Réunis au Forum d'El Moudjahid, pas moins de trente-cinq parents de cette catégorie d'enfants ont exprimé leur détresse quant aux difficultés quotidiennes à surmonter, particulièrement sur les difficultés d'accès à la scolarisation pour leurs enfants. Réunis au Forum d'El Moudjahid, pas moins de trente-cinq parents de cette catégorie d'enfants ont exprimé leur détresse quant aux difficultés quotidiennes à surmonter, particulièrement sur les difficultés d'accès à la scolarisation pour leurs enfants. La Fédération des associations des handicapés moteurs a tiré hier la sonnette d'alarme quant à la situation sociale « négligée » des enfants souffrant de handicaps physiques. Réunis au Forum d'El Moudjahid, pas moins de trente-cinq parents de cette catégorie d'enfants ont exprimé leur détresse quant aux difficultés quotidiennes à surmonter, particulièrement sur les difficultés d'accès à la scolarisation pour leurs enfants. Rejetés par l'ensemble des écoles et autres centres de formation professionnelle, les familles affirment que leurs enfants auraient pu poursuivre une scolarité dans une école normale si ces écoles avaient été préparées à les accueillir. De ce fait, la Fédération pointe du doigt le ministère de l'Education nationale qui, selon elle, n'a pas rempli ses engagements envers cette catégorie d'enfants. Aucune politique de scolarisation et d'insertion pour enfants handicapés ne leur a été installée. « La situation des handicapés ne relèvent pas uniquement du ministère de la Solidarité. Ces enfants ont tout a fait le droit à l'école au même titre que les autres enfants. On constate amèrement que le ministère de l'Education n'a rien fait pour faciliter leur insertion, ni garantir leurs droits », a déploré, Atika Maâmri, présidente de ladite fédération. Ainsi, beaucoup d'enfants handicapés vivent reclus aux domiciles de leurs parents, privés de leurs droits fondamentaux. « Il est intelligent, il suit les cours mais il ne peut pas écrire. Il lui faut un établissement spécialisé pour handicapés », a lancé la mère de Fateh, un garçon de 7 ans, exclu de l'école au bout de la 3e année primaire. A l'école, poursuit l'intervenante, sa maîtresse ne l'invite pas à participer en classe car sa vision reste axée sur sa déficience et son incapacité à écrire et non sur ses aptitudes et capacités. Autre point soulevé, l'inaccessibilité architecturale des établissements scolaires, les classes étant majoritairement situées en étage, ajoutant à cela, les tables et chaises pédagogiques non adaptées à l'enfant handicapé. « Ma fille a été exclue de l'école de Draria a cause de son incapacité physique. Sa classe se situait au deuxième étage et son déplacement posait problème aux responsables de l'école. Le directeur n'a pas hésité à la mettre à la porte malgré le fait qu'elle soit brillante, obtenant des moyennes de 17/20 », regrette un parent. A ce titre, Mme Maâmri a déploré l'absence de centres spécialisés et classes adaptées, devant accueillir ces enfants brillants. D'autre part, les familles ont également évoqué divers obstacles, tels que le logement familial situé dans des étages supérieurs, le problème de transport, l'éloignement géographique des écoles, les difficultés d'avoir un appareillage de qualité, ou bien des difficultés financières pour ce qui est de l'obtention d'aide technique. « Même si l'enfant ne présente aucun trouble du comportement ou incapacités intellectuelle et mentale, ils vont impliquer sa non admission à l'école », déplore la responsable. Cette dernière a affirmé qu'une liste de solutions a été proposée au ministère de la Solidarité, en attendant une éventuelle pris en charge. La Fédération réclame l'installation d'un dispositif d'accompagnement pour les familles d'enfants handicapés et une politique de scolarisation et d'insertion. La Fédération des associations des handicapés moteurs a tiré hier la sonnette d'alarme quant à la situation sociale « négligée » des enfants souffrant de handicaps physiques. Réunis au Forum d'El Moudjahid, pas moins de trente-cinq parents de cette catégorie d'enfants ont exprimé leur détresse quant aux difficultés quotidiennes à surmonter, particulièrement sur les difficultés d'accès à la scolarisation pour leurs enfants. Rejetés par l'ensemble des écoles et autres centres de formation professionnelle, les familles affirment que leurs enfants auraient pu poursuivre une scolarité dans une école normale si ces écoles avaient été préparées à les accueillir. De ce fait, la Fédération pointe du doigt le ministère de l'Education nationale qui, selon elle, n'a pas rempli ses engagements envers cette catégorie d'enfants. Aucune politique de scolarisation et d'insertion pour enfants handicapés ne leur a été installée. « La situation des handicapés ne relèvent pas uniquement du ministère de la Solidarité. Ces enfants ont tout a fait le droit à l'école au même titre que les autres enfants. On constate amèrement que le ministère de l'Education n'a rien fait pour faciliter leur insertion, ni garantir leurs droits », a déploré, Atika Maâmri, présidente de ladite fédération. Ainsi, beaucoup d'enfants handicapés vivent reclus aux domiciles de leurs parents, privés de leurs droits fondamentaux. « Il est intelligent, il suit les cours mais il ne peut pas écrire. Il lui faut un établissement spécialisé pour handicapés », a lancé la mère de Fateh, un garçon de 7 ans, exclu de l'école au bout de la 3e année primaire. A l'école, poursuit l'intervenante, sa maîtresse ne l'invite pas à participer en classe car sa vision reste axée sur sa déficience et son incapacité à écrire et non sur ses aptitudes et capacités. Autre point soulevé, l'inaccessibilité architecturale des établissements scolaires, les classes étant majoritairement situées en étage, ajoutant à cela, les tables et chaises pédagogiques non adaptées à l'enfant handicapé. « Ma fille a été exclue de l'école de Draria a cause de son incapacité physique. Sa classe se situait au deuxième étage et son déplacement posait problème aux responsables de l'école. Le directeur n'a pas hésité à la mettre à la porte malgré le fait qu'elle soit brillante, obtenant des moyennes de 17/20 », regrette un parent. A ce titre, Mme Maâmri a déploré l'absence de centres spécialisés et classes adaptées, devant accueillir ces enfants brillants. D'autre part, les familles ont également évoqué divers obstacles, tels que le logement familial situé dans des étages supérieurs, le problème de transport, l'éloignement géographique des écoles, les difficultés d'avoir un appareillage de qualité, ou bien des difficultés financières pour ce qui est de l'obtention d'aide technique. « Même si l'enfant ne présente aucun trouble du comportement ou incapacités intellectuelle et mentale, ils vont impliquer sa non admission à l'école », déplore la responsable. Cette dernière a affirmé qu'une liste de solutions a été proposée au ministère de la Solidarité, en attendant une éventuelle pris en charge. La Fédération réclame l'installation d'un dispositif d'accompagnement pour les familles d'enfants handicapés et une politique de scolarisation et d'insertion.