Les inondations et les glissements de terrain survenus près de Rio de Janeiro au Brésil ont certainement fait plus de 500 morts et ce bilan annoncé jeudi risque de s'alourdir car les secouristes n'ont pas encore atteint tous les secteurs touchés. Des torrents d'eau et de boue provoqués par des pluies diluviennes ont semé la dévastation dans la région montagneuse de Serrana. Des maisons ont été emportées, des routes détruites et des familles entières ensevelies dans leur sommeil.Le journal Folha de Sao Paulo a parlé de la pire catastrophe naturelle au Brésil en 40 ans. Plus de 223 personnes ont été tuées dans la seule ville de Teresopolis.Officiellement, on dénombrait 495 tués jeudi soir mais les équipes de secours n'ont pas encore pu se mettre à l'oeuvre dans les quartiers les plus endommagés de la cité. Dans l'un d'eux, les autorités craignent qu'environ 150 logements aient été détruits."Le bilan va énormément augmenter. Il y a encore beaucoup de personnes ensevelies sans pouvoir être aidées car les équipes de secours ne peuvent se rendre auprès d'elles", a dit le maire de la ville, Jorge Mario, selon lequel trois quartiers de Teresopolis ont été détruits. Des flancs de collines se sont écroulés depuis mardi dans cette région située à une centaine de kilomètres au nord de Rio après que l'équivalent d'un mois de pluie s'est abattu en 24 heures. De nouvelles précipitations sont attendues, ce qui devrait compliquer la tâche des secouristes et accroître le risque de nouveaux glissements de terrain. Confrontée à sa première crise depuis son arrivée à la tête du pays le 1er janvier, la présidente Dilma Rousseff a survolé la région et s'est rendue dans la ville de Nova Friburgo, où au moins 200 personnes sont mortes. Elle a jugé que la nature n'était pas seule en cause dans cette catastrophe, qui, à Nova Friburgo, a surtout touché des logements de fortune installés au pied des collines. "Se loger dans des zones à risque est la règle plutôt que l'exception au Brésil", a dit Dilma Rousseff à Rio. "Quand il n'y a pas de politique du logement, où vont vivre les gens qui ne gagnent pas plus que deux fois le salaire minimum?", a-t-elle interrogé. D'après les autorités, plus de 13.500 personnes se retrouvent sans-abri. Les inondations et les glissements de terrain survenus près de Rio de Janeiro au Brésil ont certainement fait plus de 500 morts et ce bilan annoncé jeudi risque de s'alourdir car les secouristes n'ont pas encore atteint tous les secteurs touchés. Des torrents d'eau et de boue provoqués par des pluies diluviennes ont semé la dévastation dans la région montagneuse de Serrana. Des maisons ont été emportées, des routes détruites et des familles entières ensevelies dans leur sommeil.Le journal Folha de Sao Paulo a parlé de la pire catastrophe naturelle au Brésil en 40 ans. Plus de 223 personnes ont été tuées dans la seule ville de Teresopolis.Officiellement, on dénombrait 495 tués jeudi soir mais les équipes de secours n'ont pas encore pu se mettre à l'oeuvre dans les quartiers les plus endommagés de la cité. Dans l'un d'eux, les autorités craignent qu'environ 150 logements aient été détruits."Le bilan va énormément augmenter. Il y a encore beaucoup de personnes ensevelies sans pouvoir être aidées car les équipes de secours ne peuvent se rendre auprès d'elles", a dit le maire de la ville, Jorge Mario, selon lequel trois quartiers de Teresopolis ont été détruits. Des flancs de collines se sont écroulés depuis mardi dans cette région située à une centaine de kilomètres au nord de Rio après que l'équivalent d'un mois de pluie s'est abattu en 24 heures. De nouvelles précipitations sont attendues, ce qui devrait compliquer la tâche des secouristes et accroître le risque de nouveaux glissements de terrain. Confrontée à sa première crise depuis son arrivée à la tête du pays le 1er janvier, la présidente Dilma Rousseff a survolé la région et s'est rendue dans la ville de Nova Friburgo, où au moins 200 personnes sont mortes. Elle a jugé que la nature n'était pas seule en cause dans cette catastrophe, qui, à Nova Friburgo, a surtout touché des logements de fortune installés au pied des collines. "Se loger dans des zones à risque est la règle plutôt que l'exception au Brésil", a dit Dilma Rousseff à Rio. "Quand il n'y a pas de politique du logement, où vont vivre les gens qui ne gagnent pas plus que deux fois le salaire minimum?", a-t-elle interrogé. D'après les autorités, plus de 13.500 personnes se retrouvent sans-abri.