L'auditorium, un peu comme au théâtre romain quoique doté d'une bonne acoustique, a fait s'étager les unes sur les autres de grandes rangées de spectateurs venus nombreux. Il y eut d'abord du Robert Schumann (1810-1856) avec un «Adagio e Allegro op.70» composé en 1849. C'est le volet inaugurateur de la série des pages de musique de chambre composée par le musicien allemand, pour qui cette forme musicale incarnait le genre musical le plus abouti. L'auditorium, un peu comme au théâtre romain quoique doté d'une bonne acoustique, a fait s'étager les unes sur les autres de grandes rangées de spectateurs venus nombreux. Il y eut d'abord du Robert Schumann (1810-1856) avec un «Adagio e Allegro op.70» composé en 1849. C'est le volet inaugurateur de la série des pages de musique de chambre composée par le musicien allemand, pour qui cette forme musicale incarnait le genre musical le plus abouti. L'Auditorium de la Radio nationale Aïssa-Messaoudi du boulevard des Martyrs a abrité mercredi soir un très beau récital violoncelle et piano du duo italien Silvia Chiesa-Maurizio Baglini. L'initiative est de l'ambassade d'Italie et de l'Institut culturel italien d'Alger. Tout en pente raide, l'auditorium un peu comme au théâtre romain quoique doté d'une bonne acoustique, a fait s'étager les unes sur les autres de grandes rangées de spectateurs venus nombreux. Il y eut d'abord du Robert Schumann (1810-1856) avec un Adagio e Allegro op.70 composé en 1849. C'est le volet inaugurateur de la série des pages de musique de chambre composé par le musicien allemand, pour qui cette forme musicale incarnait le genre musical le plus abouti. Schumann n'avait que 39 ans et croyait dur comme fer que les légendes et les contes de l'enfance sont plus à même de féconder et d'alimenter ses créations instrumentales. Cela a donné une romance où se lit une exultation passionnée de sentiments que ponctuent des notes mélancoliques très bien rendues par ce dialogue entre piano et violoncelle joué par le duo Maurizio Baglini-Silvia Chiesa. Baglini, 24 ans, lauréat de la World Music Piano Master de Monte-Carlo, mérite certainement le qualificatif qui le présente comme détenteur d'une « culture du son rarissime ». Quant à Chiesa, violoncelliste de l'école d'Antonio Janigro, elle a donné la réplique avec une grande maîtrise. Plutôt très bon francophone, Baglini a fait preuve de pédagogie en présentant au public les œuvres qu'il devait interpréter avec Chiesa. Après Schumann on a eu droit à une sonate du compositeur italien Francesco Cilea (1866-1950) composée en 1888 :Sonate in re maggiore pour violoncelle et piano op.38 . Un morceau également de musique de chambre décliné en genre lyrique où on perçoit les épanchements tourmentés de son auteur. Le duo a enchaîné ensuite sur une sonate pour violoncelle et piano du compositeur français Claude Debussy (1862-1918). Ce morceau composé en ré mineur en 1915 au moment où la santé du musicien déclinait en pleine Première Guerre mondiale, porte les traces d'un scepticisme profond. L'opus très mélancolique, comporte néanmoins des relents sarcastiques et poétiques, qui donnent libre cours à l'expression d'une hantise liée au contexte de l'époque. Le piano dominé ici par le violoncelle, laisse à celui-ci toute latitude pour s'affirmer sous forme de mandoline ou de guitare. Ainsi Debussy « se fâche avec la lune » présage néfaste et mystérieux d'un avenir incertain. Après cette note d'inquiétude laissée par Debussy, on passa ensuite à une œuvre la sonate n° 2 en fa majeur, op. 99 de Johannes Brahms (1833-1897), une œuvre plus gaie, plus euphorique qui a été composée en 1886 et comprenant quatre mouvements. Les notes deviennent plus allègres d'autant plus qu'elles se font traductrices des moments de jeunesse passés sur les champs fleuris où l'homme enivré de bonheur goûte à la joie de vivre. La musique se fait palpitante, envoutante, résultat de langoureuses méditations de piano et de magnifiques emportements de violoncelle. En somme, la soirée a été une agréable balade dans l'émotion, le temps et… l'ailleurs. L'Auditorium de la Radio nationale Aïssa-Messaoudi du boulevard des Martyrs a abrité mercredi soir un très beau récital violoncelle et piano du duo italien Silvia Chiesa-Maurizio Baglini. L'initiative est de l'ambassade d'Italie et de l'Institut culturel italien d'Alger. Tout en pente raide, l'auditorium un peu comme au théâtre romain quoique doté d'une bonne acoustique, a fait s'étager les unes sur les autres de grandes rangées de spectateurs venus nombreux. Il y eut d'abord du Robert Schumann (1810-1856) avec un Adagio e Allegro op.70 composé en 1849. C'est le volet inaugurateur de la série des pages de musique de chambre composé par le musicien allemand, pour qui cette forme musicale incarnait le genre musical le plus abouti. Schumann n'avait que 39 ans et croyait dur comme fer que les légendes et les contes de l'enfance sont plus à même de féconder et d'alimenter ses créations instrumentales. Cela a donné une romance où se lit une exultation passionnée de sentiments que ponctuent des notes mélancoliques très bien rendues par ce dialogue entre piano et violoncelle joué par le duo Maurizio Baglini-Silvia Chiesa. Baglini, 24 ans, lauréat de la World Music Piano Master de Monte-Carlo, mérite certainement le qualificatif qui le présente comme détenteur d'une « culture du son rarissime ». Quant à Chiesa, violoncelliste de l'école d'Antonio Janigro, elle a donné la réplique avec une grande maîtrise. Plutôt très bon francophone, Baglini a fait preuve de pédagogie en présentant au public les œuvres qu'il devait interpréter avec Chiesa. Après Schumann on a eu droit à une sonate du compositeur italien Francesco Cilea (1866-1950) composée en 1888 :Sonate in re maggiore pour violoncelle et piano op.38 . Un morceau également de musique de chambre décliné en genre lyrique où on perçoit les épanchements tourmentés de son auteur. Le duo a enchaîné ensuite sur une sonate pour violoncelle et piano du compositeur français Claude Debussy (1862-1918). Ce morceau composé en ré mineur en 1915 au moment où la santé du musicien déclinait en pleine Première Guerre mondiale, porte les traces d'un scepticisme profond. L'opus très mélancolique, comporte néanmoins des relents sarcastiques et poétiques, qui donnent libre cours à l'expression d'une hantise liée au contexte de l'époque. Le piano dominé ici par le violoncelle, laisse à celui-ci toute latitude pour s'affirmer sous forme de mandoline ou de guitare. Ainsi Debussy « se fâche avec la lune » présage néfaste et mystérieux d'un avenir incertain. Après cette note d'inquiétude laissée par Debussy, on passa ensuite à une œuvre la sonate n° 2 en fa majeur, op. 99 de Johannes Brahms (1833-1897), une œuvre plus gaie, plus euphorique qui a été composée en 1886 et comprenant quatre mouvements. Les notes deviennent plus allègres d'autant plus qu'elles se font traductrices des moments de jeunesse passés sur les champs fleuris où l'homme enivré de bonheur goûte à la joie de vivre. La musique se fait palpitante, envoutante, résultat de langoureuses méditations de piano et de magnifiques emportements de violoncelle. En somme, la soirée a été une agréable balade dans l'émotion, le temps et… l'ailleurs.