Après une semaine de grève, les avocats agréés prés la Cour suprême reprendront le travail aujourd'hui. Les robes noires ont en effet déclenché cette action au niveau de la Cour suprême et du Conseil d'Etat et ce, suite à l'appel du conseil de l'Union nationale des barreaux d'Algérie (UNBA). Cet arrêt de la grève coïncidera avec la rencontre, prévue aujourd'hui, entre le président de l'UNBA, Me Bachir Menad, et le premier président de la Cour suprême, Kaddour Berradja. Ce dernier a, dans le courant de la semaine passée, fait montre de sa disponibilité à amorcer le dialogue avec les représentants des avocats en les invitant à une rencontre qui se tiendra donc aujourd'hui au siège de la Cour suprême. « Nous allons dire de vive voix le contenu des différentes correspondances adressées au 1er président de la Cour suprême et dans lesquelles nous avons exposé tous les problèmes auxquels sont confrontés les avocats et qui nous ont poussés à appeler à ce boycott d'une semaine » nous dira le président de l'UNBA qui ne sait pas, cependant, si les représentants du Conseil d'Etat assisteront à la rencontre ou non. Me Bachir Menad, joint hier par téléphone, a souhaité que « cette rencontre aboutisse à un résultat et que les doléances de l'UNBA soient prises en compte ». Car pour lui, comme il a ajouté, « il y va bien évidemment de l'intérêt des justiciables en particulier et de la justice en général ». le Conseil de l'UNBA a dû appeler à cette action de boycott suite au « refus « des responsables de ces deux institutions judiciaires de répondre favorablement à ses doléances. « Toutes les correspondances adressées aux responsables de la Cour suprême et du Conseil d'Etat n'ont suscité aucune réaction puisque nous n'avons reçu aucune réponse » dira encore Me Bachot Menad. D'où, d'ailleurs, le recours à cette action de protestation. Dans la plateforme de revendications les avocats font cas de nombreux obstacles qui entravent l'exercice de leur profession et se répercutent négativement, à l'évidence comme cela est bien souligné par les robes noires, sur les droits de la défense. « Nous ne sommes pas considérées » estime Me Menad puisque « les avocats sont traités de la même manière que les justiciables, c'est vraiment humiliant. Vraiment humiliant. L'on est aussi réduit à faire la queue avec des citoyens pour retirer des jugements et décisions de justice, ce qui n'a jamais été le cas auparavant ». De plus il est fait cas, dans cette plateforme de 11 points : des problèmes liés à l'accès des avocats à la Cour suprême ainsi que des problèmes de stationnement de leurs véhicules. L'Union des avocats reproche aussi au premier président de la Cour suprême de les avoir ignorés lors de l'ouverture de l'année judiciaire par le président de la République puisque l'organisation n'a pas été invitée. Il est certain que la rencontre d'aujourd'hui aboutira à apaiser les tensions, ce qui mettra fin à cette crise. Après une semaine de grève, les avocats agréés prés la Cour suprême reprendront le travail aujourd'hui. Les robes noires ont en effet déclenché cette action au niveau de la Cour suprême et du Conseil d'Etat et ce, suite à l'appel du conseil de l'Union nationale des barreaux d'Algérie (UNBA). Cet arrêt de la grève coïncidera avec la rencontre, prévue aujourd'hui, entre le président de l'UNBA, Me Bachir Menad, et le premier président de la Cour suprême, Kaddour Berradja. Ce dernier a, dans le courant de la semaine passée, fait montre de sa disponibilité à amorcer le dialogue avec les représentants des avocats en les invitant à une rencontre qui se tiendra donc aujourd'hui au siège de la Cour suprême. « Nous allons dire de vive voix le contenu des différentes correspondances adressées au 1er président de la Cour suprême et dans lesquelles nous avons exposé tous les problèmes auxquels sont confrontés les avocats et qui nous ont poussés à appeler à ce boycott d'une semaine » nous dira le président de l'UNBA qui ne sait pas, cependant, si les représentants du Conseil d'Etat assisteront à la rencontre ou non. Me Bachir Menad, joint hier par téléphone, a souhaité que « cette rencontre aboutisse à un résultat et que les doléances de l'UNBA soient prises en compte ». Car pour lui, comme il a ajouté, « il y va bien évidemment de l'intérêt des justiciables en particulier et de la justice en général ». le Conseil de l'UNBA a dû appeler à cette action de boycott suite au « refus « des responsables de ces deux institutions judiciaires de répondre favorablement à ses doléances. « Toutes les correspondances adressées aux responsables de la Cour suprême et du Conseil d'Etat n'ont suscité aucune réaction puisque nous n'avons reçu aucune réponse » dira encore Me Bachot Menad. D'où, d'ailleurs, le recours à cette action de protestation. Dans la plateforme de revendications les avocats font cas de nombreux obstacles qui entravent l'exercice de leur profession et se répercutent négativement, à l'évidence comme cela est bien souligné par les robes noires, sur les droits de la défense. « Nous ne sommes pas considérées » estime Me Menad puisque « les avocats sont traités de la même manière que les justiciables, c'est vraiment humiliant. Vraiment humiliant. L'on est aussi réduit à faire la queue avec des citoyens pour retirer des jugements et décisions de justice, ce qui n'a jamais été le cas auparavant ». De plus il est fait cas, dans cette plateforme de 11 points : des problèmes liés à l'accès des avocats à la Cour suprême ainsi que des problèmes de stationnement de leurs véhicules. L'Union des avocats reproche aussi au premier président de la Cour suprême de les avoir ignorés lors de l'ouverture de l'année judiciaire par le président de la République puisque l'organisation n'a pas été invitée. Il est certain que la rencontre d'aujourd'hui aboutira à apaiser les tensions, ce qui mettra fin à cette crise.