Les prix des matières premières alimentaires ont tous terminé la semaine en baisse, en particulier le café, qui a été victime d'un violent retournement sur fond de correction générale des marchés, après avoir touché un sommet depuis près de 13 ans. Ainsi, les cours du cacao se sont repliés cette semaine, tombant vendredi à leur plus bas niveau depuis environ un an à Londres comme à New York, en perspective d'une récolte abondante en Côte d'Ivoire, premier producteur mondial. Sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour livraison en décembre cotait 1.939 livres sterling vendredi vers 14h GMT contre 2.017 livres la tonne pour la même échéance le vendredi précédent vers 10h GMT. Aussi, les prix du café ont joué aux montagnes russes cette semaine. Lundi, la livre d'arabica s'était envolée à un nouveau sommet depuis près de 13 ans sur le marché new-yorkais, à 188,65 cents, dans "des volumes toutefois négligeables", selon Ralph Hawes, analyste de Sucden Financial, selon qui ce bond reflétait "un manque d'ordres à la vente, plutôt qu'à une forte demande". Mais les investisseurs ont vite déchanté : mardi, l'arabica new-yorkais a chuté de 8,1%, sa plus forte dégringolade en une séance depuis deux ans et demi. Selon la revue spécialisée The Public Ledger, le café a été pris dans la tourmente des inquiétudes générales sur la reprise économique mondiale, qui ont fait chuter de concert marchés d'actions et de matières premières. De plus, du côté des fondamentaux, les dernières données se sont avérées nettement baissières. Le sucre a également fini en repli, après avoir touché en début de semaine de nouveaux plus hauts depuis début mars à New York, porté par une offre toujours insuffisante. L'humeur des investisseurs a été minée par l'annonce que le marché du sucre devrait de nouveau être excédentaire en 2010/2011 après deux années de déficits record, notamment en raison d'une production mondiale à un niveau historique, selon l'Organisation internationale du sucre (ISO). Pour ce qui est des métaux précieux, Les prix de l'or ont accéléré leur ascension cette semaine, le métal jaune profitant de son statut de valeur refuge alors que des indicateurs américains affolent le marché, tirant l'argent dans son sillage, tandis que palladium et platine se ressaisissaient nettement. L'or a de nouveau nettement grimpé, faisant une brève incursion à 1.244,30 dollars l'once jeudi, au plus haut niveau depuis le 30 juin, qui le rapproche de son record historique enregistré le 21 juin (1.265,30 dollars). Alors que les indicateurs décevants se sont multipliés aux Etats-Unis, confortant les inquiétudes sur un ralentissement de la croissance économique, les investisseurs continuaient de priser le métal jaune. Le niveau élevé des participations détenues par le premier fonds coté au monde, SPDR Gold Trust, témoignait de cet engouement. Par ailleurs, Les cours de l'argent se sont envolés de plus d'un dollar cette semaine. Le métal gris a terminé à 19,03 dollars l'once au fixing de vendredi, contre 18,14 dollars une semaine auparavant Pour leur part, les cours des métaux du groupe platine se sont nettement repris cette semaine, soutenus notamment par des craintes sur la production de l'Afrique du Sud, premier producteur mondial de platine, agité par une succession de mouvements sociaux dans le secteur minier. I. A. I. A. Les prix des matières premières alimentaires ont tous terminé la semaine en baisse, en particulier le café, qui a été victime d'un violent retournement sur fond de correction générale des marchés, après avoir touché un sommet depuis près de 13 ans. Ainsi, les cours du cacao se sont repliés cette semaine, tombant vendredi à leur plus bas niveau depuis environ un an à Londres comme à New York, en perspective d'une récolte abondante en Côte d'Ivoire, premier producteur mondial. Sur le Liffe de Londres, la tonne de cacao pour livraison en décembre cotait 1.939 livres sterling vendredi vers 14h GMT contre 2.017 livres la tonne pour la même échéance le vendredi précédent vers 10h GMT. Aussi, les prix du café ont joué aux montagnes russes cette semaine. Lundi, la livre d'arabica s'était envolée à un nouveau sommet depuis près de 13 ans sur le marché new-yorkais, à 188,65 cents, dans "des volumes toutefois négligeables", selon Ralph Hawes, analyste de Sucden Financial, selon qui ce bond reflétait "un manque d'ordres à la vente, plutôt qu'à une forte demande". Mais les investisseurs ont vite déchanté : mardi, l'arabica new-yorkais a chuté de 8,1%, sa plus forte dégringolade en une séance depuis deux ans et demi. Selon la revue spécialisée The Public Ledger, le café a été pris dans la tourmente des inquiétudes générales sur la reprise économique mondiale, qui ont fait chuter de concert marchés d'actions et de matières premières. De plus, du côté des fondamentaux, les dernières données se sont avérées nettement baissières. Le sucre a également fini en repli, après avoir touché en début de semaine de nouveaux plus hauts depuis début mars à New York, porté par une offre toujours insuffisante. L'humeur des investisseurs a été minée par l'annonce que le marché du sucre devrait de nouveau être excédentaire en 2010/2011 après deux années de déficits record, notamment en raison d'une production mondiale à un niveau historique, selon l'Organisation internationale du sucre (ISO). Pour ce qui est des métaux précieux, Les prix de l'or ont accéléré leur ascension cette semaine, le métal jaune profitant de son statut de valeur refuge alors que des indicateurs américains affolent le marché, tirant l'argent dans son sillage, tandis que palladium et platine se ressaisissaient nettement. L'or a de nouveau nettement grimpé, faisant une brève incursion à 1.244,30 dollars l'once jeudi, au plus haut niveau depuis le 30 juin, qui le rapproche de son record historique enregistré le 21 juin (1.265,30 dollars). Alors que les indicateurs décevants se sont multipliés aux Etats-Unis, confortant les inquiétudes sur un ralentissement de la croissance économique, les investisseurs continuaient de priser le métal jaune. Le niveau élevé des participations détenues par le premier fonds coté au monde, SPDR Gold Trust, témoignait de cet engouement. Par ailleurs, Les cours de l'argent se sont envolés de plus d'un dollar cette semaine. Le métal gris a terminé à 19,03 dollars l'once au fixing de vendredi, contre 18,14 dollars une semaine auparavant Pour leur part, les cours des métaux du groupe platine se sont nettement repris cette semaine, soutenus notamment par des craintes sur la production de l'Afrique du Sud, premier producteur mondial de platine, agité par une succession de mouvements sociaux dans le secteur minier. I. A. I. A.