L'économie semble prendre le pas sur la politique dans la construction de l'UMA (Union du Maghreb arabe. En effet, « une Zone de libre échange des produits agricoles sera mise en place entre les pays de l'UMA en 2011 », a annoncé, hier, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. L'économie semble prendre le pas sur la politique dans la construction de l'UMA (Union du Maghreb arabe. En effet, « une Zone de libre échange des produits agricoles sera mise en place entre les pays de l'UMA en 2011 », a annoncé, hier, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa. Intervenant en marge de la 16e session de la commission maghrébine spécialisée, chargée de la sécurité alimentaire, tenue à la résidence d'Etat de Djenane El Mithaq, Rachid Benaïssa a affirmé que l'entrée en vigueur de cette mesure vise à renforcer la coopération entre les pays du l'UMA. « Cet accord va relancer le commerce et redynamiser les échanges commerciaux entre nos pays en la matière» a-t-il déclaré. Sur ce dernier point, il y a lieu de rappeler que le volume des échanges commerciaux entre les pays du Maghreb arabe reste, faut-il le dire, timide, et ce, pour le secteur de l'industrie que pour celui de l'agriculture. « Personnellement je ne suis pas satisfait » a déclaré Habib Benyahia, Secrétaire générale de l'UMA, à ce propos. «Alors que le taux des échanges entre les pays magrébins ne dépasse pas 3%, il est de 51% avec les pays de l'Union européenne » a souligné le diplomate tunisien. Il est toutefois utile de noter que « l'accord d'une Zone de libre échange des produits agricoles entre les pays de l'UMA est complémentaire à celui de la zone arabe », a précisé le secrétaire général. Interrogé sur l'impact de la crise économique mondiale sur les économies des membres de l'UMA, le ministre algérien a estimé que « la crise mondiale a suscité davantage l'intention des acteurs économiques de l'UMA». Il a, en outre, indiqué que toutes les crises contribuent positivement dans la productivité des pays affectés. Pour ce qui est du problème de la désertification, qui, rappelons le, touche les pays de l'UMA de plein fouet, M. Benaïssa a tenu à le qualifier de « grand sujet ». Il a, dans ce sens, mis en exergue que « l'Algérie a de l'expérience pour faire face à ce fléau » se référant au barrage vert, lancé en 1969 par le gouvernement algérien. Tout en soulignant que « les pays de l'UMA doivent être plus attentifs à ce sujet et renforcer leur coopération », et ce, a-t-il accentué, « afin d'arriver à une solution durable ». De son côté, M. Benyahia a rappelé qu'un programme maghrébin pour endiguer le phénomène a été adopté, en 1999 à Alger, par le Comité maghrébin permanent de l'environnement durable et de la lutte contre la désertification. Pour rappel, différents programmes communs, dans les zones les plus fragiles, ont été exécutés par le comité, en utilisant des efforts propres et communs de l'UMA. Dans ce sens, « la désertification a franchit les frontière et menace même l'autre rive » a averti Benyahia, rappelant qu'une convention entre l'UMA et le FAO (Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) a été signée pour lutter contre cette menace et celle de la sécheresse, allant de la période de 2010 à 2020. Il est à souligner que la 16e Session de la commission maghrébine spécialisée, chargée de la sécurité alimentaire, qui s'est réunie durant trois jours les 29, 30 novembre et le 1er de ce mois en cours, a vu la participation, outre de la délégation algérienne présidée par M. Benaïssa, des ambassadeurs des pays de l'UMA, des spécialistes dans la sécurité alimentaire, des responsable de l'organisation maghrébine, des représentants de l'ONU ainsi que des représentants des organisations concernées à l'image de l'Union maghrébine des agriculteurs. Intervenant en marge de la 16e session de la commission maghrébine spécialisée, chargée de la sécurité alimentaire, tenue à la résidence d'Etat de Djenane El Mithaq, Rachid Benaïssa a affirmé que l'entrée en vigueur de cette mesure vise à renforcer la coopération entre les pays du l'UMA. « Cet accord va relancer le commerce et redynamiser les échanges commerciaux entre nos pays en la matière» a-t-il déclaré. Sur ce dernier point, il y a lieu de rappeler que le volume des échanges commerciaux entre les pays du Maghreb arabe reste, faut-il le dire, timide, et ce, pour le secteur de l'industrie que pour celui de l'agriculture. « Personnellement je ne suis pas satisfait » a déclaré Habib Benyahia, Secrétaire générale de l'UMA, à ce propos. «Alors que le taux des échanges entre les pays magrébins ne dépasse pas 3%, il est de 51% avec les pays de l'Union européenne » a souligné le diplomate tunisien. Il est toutefois utile de noter que « l'accord d'une Zone de libre échange des produits agricoles entre les pays de l'UMA est complémentaire à celui de la zone arabe », a précisé le secrétaire général. Interrogé sur l'impact de la crise économique mondiale sur les économies des membres de l'UMA, le ministre algérien a estimé que « la crise mondiale a suscité davantage l'intention des acteurs économiques de l'UMA». Il a, en outre, indiqué que toutes les crises contribuent positivement dans la productivité des pays affectés. Pour ce qui est du problème de la désertification, qui, rappelons le, touche les pays de l'UMA de plein fouet, M. Benaïssa a tenu à le qualifier de « grand sujet ». Il a, dans ce sens, mis en exergue que « l'Algérie a de l'expérience pour faire face à ce fléau » se référant au barrage vert, lancé en 1969 par le gouvernement algérien. Tout en soulignant que « les pays de l'UMA doivent être plus attentifs à ce sujet et renforcer leur coopération », et ce, a-t-il accentué, « afin d'arriver à une solution durable ». De son côté, M. Benyahia a rappelé qu'un programme maghrébin pour endiguer le phénomène a été adopté, en 1999 à Alger, par le Comité maghrébin permanent de l'environnement durable et de la lutte contre la désertification. Pour rappel, différents programmes communs, dans les zones les plus fragiles, ont été exécutés par le comité, en utilisant des efforts propres et communs de l'UMA. Dans ce sens, « la désertification a franchit les frontière et menace même l'autre rive » a averti Benyahia, rappelant qu'une convention entre l'UMA et le FAO (Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) a été signée pour lutter contre cette menace et celle de la sécheresse, allant de la période de 2010 à 2020. Il est à souligner que la 16e Session de la commission maghrébine spécialisée, chargée de la sécurité alimentaire, qui s'est réunie durant trois jours les 29, 30 novembre et le 1er de ce mois en cours, a vu la participation, outre de la délégation algérienne présidée par M. Benaïssa, des ambassadeurs des pays de l'UMA, des spécialistes dans la sécurité alimentaire, des responsable de l'organisation maghrébine, des représentants de l'ONU ainsi que des représentants des organisations concernées à l'image de l'Union maghrébine des agriculteurs.