La nouvelle politique prônée par le gouvernement et les différentes institutions politiques et économiques du pays vise à diversifier les exportations hors hydrocarbures, notamment les produits agroalimentaires et agricoles (fruits et légumes frais). Ainsi, des rencontres ont regroupé des opérateurs économiques publics et privés au siège de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) dans le but de décortiquer et d'explorer des marchés de l'Afrique sub saharienne, tel que le marché du Niger qui présente des opportunités importantes pour les entreprises algériennes ayant un potentiel à l'exportation, notamment celles spécialisées dans les produits agroalimentaires et agricoles. Même si le programme Optimexport d'aide et de soutien financier et logistique aux entreprises algériennes exportatrices s'est arrêté à la fin décembre 2010, les entrepreneurs continuent de croire au redéploiement de cet organisme français ayant travaillé en étroite collaboration avec l'Algex, la Chambre algérienne de commerce et d'industrie et le ministère du Commerce (maître d'ouvrage). "Nous attendons la réaction du maître d'ouvrage pour pouvoir relancer les activités sachant que les activités d'Optimexport ont pris fin officiellement en décembre dernier. Nous attendons, cependant, des décisions pour continuer nos actions alors qu'une petite équipe est prête pour la relance. C'est donc à l'Algex de lancer un certain nombre de choses" nous a déclaré Nouara Toubal, responsable de la communication. Mais les 44 entreprises sélectionnées dans le cadre du challenge des entités à l'international ayant des potentialités à l'export continuent de travailler et coopérer en explorant toujours le marché extérieur. Vocation agricole dans les années 1940 Ainsi, plusieurs entreprises exportatrices de produits agroalimentaires, dont le producteur et exportateur de dattes ''Deglet Nour'' Haddoud, s'apprêtent à peaufiner leur participation aux différentes foires spécialisées internationales et salons de fruits et légumes, tel que le salon mondial des fruits et légumes ''Fruit Logistica'' prévu du 3 au 6 février prochain à Berlin. En tout cas, les sénateurs et les pouvoirs publics ont la ferme intention de promouvoir les exportations agricoles, mais à condition que les volets financiers (aide de l'Etat) et logistique (transports aériens et maritimes) suivent les opérations engagées par les exportateurs. Les entreprises algériennes sont également en voie d'explorer le marché angolais sachant que les entreprises de ce pays d'Afrique de l'ouest ont sollicité les produits algériens. Des experts affirment que "l'Algérie a les moyens de reconquérir le marché international des fruits et légumes à partir du moment où elle possède d'énormes potentialités. Dans les années 1940, l'Algérie avait réellement une vocation d'exportation de produits agricoles (fruits et légumes). Ainsi, de 1943 à 1945, l'Algérie a exporté 65 % de sa production agricole". Ils relèvent également que l'évolution des cultures a connu une nette orientation vers l'arboriculture et la plantation des agrumes. Pas moins de 119.000 tonnes de fruits frais (60 %) ont été exportées vers la France, l'Angleterre, la Suisse et la Belgique, en 1946 et 1947, alors que les agrumes représentent 86 % du tonnage exporté à cette époque (oranges et mandarines). Le pays a même exporté 24. 000 tonnes de dattes et 16.000 tonnes de figues, ainsi que les légumes et primeurs qui représentent 76.000 tonnes dont 49 % de pommes de terre (37.000 tonnes), 30 % de tomates (plus de 23.000 tonnes), et 8 % de carottes et d'artichauts. Aujourd'hui, les fruits et légumes de certaines régions du pays, notamment de la région d'Adrar, sont de meilleure qualité et sont très prisés sur le marché international. Toutefois, faute de moyens de transport adéquats, il est très difficile d'exporter ces produits dont l'obtention de certificat de qualité et de conformité aux exigences et normes en vigueur dans l'Union européenne ne pose absolument aucun problème. La nouvelle politique prônée par le gouvernement et les différentes institutions politiques et économiques du pays vise à diversifier les exportations hors hydrocarbures, notamment les produits agroalimentaires et agricoles (fruits et légumes frais). Ainsi, des rencontres ont regroupé des opérateurs économiques publics et privés au siège de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) dans le but de décortiquer et d'explorer des marchés de l'Afrique sub saharienne, tel que le marché du Niger qui présente des opportunités importantes pour les entreprises algériennes ayant un potentiel à l'exportation, notamment celles spécialisées dans les produits agroalimentaires et agricoles. Même si le programme Optimexport d'aide et de soutien financier et logistique aux entreprises algériennes exportatrices s'est arrêté à la fin décembre 2010, les entrepreneurs continuent de croire au redéploiement de cet organisme français ayant travaillé en étroite collaboration avec l'Algex, la Chambre algérienne de commerce et d'industrie et le ministère du Commerce (maître d'ouvrage). "Nous attendons la réaction du maître d'ouvrage pour pouvoir relancer les activités sachant que les activités d'Optimexport ont pris fin officiellement en décembre dernier. Nous attendons, cependant, des décisions pour continuer nos actions alors qu'une petite équipe est prête pour la relance. C'est donc à l'Algex de lancer un certain nombre de choses" nous a déclaré Nouara Toubal, responsable de la communication. Mais les 44 entreprises sélectionnées dans le cadre du challenge des entités à l'international ayant des potentialités à l'export continuent de travailler et coopérer en explorant toujours le marché extérieur. Vocation agricole dans les années 1940 Ainsi, plusieurs entreprises exportatrices de produits agroalimentaires, dont le producteur et exportateur de dattes ''Deglet Nour'' Haddoud, s'apprêtent à peaufiner leur participation aux différentes foires spécialisées internationales et salons de fruits et légumes, tel que le salon mondial des fruits et légumes ''Fruit Logistica'' prévu du 3 au 6 février prochain à Berlin. En tout cas, les sénateurs et les pouvoirs publics ont la ferme intention de promouvoir les exportations agricoles, mais à condition que les volets financiers (aide de l'Etat) et logistique (transports aériens et maritimes) suivent les opérations engagées par les exportateurs. Les entreprises algériennes sont également en voie d'explorer le marché angolais sachant que les entreprises de ce pays d'Afrique de l'ouest ont sollicité les produits algériens. Des experts affirment que "l'Algérie a les moyens de reconquérir le marché international des fruits et légumes à partir du moment où elle possède d'énormes potentialités. Dans les années 1940, l'Algérie avait réellement une vocation d'exportation de produits agricoles (fruits et légumes). Ainsi, de 1943 à 1945, l'Algérie a exporté 65 % de sa production agricole". Ils relèvent également que l'évolution des cultures a connu une nette orientation vers l'arboriculture et la plantation des agrumes. Pas moins de 119.000 tonnes de fruits frais (60 %) ont été exportées vers la France, l'Angleterre, la Suisse et la Belgique, en 1946 et 1947, alors que les agrumes représentent 86 % du tonnage exporté à cette époque (oranges et mandarines). Le pays a même exporté 24. 000 tonnes de dattes et 16.000 tonnes de figues, ainsi que les légumes et primeurs qui représentent 76.000 tonnes dont 49 % de pommes de terre (37.000 tonnes), 30 % de tomates (plus de 23.000 tonnes), et 8 % de carottes et d'artichauts. Aujourd'hui, les fruits et légumes de certaines régions du pays, notamment de la région d'Adrar, sont de meilleure qualité et sont très prisés sur le marché international. Toutefois, faute de moyens de transport adéquats, il est très difficile d'exporter ces produits dont l'obtention de certificat de qualité et de conformité aux exigences et normes en vigueur dans l'Union européenne ne pose absolument aucun problème.