«Le programme gouvernemental des énergies renouvelables pour la production d'électricité sera présenté dès la fin du trimestre en cours et l'un des objectifs principaux pour l'horizon 2030 consiste à générer 20.000 à 30.000 mégawatts dont la moitié est dédiée à l'exportation, soit nous produisons 40 % de notre électricité à partir de cette énergie » a notamment déclaré, hier au forum d'El Moudjahid, le ministre de l'Energie et des Mines. «Le programme gouvernemental des énergies renouvelables pour la production d'électricité sera présenté dès la fin du trimestre en cours et l'un des objectifs principaux pour l'horizon 2030 consiste à générer 20.000 à 30.000 mégawatts dont la moitié est dédiée à l'exportation, soit nous produisons 40 % de notre électricité à partir de cette énergie » a notamment déclaré, hier au forum d'El Moudjahid, le ministre de l'Energie et des Mines. Youcef Yousfi a mis l'accent sur l'utilisation massive et accrue de l'énergie solaire comme alternative et complément pour l'énergie fossile en précisant que la station hybride solaire-gaz de Hassi R'Mel sera un exemple de développement en matière d'usage des énergies renouvelables. Il affirme que la fabrication des équipements sera assurée en Algérie et dans cinq années, «nous pourrons produire 650 mégawatts dont 30 % sont inhérents à l'énergie photovoltaïque et 50 % à l'énergie éolienne». Durant la période 2010-2020, 65 projets seront menés à bien, selon Yousfi, afin de produire 2.600 mégawatts dont 1.000 sont destinés à l'exportation. « En effet, le programme national des énergies renouvelables tend à préserver les ressources en hydrocarbures,» a-t-il dit, précisant que « la mobilisation de la communauté scientifique nationale est importante pour le côté industriel de ce programme, notamment pour ce qui est de la création d'emplois dont les prévisions font état de 100.000 postes de travail ». Mais l'une des priorités de la stratégie nationale en matière d' énergies renouvelables se situe au niveau de l'exportation de 100.000 mégawatts à long terme. Les pouvoirs publics ont l'intention de véhiculer les énergies renouvelables pour diversifier l'économie nationale et contribuer au développement durable. Ainsi, le ministre a ajouté que «la politique des énergies renouvelables concerne l'ensemble des activités de l'économie nationale, tels que les secteurs de la recherche scientifique, l'habitat, l'industrie, l'agriculture...». Il estime que le programme des énergies renouvelables préconise une utilisation très efficace des ressources, notamment dans l'éclairage qui sera plus performant, les chauffe-eaux solaires, les logements à haute performance énergétique et la promotion des transports avec l'usage du carburant GNL. En somme, « il s'agit d'aider les grandes entreprises à consommer cette énergie » a-t-il souligné.En fait, l'essentiel consiste à promouvoir les énergies solaires suivant un calendrier bien défini, notamment en créant un institut des énergies renouvelables et en réduisant le coût des énergies renouvelables par le biais du solaire et de l'éolien. La ville future de Hassi Messaoud sera réalisée dans les délais prescrits et intégralement alimentée en énergies renouvelables. Par ailleurs, des chauffe-eaux seront fabriqués en Algérie. Vers le développement intense de l'industrie pétrochimique Concernant l'énergie nucléaire, l'Algérie a également l'intention de développer cette industrie pour la production de l'électricité et le ministre nourrit des ambitions en précisant que «nous allons étudier les possibilités de la construction d'une centrale nucléaire». «D'ici 10 à 15 années, nous allons voir les conditions de formation et étudier les problèmes de sécurité sachant que l'Algérie est située dans une région sismique. Ce sont des éléments nécessaires à analyser pour la réussite de ce projet» a-t-il dit, ajoutant que «nous avons un réacteur nucléaire expérimental alors que nous avons l'intention d'acquérir des équipements et assurer également une formation des cadres et développer une coopération avec certains pays européens (énergies renouvelables…)». A propos de l'industrie pétrochimique, Yousfi a déclaré «qu'elle va se développer d'une manière importante en doublant, notamment, les