illizi et à Tamanrasset ou les médecins spécialistes font cruellement défaut Un reportage présenté avant-hier au journal télévisé de 20h a encore une fois mis à nu cette situation et dévoilé combien est grande la responsabilité du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière .Le ministre Djamel Ould Abbas, interpellé par la télévision, a tenu à assurer que le problème est sur la voie d'être réglé puisque des médecin spécialistes, qui ont déjà reçu leurs affectations, sont déjà en route pour ces deux wilayas du Grand sud. Mais pourquoi donc ces populations continuent à vivre ce calvaire alors que le pays est pourvu d'un grand nombre de spécialistes ? Pourquoi la persistance de ces disparités entre les populations du nord du pays dont la prise en charge médicale est nettement meilleure, et celles du sud du pays ? Les Algériens ne sont ils pas finalement égaux en droits ? « Tous les Algériens ont le droit garanti d'avoir accès aux soins médicaux car il y va de la justice et e l'équité » répond d'emblée Slim Belkessem le chargé de la communication au niveau du ministère de la Santé qui reconnaît que le problème du manque de spécialistes dans ces régions « est profond ». Pour Slim Belkessem, le problème fondamental qui se pose et qui est à l'origine de cette fâcheuse et déplorable situation est relatif au manque de médecins originaires de ces régions. « Il y'a vraiment très peu de médecins spécialistes issus de ces région » a t-il indiqué avant d'ajouter que « la préférence des spécialistes pour leurs villes d'origine ou les grands centres urbains du nord du pays est une deuxième raison qui expliquerait cette situation ». Une situation qui perdure malgré sa gravité et malgré aussi « la réactivation » en 1998 de la formule du service civil à travers lequel des médecins spécialistes sont obligatoirement tenus de travailler pour une durée déterminée dans ces régions. A travers cette formule du service civil pour une durée d'une année dans les régions du sud du pays, le ministère comptait justement pallier le déficit en médecins spécialistes et assurer l'accès aux soins à ces Algériens. Une formule qui ne semble pas très efficace puisque le but escompté est encore loin d'avoir été atteint. L'on se demande alors pourquoi le ministère trouve des difficultés à souscrire à ses obligations alors que des médecins spécialistes attendent quelquefois des mois avant d'être affectés. Comme cela a été le cas pour les 861 nouveaux médecins spécialistes affectés le mois dernier seulement alors qu'ils étaient en attente depuis le mois de décembre. Pendant ce temps, à l'évidence, des citoyens de ces régions enduraient le calvaire, pour ne pas dire mourraient en silence dans certains cas. Il faut dire que les médecins spécialistes bénéficient de nombreuses mesures incitatives s'ils acceptent de travailler dans ces régions. Ainsi Ils bénéficient d'une augmentation de l50% du salaire de base, en plus de logement meublé ainsi qu'une prise en charge à hauteur de 50% concernant la facture de l'électricité. Ils ont aussi d'autres avantages s'ils travaillent trois années d'affilées. Dans d'autres wilayas les avantages sont relativement moindres. Selon des spécialistes, le déficit en médecins spécialistes incombe exclusivement au ministère de la Santé, ce que reconnaît, implicitement, Slim Belkessem. «Il faut un traitement de fond pour prendre en charge cette question et trouver des solutions pérennes et stables » dira t-il. Des solutions qui passent par la conjugaison des efforts de plusieurs secteurs et pas uniquement celui de la santé. «Il faut qu'on trouve des solutions de stabilité. Actuellement nous travaillons avec le ministère de l'Enseignement supérieur sur un train de mesures » a-t-il indiqué sans donner plus de précision se contentant juste de dire que « c'est un lourd dossier».