Face à un chômage galopant, paradoxalement à des postes d'emploi ne trouvant pas preneur - manque de formation et surtout de spécialisation - beaucoup de jeunes et moins jeunes n'ont ainsi d'autre recours que ces étals de fortune pour gagner leur vie. Face à un chômage galopant, paradoxalement à des postes d'emploi ne trouvant pas preneur - manque de formation et surtout de spécialisation - beaucoup de jeunes et moins jeunes n'ont ainsi d'autre recours que ces étals de fortune pour gagner leur vie. Depuis maintenant quelques jours, le commerce informel regagne peu à peu du terrain. En effet l'on remarque le retour des étals anarchiques lesquels ont réoccupé l'ensemble des espaces, auparavant libérés, à proximité du marché communal de l'agglomération urbaine d'El Biar. Depuis quelques jours en effet les étals ont refait leur réapparition en force et les trottoirs et espaces publics sont de nouveau réinvestis au grand désarroi des riverains qui pensaient en avoir terminé avec ce phénomène longtemps combattu par les pouvoirs publics. Dans la localité d'El Biar l'activité commerciale informelle avait atteint un seuil intolérable squattant les abords du marché communal et arrivant jusqu'au portes et fenêtres même du siège de l'assemblée populaire communale. Tout le monde s'interroge sur le retour en force de ces vendeurs, qui hier encore étaient pourchassés par les forces de l'ordre, d'autant que le centre d'El Biar avait pu enfin respirer après la disparition totale, il y a de cela quelques semaines, de ces étals sauvages. Les citoyens avaient renoué avec le plaisir tranquille de pouvoir circuler sereinement sans se faire bousculer ou devoir subir les cris et slogans vantant la marchandise pour attirer la clientèle. Mais ce bonheur a été de très courte durée et cette liberté de circuler a été de nouveau aliénée avec le retour de l'informel qui les force à disputer la chaussée aux véhicules. Néanmoins, une ambiance assez tendue se remarque au niveau du marché. Les commerçants ne manquent pas de s'élever contre cet état de faits qui leur porte préjudice. D'un côté nous retrouvons les «trabendistes» qui reprennent peu à peu leurs «territoires», de l'autre les services de police de la circonscription, qui sont bien présents sur les lieux mais pour des raisons évidentes n'osent affronter frontalement ces jeunes qui ne demandent qu'à en découdre et enfin les commerçants du marché communal qui voudraient bien pouvoir récupérer leur clientèle. Est-ce le come back ? Voilà la question que tout le monde se pose en attendant la suite des évènements... Il faut dire que face à un chômage galopant, cela paradoxalement à de nombreux postes d'emploi ne trouvant pas preneurs - manque de formation et surtout spécialisation - beaucoup de jeunes et moins jeunes n'ont ainsi d'autre recours que ces étals de fortune De ce fait il y a fort à craindre que la campagne, lancée début 2010 et visant l'éradication du commerce informel, soit réllement morte de sa belle mort. Nous avons parlé de la localité d'El Biar, mais il faut préciser que le retour des étals informels est constaté à travers toute la capitale, Belouizdad -pour peu qu'ils soient partis-, Bachdharrah, Kouba, Oued Kniss, Bab El-Oued, Basse-Casbah... Il reste à espèrer que ce retour soit conjoncturel et que ces jeunes finiront par bénéficier d'espaces encadrés. Cela est indispensable pour oublier cette image qui colle à la capitale de grand bazar ceinturé de bidonville. El Bahdja mérite certainement mieux. Depuis maintenant quelques jours, le commerce informel regagne peu à peu du terrain. En effet l'on remarque le retour des étals anarchiques lesquels ont réoccupé l'ensemble des espaces, auparavant libérés, à proximité du marché communal de l'agglomération urbaine d'El Biar. Depuis quelques jours en effet les étals ont refait leur réapparition en force et les trottoirs et espaces publics sont de nouveau réinvestis au grand désarroi des riverains qui pensaient en avoir terminé avec ce phénomène longtemps combattu par les pouvoirs publics. Dans la localité d'El Biar l'activité commerciale informelle avait atteint un seuil intolérable squattant les abords du marché communal et arrivant jusqu'au portes et fenêtres même du siège de l'assemblée populaire communale. Tout le monde s'interroge sur le retour en force de ces vendeurs, qui hier encore étaient pourchassés par les forces de l'ordre, d'autant que le centre d'El Biar avait pu enfin respirer après la disparition totale, il y a de cela quelques semaines, de ces étals sauvages. Les citoyens avaient renoué avec le plaisir tranquille de pouvoir circuler sereinement sans se faire bousculer ou devoir subir les cris et slogans vantant la marchandise pour attirer la clientèle. Mais ce bonheur a été de très courte durée et cette liberté de circuler a été de nouveau aliénée avec le retour de l'informel qui les force à disputer la chaussée aux véhicules. Néanmoins, une ambiance assez tendue se remarque au niveau du marché. Les commerçants ne manquent pas de s'élever contre cet état de faits qui leur porte préjudice. D'un côté nous retrouvons les «trabendistes» qui reprennent peu à peu leurs «territoires», de l'autre les services de police de la circonscription, qui sont bien présents sur les lieux mais pour des raisons évidentes n'osent affronter frontalement ces jeunes qui ne demandent qu'à en découdre et enfin les commerçants du marché communal qui voudraient bien pouvoir récupérer leur clientèle. Est-ce le come back ? Voilà la question que tout le monde se pose en attendant la suite des évènements... Il faut dire que face à un chômage galopant, cela paradoxalement à de nombreux postes d'emploi ne trouvant pas preneurs - manque de formation et surtout spécialisation - beaucoup de jeunes et moins jeunes n'ont ainsi d'autre recours que ces étals de fortune De ce fait il y a fort à craindre que la campagne, lancée début 2010 et visant l'éradication du commerce informel, soit réllement morte de sa belle mort. Nous avons parlé de la localité d'El Biar, mais il faut préciser que le retour des étals informels est constaté à travers toute la capitale, Belouizdad -pour peu qu'ils soient partis-, Bachdharrah, Kouba, Oued Kniss, Bab El-Oued, Basse-Casbah... Il reste à espèrer que ce retour soit conjoncturel et que ces jeunes finiront par bénéficier d'espaces encadrés. Cela est indispensable pour oublier cette image qui colle à la capitale de grand bazar ceinturé de bidonville. El Bahdja mérite certainement mieux.