capacités de raffinage à terme tout en contribuant au développement de l'industrie nationale». Il s'agit, selon lui, d'intensifier la fabrication des équipements pétroliers et gaziers en Algérie et la priorité est donnée aux équipementiers d'investir et d'ores et déjà Sonelgaz travaille dans la fabrication des turbines à gaz en Algérie. Et dans deux années, il y aura l'achèvement du forage en mer "offshore'' de Sonatrach. Yousfi a indiqué que «l'Etat consacre 7 milliards de dollars pour que le gaz naturel livré à Sonelgaz reste à un niveau très bas et conforme au pouvoir d'achat des consommateurs». Abordant le marché pétrolier international, il dira «qu'il est équilibré entre l'offre et la demande et il n'existe pas de tension particulière tandis que les prix sont satisfaisants pour les producteurs et les consommateurs et les cours actuels du baril sont à maintenir dans les prochains trimestres». Les revenus tirés de l'exportation des hydrocarbures en 2010 sont de l'ordre de 56 milliards de dollars contre 44 milliards de dollars en 2009, soit une hausse de 25 %. Mais dans les cinq prochaines années, le pays mise sur une forte expansion des activités d'exploration et de recherche avec un accroissement de l'ordre de 40% alors que Sonatrach, qui renforce ses moyens humains et matériels et qui accélère le partenariat, est présente également dans plusieurs pays (Pérou, Libye…) L'Algérie a l'intention de développer les filières pétrochimiques en générant des milliers d'emplois directs extrêmement élevés, selon Yousfi, indiquant que le programme d'investissement 2010-2015 consacre 4.200 milliards DA dont la moitié pour les activités d'exploration et de production. La production d'électricité a augmenté de plus de 73% depuis 2000 alors qu'en 2010, on décompte 10.000 mégawatts, et en 2015, 15.000 mégawatts. L'accélération du processus d'électrification prévoit un taux de 99 % et l'alimentation en gaz naturel de 1 million de foyers (53 %), soit un investissement de 2.400 milliards DA par Sonelgaz. Pour ce qui est du domaine minier, le ministre a souligné que la carte géologique montre que les quantités de granulat peuvent servir à réaliser des infrastructures de base. Le programme 2013 de dessalement d'eau de mer comporte un ensemble de 13 unités de 2,3 millions de mètres cubes par jour dont 4 unités sont en service, 7 unités en construction et 2 en projet de réalisation. Concernant le gazoduc Medgaz, il sera achevé sans précipitation en respectant les mesures de sécurité des pipelines au maximum tout en optimisant les exportations. Youcef Yousfi a mis l'accent sur l'utilisation massive et accrue de l'énergie solaire comme alternative et complément pour l'énergie fossile en précisant que la station hybride solaire-gaz de Hassi R'Mel sera un exemple de développement en matière d'usage des énergies renouvelables. Il affirme que la fabrication des équipements sera assurée en Algérie et dans cinq années, «nous pourrons produire 650 mégawatts dont 30 % sont inhérents à l'énergie photovoltaïque et 50 % à l'énergie éolienne». Durant la période 2010-2020, 65 projets seront menés à bien, selon Yousfi, afin de produire 2.600 mégawatts dont 1.000 sont destinés à l'exportation. « En effet, le programme national des énergies renouvelables tend à préserver les ressources en hydrocarbures,» a-t-il dit, précisant que « la mobilisation de la communauté scientifique nationale est importante pour le côté industriel de ce programme, notamment pour ce qui est de la création d'emplois dont les prévisions font état de 100.000 postes de travail ». Mais l'une des priorités de la stratégie nationale en matière d' énergies renouvelables se situe au niveau de l'exportation de 100.000 mégawatts à long terme. Les pouvoirs publics ont l'intention de véhiculer les énergies renouvelables pour diversifier l'économie nationale et contribuer au développement durable. Ainsi, le ministre a ajouté que «la politique des énergies renouvelables concerne l'ensemble des activités de l'économie nationale, tels que les secteurs de la recherche scientifique, l'habitat, l'industrie, l'agriculture...». Il estime que le programme des énergies renouvelables préconise une utilisation très efficace des ressources, notamment dans l'éclairage qui sera plus performant, les chauffe-eaux solaires, les logements à haute performance énergétique et la promotion des transports avec l'usage du carburant GNL. En somme, « il s'agit d'aider les grandes entreprises à consommer cette énergie » a-t-il souligné.En fait, l'essentiel consiste à promouvoir les énergies solaires suivant un calendrier bien défini, notamment en créant un institut des énergies renouvelables et en réduisant le coût des énergies renouvelables par le biais du solaire et de l'éolien. La ville future de Hassi Messaoud sera réalisée dans les délais prescrits et intégralement alimentée en énergies renouvelables. Par ailleurs, des chauffe-eaux seront fabriqués en Algérie. Vers le développement intense de l'industrie pétrochimique Concernant l'énergie nucléaire, l'Algérie a également l'intention de développer cette industrie pour la production de l'électricité et le ministre nourrit des ambitions en précisant que «nous allons étudier les possibilités de la construction d'une centrale nucléaire». «D'ici 10 à 15 années, nous allons voir les conditions de formation et étudier les problèmes de sécurité sachant que l'Algérie est située dans une région sismique. Ce sont des éléments nécessaires à analyser pour la réussite de ce projet» a-t-il dit, ajoutant que «nous avons un réacteur nucléaire expérimental alors que nous avons l'intention d'acquérir des équipements et assurer également une formation des cadres et développer une coopération avec certains pays européens (énergies renouvelables…)». A propos de l'industrie pétrochimique, Yousfi a déclaré «qu'elle va se développer d'une manière importante en doublant, notamment, les capacités de raffinage à terme tout en contribuant au développement de l'industrie nationale». Il s'agit, selon lui, d'intensifier la fabrication des équipements pétroliers et gaziers en Algérie et la priorité est donnée aux équipementiers d'investir et d'ores et déjà Sonelgaz travaille dans la fabrication des turbines à gaz en Algérie. Et dans deux années, il y aura l'achèvement du forage en mer "offshore'' de Sonatrach. Yousfi a indiqué que «l'Etat consacre 7 milliards de dollars pour que le gaz naturel livré à Sonelgaz reste à un niveau très bas et conforme au pouvoir d'achat des consommateurs». Abordant le marché pétrolier international, il dira «qu'il est équilibré entre l'offre et la demande et il n'existe pas de tension particulière tandis que les prix sont satisfaisants pour les producteurs et les consommateurs et les cours actuels du baril sont à maintenir dans les prochains trimestres». Les revenus tirés de l'exportation des hydrocarbures en 2010 sont de l'ordre de 56 milliards de dollars contre 44 milliards de dollars en 2009, soit une hausse de 25 %. Mais dans les cinq prochaines années, le pays mise sur une forte expansion des activités d'exploration et de recherche avec un accroissement de l'ordre de 40% alors que Sonatrach, qui renforce ses moyens humains et matériels et qui accélère le partenariat, est présente également dans plusieurs pays (Pérou, Libye…) L'Algérie a l'intention de développer les filières pétrochimiques en générant des milliers d'emplois directs extrêmement élevés, selon Yousfi, indiquant que le programme d'investissement 2010-2015 consacre 4.200 milliards DA dont la moitié pour les activités d'exploration et de production. La production d'électricité a augmenté de plus de 73% depuis 2000 alors qu'en 2010, on décompte 10.000 mégawatts, et en 2015, 15.000 mégawatts. L'accélération du processus d'électrification prévoit un taux de 99 % et l'alimentation en gaz naturel de 1 million de foyers (53 %), soit un investissement de 2.400 milliards DA par Sonelgaz. Pour ce qui est du domaine minier, le ministre a souligné que la carte géologique montre que les quantités de granulat peuvent servir à réaliser des infrastructures de base. Le programme 2013 de dessalement d'eau de mer comporte un ensemble de 13 unités de 2,3 millions de mètres cubes par jour dont 4 unités sont en service, 7 unités en construction et 2 en projet de réalisation. Concernant le gazoduc Medgaz, il sera achevé sans précipitation en respectant les mesures de sécurité des pipelines au maximum tout en optimisant les exportations.